11 décembre 2015
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Dans la poussière du silence,
les feux poussent comme des fleurs,
mais on les coupe sans répit.
Le corps n'a qu'un temps pour brûler
et même pas l'entièreté
d'une page pour amortir
sa chute en piqué presque aveugle?
Les mots deviennent menaçants
et l'envol serré des syllabes
s'abat tout à coup sur le monde.
©Michel Duprez
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