8 décembre 2015
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Entre le masque primitif que je crée, peaufine
Il y a ta douleur... J’ai mal à toi
Par les impératifs de retourner aux origines
Je te soigne, mes mains sont remplies de toi
Il était une fois l’unique, l’inconnu, le réel
Que moi seule tu as regardée
Dès que ton âme s’est mise à errer
Au-dessus du magma originel
O dieux du Temps, faites qu’il guérisse !
Je ne supporte pas la souffrance
Qu’elle soit tienne, elle me noue
Devient mienne, ma désespérance
J’ai mal à nous
Ce masque, c’est ma prière
Chaque geste de création
Ramène vers toi les jours d'hier
Pas de pleurs pour ta guérison
Mes larmes se font ouvrage
Que je déposerai dans tes mains de sable
En offrande, sur le bleu rivage
Afin que plus jamais le mal ne t’accable
Tu étais la cabale de mes jours
Le cryptique de mes nuits
Tu es maintenant l'amour
Que je décode, chassé l’ennui
Et je brûle à toi. Toi le Secret révélé
Tes yeux se ferment quand je te regarde
Je ne vois que le visage de ton âme aimée
Dans ces temps des révélations, je te garde
Temps où l’astre de la nuit de feu
Remplit ton visage de reflets bleus
Langage hermétique, incantations, le silence
Soudain, un cri le déchire, brise tout
Tu as mal à toi
J’ai mal à nous
Et le masque de papier sculpté
Sèche dehors au soleil de midi
Je le peindrai
Aux couleurs vives de la vie
La douleur et le mal en jachère
Nos corps emmêlés seront bleus
Se marieront à l’œuvre de chair
Pour oublier, pour vivre heureux
Aux odeurs d’encens retrouvées
Au bonheur des secrets partagés
…Et le masque primitif sèche dehors au soleil d'après-midi…
Et le masque de papier sculpté
Sèche dehors au soleil de midi
Je le peindrai
Aux couleurs vives de la vie
La douleur et le mal en jachère
Nos corps emmêlés seront bleus
Se marieront à l’œuvre de chair
Pour oublier, pour vivre heureux
Aux odeurs d’encens retrouvées
Au bonheur des secrets partagés
…Et le masque primitif sèche dehors au soleil d'après-midi…
©Ode
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