28 mai 2014
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S’il ne restait rien à détruire
De ta vie, de la mienne,
Erodées comme des pans de falaise
S’écroulant dans la mer.
S’il ne restait plus rien
Des bonheurs flamboyants
De la jeunesse,
Ni des années scellées
Avec nos maladresses
Dans la pierre du temps.
Si tout était perdu…
Alors, avant la mort figée
En ses voiles d’ivoire
Je prendrai ta main
Dans une profusion d’aube
Pour qu’enfin exultent
Les oiseaux de lumière,
Que recèlent nos âmes.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
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© Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
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