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Au-dessus de l'océan, le volcan rageur brasse l'incendie des profondeurs, une coulée pourpre éperonne le flan de la montagne.
Le feu originel roule, palpite dans le ressac.
La roche réveillée crache les cicatrices d'avanies retenues.
Langage du secret outragé.
Complices, les grandes marées dévident l'écheveau des clameurs, lacèrent des paupières de sel.
Les ondes sont désaccordées.
Rétiaire, le magma serpente, délire dans la nasse des marées.
Baveuses morsures.
Les cendres assassines étouffent le tatouage des derniers gréements. Les fonds marins revendiquent leur butin
Les oiseaux morts gisent dans l'acier d'une légende.
©Nicole Hardouin
In Lilith, l’amour d’une maudite
Éditions L.G.R. Paris 2020
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