14 août 2017
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Au printemps, je me suis réveillé
Rêvant d’amour et de ses beautés
Corps débordant de sève
Comment ne pas désirer Eve ?
Toutes les femmes portent ce nom
Qui signifie tout, dans le fond…
L’amour, la sensualité, la folie à obtenir
Pour les plus beaux ravages du plaisir…
Lorsque sont venues les chaleurs
Des brûlants étés à toute heure
Nous avons tout consommé
Autant la pudeur que la chasteté…
Sous le soleil des amours
Nous avons brûlé nos esprits
Sacrifiant peut-être pour toujours
Les dieux et leurs fameux Paradis…
Corps dévorés de plaisirs
L’un dans l’autre assoupis
N’ayant plus la notion d’avenir
L’été engourdi est devenu automne…
Mais tu restais toujours la plus belle
En dépit des rides en forme de ruelles
Je perdais un peu trop vite ma folle toison
Et tu étais plus triste que de raison…
Trop fragiles et trop courbés
Nous nous sommes encore aimés
Réalisant qu’arrivait déjà l’hiver
Et que jamais plus nous ne serions verts…
Dans nos yeux se dessinait la nostalgie
De la jeunesse superbe de plénitude
Mais nous suivons encore avec notre reste d’énergie
Les chemins de notre amour baignés de gratitude…
©Jean Dornac
Lyon, le 8 août 2017
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