2 avril 2017
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La jalousie du réel
effrite et dissout
les volutes attachées
au visage inconnu
et le miroir douloureux
s’agenouille et se ferme
face à l’imaginaire
qui tristement
se retourne et s’élance
dans la brèche profonde
où la mort détruit
ce qui n’a pas de nom !
De l’apparaissance demeure
le parfum d’une robe
arrachée à la chair
qui se tient encore debout
dans la plaie du souvenir…
Proche et tendre
comme la passion de l’ombre
l’image s’alanguit
au rythme d’un supplice
puis tel un adieu
me livre frissonnant
à l’insupportable brasier
des regrets éternels…
© Victor Varjac
Antibes, le 29 octobre 2000
Extrait du recueil « l’Homme Imaginaire » aux éditions MELIS
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