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Le visage de la guerre, Salvador Dali
Le visage de la guerre, Salvador Dali
SAMEDI 13 MAI 11H / 19H DIMANCHE 14 MAI 11H / 18H ![]()
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Tout public Renseignements au 01 45 90 25 12 |
Photo Ellen Renneboog
Une note singulière tombe dans mon âme
émerveillement
élan vermeil en anagramme
Amour-passion
Semences homme-femme
Cheveux dans le vent
Liberté.
©Ellen Renneboog
Extrait du recueil « Poèmes pour P. » disponible chez Amazon.
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Salvador Dali
Le deux plain-chant de notre amour
quand viendra-t-il chanter matines
aux portes d’un naissant avril
et de ses noces incrédules ?
Il y avait eu ce destin
fêlure du dieu rassembleur
qui nous rendit sur d’autres rives
témoins de bonheurs désalliés
Il y avait bien ce passé
ténu, si gaiement illusoire
dont la douceur obstinément
lissait l’incantation des sources
Il y avait bien ces regrets
légers à force d’habitude
bientôt relégués sans merci
dans les sous-bois des remembrances
Ô Dieu des amours juvéniles
jamais ne perdent leur icône
les jours de secrète espérance
en des cheminements croisés
©Pierre Guérande
Pierre GUÉRANDE-Baronnies de l'imaginaire-Poèmes- Editions Saint-Honoré-Paris - ISBN:978-2-407-01519-1
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Photo JDornac©
Deuxième partie, traductions par Béatrice Gaudy
©Béatrice GAUDY
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©Etienne Fatras
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De la fleur d'oranger je devrais ressentir
les bienfaits. Fortifié dix-sept fois, le château
de René attend mon bon vouloir : c'est l'ardoise
qui séduit le regard. Je m'apprête à partir,
''Sans asile et sans nom''. Du passé coule l'eau
de mes nuits, viatique sirupeux de l'armoise.
Le rayon matinal allume en chaque ville
un vitrail ; voyageur pose ton lourd fardeau
La Loire échange son lys contre de l'oeillet
et demain tu verras l'Aragon, la Sicile :
le Bon Roi duc d'Anjou te fera le cadeau
d'une fleur d'oranger pour ton gros cœur douillet.
En chemin Laurette est venue à ta rencontre
conseillant : « Prudence est mère de sûreté »
Égarés, des faciès aux abois pleins de peur
ont voulu acheter près d'un feu ma montre,
des gitans parlant grec mais sans identité.
Partager leur alcool ne fit pas mon bonheur.
J'ai moitié moins de poids maintenant, paisible
je m'assois dans des trains, sensible au paysage.
Ne pas vagabonder, ni forcer des clôtures,
par chance, ces indiens ne m'ont pas pris pour cible !
Pour les passagers je suis un poète sage
la poche pourtant pleine de noix et de mûres.
Le filet de Sorgues paraissait épuisé
Les rigueurs de l'hiver l'auraient donc rétréci ?
Me voyant arriver l'Ennui s'est apaisé
La margelle du puits où sombre le souci
est déserte : Laure est sur le seuil de son logis
qui a toujours été hanté par la magie.
Je crains de prendre la Tarasque dans mes bras...
On dit qu'à Beaucaire, on trouverait sa maison.
Laure est bien de Noves et sa beauté inchangée
sur toute la région y répand son aura.
Divins les fils dorés de sa blonde toison,
de formules sa langue bifide est chargée.
©Pierre MIRONER
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J’ai le plaisir de vous présenter le nouveau recueil de Gérard Leyzieux ! J’espère que vous lui réserverez un bon accueil ! (Jean Dornac )
Mot te meut et t’émeut
Muet devant tous ces maux
Tu mets à mal la parole reçue
Phrases t’aphasient et t’anesthésient
Niant ces bouches devenues phares
Tu déplisses ton souffle retenu depuis trop longtemps
Érigeant ta langue en à-pic
+++
Mais ces mots détenus dans le vide éperdu
Ils frappent à la pointe de la langue
Attendant la délivrance du silence absolu
Recueil paru aux éditions Stellamaris en décembre 2022
Lien vers les éditions Stellamaris https://editionsstellamaris.blogspot.com/2022/12/decortique.html
©Gérard Leyzieux
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