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30 mars 2016 3 30 /03 /mars /2016 06:50
Les gémeaux – Denise Bernhardt
 
 
 
 
Nous sommes des enfants
Dans les eaux placentaires,
Baignant dans le silence marin.
Déjà nos mains s’enlacent
Avant que de la terre,
Nous suffoque,
La violence de l’air.
Ne nous quittons jamais
Mon frère transparent
La vie nous est donnée,
Un jour, un instant…
 
©Denise Bernhardt
 
 
 


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29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 06:50
LA NÉBULEUSE – Luce Péclard
 
 
 
 
Nébuleuse des choses
Que l’on ne comprend pas.
 
Laissons-la dans la nue
Se dissoudre à son gré
Ou s’épaissir encore.
 
Qu’importe ?
 
On peut vivre en-dessous d’un spectre.
Il est toujours, à son entour,
Une abondance de ciel bleu.  
 
 © Luce Péclard

Extrait du recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier

 
 
 


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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 06:46
Le doute – Jean Dornac
 
 
 
 
Je suis le doute
Je me suis saisi de ton être
Dès l’instant de ta naissance
Pour que tu deviennes ma chose…
 
Tu ne peux rien créer
Sans que je n’intervienne
Au cœur de ta pensée
Quoi que tu fasses et qu’il advienne…
 
Quand tes mains tremblent
Que ton corps transpire
Que s’installe insidieusement
Ce qui ressemble à de la peur
Mais oui, je suis à la manœuvre
Parce que je veille sur toi…
 
Planté devant ta page blanche
Je t’oblige à te poser mille questions
Et si tu ne m’écoutes pas
Lorsque tu te relis enfin
Je suis là, entre chaque mot
Pour que tu ne sois plus que doute…
 
Alors, perdu, tu redeviens l’enfant
Que j’ai patiemment élevé
Dans une saine souffrance
Pour, à jamais, t’éviter
Les fourberies de l’orgueil
Et les égarements des folles certitudes…
 
Sans moi serais-tu autre chose
Qu’un tambour qui fait du bruit
A condition que l’on tape sur lui ?
Sans moi, tu alignerais les creux discours
 Qui t’auraient valu toutes les railleries
Des puissants comme des gueux…
 
Mais avec le doute que je t’enseigne
Cette sorte d’insistante torture
Mot après mot depuis toujours
C’est une œuvre magistrale
Qui est sortie droit de ton cœur
Droit des recoins de ton esprit
 
Je suis le doute que tu maudis
Je suis l’enseignant de ton esprit
Je suis ton tuteur en création
Jamais je ne te remplace
Toujours je t’impose de réfléchir
Pour ne pas céder aux banalités…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 27 mars 2016  



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27 mars 2016 7 27 /03 /mars /2016 07:23
Je suis un lieu magique – Victor Varjac
 
 
 
A Jean Marais
 
Je suis un lieu magique
où poussent les merveilles
ce rêve inaccessible
qui s’enroule et murmure
aux plis de chaque feuille
du grand Livre des Saints…
 
Jour après jour
j'ai livré à l’espoir
la flamme de ma vie
mais le masque du monde
repoussait mon visage…
 
Geôlier de ma propre existence
j'incarnais à la fois
la chute et la chose qui tombe
et le temps ravinait
la force de mon être…
 
Au seuil maintenant
de la porte interdite
à l’heure où l’abandon
rejoint le silence et l’oubli
je découvre enfin
sous la poussière grise
de l’ignorance humaine
que le ciel est mon sang
et mon cœur le Paradis !

©Victor Varjac
Antibes, décembre 1998

Extrait de « LE CHEMIN DES RÊVES » aux éditions Chemins de Plume




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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 07:47
Après…dans les cœurs brûlés - Béatrice Pailler

Autochrome de la guerre 1914-1918. Soldats dans une tranchée Samama Chikli, Albert ; Opérateur, date de la prise vue, 1916 - https://biblogotheque.wordpress.com/2010/11

 

 

 

 

Grain de sable, goutte d’eau, ici, seul le présent au registre du temps s’inscrit à l’encre du malheur. Cette nuit, crevant nos pleurs, j’ai rêvé d’une pluie d’obus tombant à minuit rouge. Dragons soufflants, à l’est, les bouches des canons accouchent de leurs masses ardentes. Alors, tout au fond de nous comme un orage lapidaire sur nos visages d’enfants, hurle la mitraille aux éclats noirs. Cherchant le giron accueillant de nos ventres, elle passe en tumulte et s’attarde, gueularde et vagissante, prés des lignes et des abris où elle s’invite dans nos corps démunis. Ici, à jamais, sur la vague pétrifiée des tranchées, le vent courtise la lune gibbeuse et au travers de la voilure fumeuse, bleue de froid, s’avancent les oubliés. Dès que je vois l’image de mon père courage, planté inerte aux sillons ténébreux, les pieds boueux, je me vois, moi, à terre, vomissant le vin âcre et la soupe glaireuse. Et je me souviens de la lettre grise aux mots qui transpercent, du cortège des bombes incendiaires et de cette grasse fumée pourtant si légère au bûcher de mon cœur trop tôt consumé.

 

Alors, entre nous les bidons circuleront pour des libations absurdes au désastre, au vent amer de douleur qui hérisse nos âmes, à la vie bavarde qui malgré tout jamais ne se tait et qui vient bouillonnante sous nos peaux, battre nos os. Alors, pour un temps, pour un temps seulement, j’oublierai tout et ma lourde capote et les chansons mièvres et la patrie aux vertus cardinales. Car, je ne crois plus qu’en des joies simples et en la solitude d’une sainte gnôle. Sous son onction, triviale et frelatée, il me semble que le ciel qui s’offre à mes yeux est une blessure béante. De belles lèvres entrouvertes, implorantes que je baise et je tète au goulot de mon flacon d’hébétude.

 

Et puis, je vois, en un flash blanc d’acier, le carnage, de mon ami tendre, de ce frère naît de la tranchée. Je sens à son cou le baiser du barbelé et son odeur de tabac blond. Oui, je vois mon ami, en parure de mort festonnée de ses entrailles, en défroque soyeuse rouge d’écarlate. Soldats buvons et chantons ! Soldat, la patrouille devant toi courait. Dans la végétation folle, il y avait une ravine, profonde et funeste, aux ruines horribles, aux talus sapés où nous courûmes, déjà condamnés. Alors, l’enfer fut en nous. Là, sous la bourrasque flamboyante qui nous faucha, ici, au champ des épines de fer, la gloire échue à la Mort seule. Aux fontaines de nos veines, elle vint récolter ses rouges lauriers. Et pour nous, matin et soir, aux labours des bombes cimentés de sang, l’aumônier, son église à son dos, arpentait ce sale pays. Pauvre pays en guenilles noires, gris de cendres, étouffé sous les semailles d’acier, ton cœur ne se faisait plus entendre. Pourtant, parfois, je me souviens que le ciel était frais comme un son de cloche et clair sur nos chairs frêles. En sortant de leurs rêves, à mesure que la souffrance frappe aux casques des crânes, les peaux barbues soupirent et les compagnons sans honte blêmissent. Ici, à minuit, se loge au corps, la peur des Loups de Berlin.

 

©Béatrice Pailler

2ème Prix de Prose Poétique 2015

Concours international des Ateliers D’arts Servon sur Vilaine  



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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 07:29
Elle comme Liberté – Michel Duprez
©Pawel Kuczynski
 
 
 
Une île en elle,
un toit en moi
d'où la nuit s'envole
quand elle rit aux éclats.
Une île en celle à travers qui l'espoir
revient souvent de loin
quand mon cœur déboussolé,
après avoir sombré dans la Sambre
jusqu'à en perdre la voix,
se met à naviguer à contre-courant.
Une île en toi,
mon ultime traversée,
mon hallucinant brise-larmes
quand les pensées les plus extravagantes
jamais croisées au large,
battues par les tempêtes,
à califourchon sur la crête des vagues,
rejoignent le rivage
pour protéger tous ces châteaux de sable
d'où est venue l'envie de lever l'ancre
à ceux qui n'ont pourtant jamais eu le pied marin.
 
©Michel Duprez
 



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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 08:25
Perspective et métamorphose - Djida Cherfi
 
 
 
 
 
Mes yeux planent au dessus d’un désert immense,
Mon esprit contemple un sable éclatant de brillance.
Comme un soleil, je domine trois femmes habillée en rose
Qui pressent le pas pour fuir quelque chose.
Voici, donc, ce qu’une nuit curieuse me propose;
En me plongeant dans un sommeil en surdose.
 
Je me sens légère, spectatrice d’un étrange univers.
Pas de terreur pas de peur, juste cet eternel voile de mystère…
 
Les trois silhouettes en bois-de-rose,
Courent l’une derrière l’autre sans faire de pose.
 
La troisième, en  comptant à rebours,
Disparait dans une tornade de sable sans secours…
 
Plus que deux silhouettes dans le désert immense
Elles s’apprêtent à traverser un cours d’eau ruisselant.  
 
La deuxième silhouette, en comptant a rebours,
Disparait dans un tourbillon d’eau sans secours!
 
Plus qu’une seule silhouette en bois-de-rose.
Mes yeux et mon esprit se donnent un corps et…
Se matérialise ma métamorphose!
 
Comme un éclat de lumière,
Une âme  écrouée qui se libère!
Je me propulse à terre.
 
La première silhouette en comptant à rebours,
Devant moi, un appel au secours !
Contre sa poitrine un nourrisson,
Un ange que dans les bras de mon esprit elle dépose!
Voici donc ce que cette nuit me propose.
 
« Prends l’enfant et, va-t-en ! Presse le pas, ne te retourne pas ! »
 
Mon esprit, mon nouveau corps serrant l’enfant,
Se met à se déplacer poussé par un instinct ardent.
 
Je suis la lumière  au bout du tunnel,
J’ai perçu un appel au secours.
 
Derrière moi, la fin d’un rebours,
Enseveli dans  les profondeurs du désert
Il se laisse disparaitre par amour,
Et me gratifie d’un esprit aux idées claires.  
 
Portant l’enfant devenu ses entrailles,
Mon esprit dans sa chair 
Arrive devant un grand portail ;
S’ouvrant sur  un nouvel univers.
 
L’édifice d’une nouvelle vie se dévoile en largeur
Pour offrir à mon esprit, mon corps et mes entrailles!
La perspective de nombres de choix en  longueur.
 
 
Mes entrailles en moi, toutes mes entrailles,
J’y pénétrerai et, surtout, j’y resterai !
 
Voilà ce que cette nuit là m’a proposé…
 
Derrière moi la force dans la faiblesse!
Désormais c’est la force dans la délicatesse…
Édifice de savoir,
Je muris de force et de pouvoir.
 
Mon enfant contre ma métamorphose,
Je trace mon chemin
Je prends ce que le monde me propose
En perspective, je choisi mon destin.
 
©Djida Cherfi
15/03/16.  



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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 07:45
Recension : «  Les chemins étoilés. » - Par Michel Bénard
Auteur : Jean-Charles Dorge.
 
 
Heureuse dualité ! Jean-Charles Dorge voit en la poésie un bonheur créatif et à la fois une quête spirituelle englobant un esprit d’humanisme visant à dépasser voire à estomper les dogmatiques réductrices.
C’est cette musique intime et ténue que l’on perçoit dans : «  Les chemins étoilés. »
La poésie offre à l’homme un moyen de se surpasser, ainsi que de côtoyer une forme de transcendance extatique latente, jeux mystérieux de l’inspiration.
La poésie est une forme d’élévation d’un monde brut et réel pour converger vers l’onirisme d’un univers visionnaire.
 
« Par la flamme, accédant au céleste univers
D’un amoureux baiser que j’aurais découvert,
Ma mémoire chavire encore à ce doux rêve. »
 
Ici le poète anticipe l’actualité, il s’offre à la terre, à la mer, au cosmos, c’est là dans ce vaste champ d’investigation qu’il façonne les accessoires de la paix, les outils de la concorde.
Par la poésie l’homme aspire à grandir, à s’élever vers une pensée plus lumineuse, une noble façon de lutter contre les régressions et obscurantismes  actuels où l’on tire plutôt vers le bas au lieu que de vouloir élever les esprits, ce qui apporterait sans aucun doute quelques réponses et solutions aux drames de nos sociétés contemporaines devenant de plus en plus touchées de cécité.
 
« Un monde sans âme ira sans réfléchir,
Dans la nuit terrestre un combat se prépare. »
 
C’est pourquoi il faudrait passer par : «  Les chemins étoilés. » de Jean-Charles Dorge pour nous imprégner d’un peu plus de lumière.
C’est aussi une école d’humilité où notre auteur se veut résolument positif, souhaitant ainsi par l’acte poétique restituer un peu de hauteur et de dignité à l’homme.
Le poète oriente son œuvre dans le sens d’un nouveau chemin, de la projection d’un nouvel édifice, d’un lendemain conscient qu’il est cependant d’une fragilité de phalène.
Telle est la fonction du poète, celle d’un militant au service de l’humanité, sans drapeaux, sans discriminations, sans castes, sans religions surtout source de tant d’incompréhensions et ne développant le plus souvent que des haines aux comportements sectaires!
 
« Hommes, les éternels d’hier et de demain,
Et vous de maintenant, résistez à la haine,
Rallumez l’autre flamme éclairant le chemin !
L’honneur est dans la paix : Combattez la géhenne ! »
 
Par essence le poète en son utopie rêve d’une terre appartenant à tous dans l’équité et la juste répartition des biens.
Un monde pur, propre, est-ce cela la petite étincelle divine ? N’est-il pas de nombreuses utopies qui sont devenues réalité, il suffit d’y croire et de ne surtout pas se résigner.
Et si par le plus grand des hasards «  dieu » existait, il y a fort peu de chance que vous le trouviez dans l’immensité de l’univers cosmique, mais plutôt il me semble tout simplement en votre temple intérieur, posé comme une petite lueur sur la pointe de votre cœur !
 
« Ici comme là-haut ta flamme vagabonde
Et renait en des gens bannis de la Cité !
Je te vois éternel dans l’infini du monde. »
 
Et n’oubliez pas à l’instar de Jean-Charles Dorge, que le monde du poète est celui de l’intime, il ne peut être perçu qu’en filigrane.
L’intime est aussi indéniablement l’espace de la femme qui apparaît discrète mais incontournable en transparence entre ces pages.
 
« Elle chantait d’une âme pure
Volant plus haut que les oiseaux.
Sa voix fusait des fins roseaux...
C’était la fée de la nature. »
 
« Ton regard vaut toute promesse
Ardente fée en ton secret. »
 
Sur les chemins de poésie de notre ami poète, nous croisons de véritables petites pépites, notes colorées et des plus délicates qui vibreront encore longtemps en vos cœurs.
 
©Michel Bénard.
Lauréat de l’Académie française.
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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 07:38
Ode à l’Amant - Ode
« Les amants de Normandie » de Claude Théberge©

 
 

J'aime boire à la source insatiable de tes mots
Pour en inventer le rêve et le rendre à la vie

Pour que ce jour tant attendu le silence se brise
Et que de nos sangs entremêlés jaillisse un seul cri

Pour que dans nos jours aux heures de la soif
Nous buvions à la même eau pure de la fontaine

Pour que lorsque s'épanouiront les fleurs
Chantent les claires chutes de nos âmes

Pour que l'éternel murmure de la source
Remplisse notre couche de miel d'or

Pour que la liberté des semailles nous atteigne
Jusqu'à la grande clarté des vendanges

Pour que la pierre ne s'amincisse jamais
Que la montagne ne soit jamais rabattue

Pour que la franche épaisseur des choses
Devienne fine comme soie, douce comme ton corps

Pour que l'éternelle étoile se pose en nos sommets
Encercle nos hauteurs et soulève nos nuits

J'aime boire à la source insatiable de tes mots
Pour en inventer le rêve et le rendre à la vie
Mon amour, mon âme, mon bien-aimé
 
©Ode
http://zodode.5.50megs.com/CS/odeamant.htm  



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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 07:37
Depuis toujours - Jean Dornac
 
 
 
 
Depuis toujours, je t’attendais
Mon cœur vibrant t’espérait
Toi que je ne connais pas
Que le choix du destin
Avait depuis toujours
Promis à mes plus beaux jours
 
Pourquoi nos routes et nos chemins
Ne se sont-ils pas croisés ?
Pourquoi ne se sont-ils pas entrechoqués ?
Où t’es-tu perdue ? Sur quelle galaxie ?
Dans quelle lassitude es-tu partie ?
Dans quel désespoir as-tu choisi de glisser ?
Savais-tu au moins que j’existais
Et qu’avec espérance, je patientais ?
 
La destinée peut-elle être trompée ?
Peut-elle se mentir à elle-même ?
Où c’est l’un de nous qui l’a rendu parjure ?
La vie est étrange qui, parfois
Semble nous montrer
Un chemin tout tracé
Puis, sans prévenir
Fait tout pour nous égarer
Sur des chemins sans issue
Comme pour mieux nous abuser…
 
N’est-il pas fou celui qui fait confiance
A ses jours, à ses nuits, pour tout dire, à la vie ?
Y a-t-il autre chose qu’un éternel néant
Que creuse toujours plus profond
L’illusion d’une éternité
Déjà finie avant d’avoir commencé ?…
Toi qui n’es jamais venue
Ton absence a creusé
Le trou où l’on va me jeter
Pour une solitaire nuit d’éternité…
 
Et tu ne verseras pas une larme
Pour ce soupirant inconnu
Qui se meurt de ton indifférence
Torturé par ton ignorance…
 
Je t’avais pourtant réservé
Mille trésors de tendresse
De douceur et de baisers…
Nul doute que tu aurais adoré
Mais tu n’es jamais venu
Tu as perdu ce bonheur
Que ton extrême beauté
Avait de tout temps mérité…
 

©Jean Dornac

Lyon, le 20 mars 2016 



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