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16 mars 2025 7 16 /03 /mars /2025 14:19

https://www.20minutes.fr/monde/3281935-20220502-guerre-ukraine-ue-cherche-parades-decisions-moscou-energie 


 


Force est de constater
L’étiolement de notre environnement,
Comme une bannière abandonnée
Sur les fumeroles d’un champ de bataille.
L’histoire se pétrifie,
La mémoire immortalise
Les autodafés faisant souche
Avec l’humanité spoliée,
Dans le souvenir des pays
Où même, suprême humiliation,
 Les fleurs sont mises en prison.
Les fantômes du passé ont laissé
Les traces de leurs stigmates.
Nous vivons dans un monde
En parure mortuaire,
Où l’espérance repose
Sur un fragile filet d’air.
 

©Michel Bénard.

 

 
            

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13 mars 2025 4 13 /03 /mars /2025 10:58

( sur une chanson de Marie Laforêt)

 

Refrain

Dans la forêt blanche d'Ukraine

glisse une blanche troïka

Dans le silence elle promène

petit Boris et Natacha

Raconte-nous petite mère

ce qu'ils ont vu sur le chemin

Raconte-nous petite mère

jusqu'à demain...

 

Le renard bleu, la zibeline

ont vu passer les chars d'assaut

tous les soldats du cher Poutine

qui, lui, est resté bien au chaud

 

Ref...

 

Elles ont pleuré les babouchkas

qui n'ont jamais pu dire : « Non ! 

Laissez l'Ukraine en ses frontières

et cessez d'exploser leurs ponts ! »

 

Ref...

 

Ô triste goulag sibérien

où meurent des tas d'innocents

que l'on traite comme des chiens

pour voir enfin couler leur sang !

 

Ref...

 

Car en Ukraine autant qu'ici,

bientôt plus de morts que d'arpèges

c'est la musique de la folie

des vieux ensanglanteurs de neige ! »

 

Ref :

 

Dans la forêt rouge d'Ukraine

glisse une rouge troïka

dans le silence elle promène

ses enfants cousus dans des draps

 

©Jeanne CHAMPEL GRENIER

 

(dont le grand père paternel communiste a participé

à hauteur de 200000 francs or

à l'emprunt jamais remboursé

pour la construction des chemins de fer russes)

 




          
 
 

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2 mars 2025 7 02 /03 /mars /2025 08:36

Rencontres en surréalisme 

 

organisées par Françoise Py à la Halle Saint-Pierre dans le cadre de l’APRES (Association pour la Recherche et l’Étude du surréalisme) à 15h.  Accueil par Martine Lusardy.

 

Samedi 5 octobre 2024 : Journée d’étude : À la rencontre de Malcolm de Chazal. Matinée organisée par Martine Lusardy : Ouverture par Martine Lusardy. Malcolm de Chazal et l'île Maurice mythique de la Lémurie par Emmanuel Richon, conservateur du Blue Penny Museum.

Après-midi organisée par Françoise Py : Malcolm de Chazal et le roman de la pierre par Patrick Lepetit. La peinture de Malcolm de Chazal ou les couleurs de l’émerveillement par Françoise Py. Lecture de Sens Plastique et autres textes par Charles Gonzales, comédien et metteur en scène. Table ronde avec tous les intervenants.

 

Samedi 19 octobre 2024 : après-midi poétique. Introduction par Mireille Calle-Gruber.

Les Serres chaudes de Maeterlinck dit par Monique Dorsel, fondatrice du Théâtre Poème de Bruxelles et comédienne, et un Florilège de textes liés au surréalisme dits par Charles Gonzales, comédien, metteur en scène et essayiste : Lautréamont, Federico Garcia Lorca, Antonin Artaud, Arthur Rimbaud, Salvador Dali, Malcolm de Chazal.

 Samedi 16 novembre 2024 : André Breton et ses collaborateurs, à l’occasion de la parution aux éditions Classiques Garnier de la biographie revue et augmentée de Henri Béhar : André Breton, le grand indésirable. Présentation du livre par Henri Béhar. Présentation de trois collaborateurs importants : Simone Breton par Monique Sebbag, Sarane Alexandrian par Christophe Dauphin, Jean Schuster par Jérôme Duwa. Lecture de textes d’André Breton par Charles Gonzales. Table ronde avec tous les intervenants.

 

Samedi 30 novembre 2024 : présentation par Thierry Dufrêne et Georges Sebbag des manuscrits du Manifeste du surréalisme et de Poisson soluble. Avec la publication en fac-similé par Jean-Michel Place des deux manuscrits d'André Breton, l'année surréaliste de 1924 apparait sous un tout nouveau jour. Au printemps, le groupe s'adonne à l'écriture automatique et au poème-collage tiré des journaux. A l'automne il entre dans une phase d'investigation et d'action, au cours de laquelle le Manifeste du surréalisme jouera un rôle déterminant.

 

Samedi 14 décembre 2024 : Jean-Claude Silbermann : « Pas même un tison, sa brûlure ». Conférence par Jean-Pierre Sibermann sur la poésie et l’ouvert. Jean-Claude Silbermann, à la fois peintre et poète, participa au groupe surréaliste fondé par André Breton de 1958 à 1969. Sa pratique du surréalisme établit des liens avec l’art contemporain. 

 

Samedi 11 janvier 2025 : André Breton et Louis Aragon : 1919 – 1931, une fructueuse complicité sous tension. Conférence de Daniel Bougnoux sur Louis Aragon et de Jean-François Rabain sur André Breton. Après-midi animée en dialogue par les deux intervenants. Lectures par Arno Bisselbach et Michèle Colin.

Séance qui se tient dans le cadre du séminaire Aragon (ITEM/CNRS).

 

Dimanche 26 janvier 2025 : Projection du film de Fabrice Maze : René Magritte, le maître du mystère, 137’, 2023 (Collection Phares, Seven Doc et Aube Elléouet-Breton). Présentation par Françoise Py. La projection sera suivie d’un débat avec la salle.

Samedi 8 février 2025 : Yves Elléouët ou les métamorphoses de la création. Yves Elléouët (1932-1975), écrivain, poète et peintre, compagnon de route du surréalisme, est un génie libre à l’œuvre protéiforme. Séance en présence d’Aube Breton-Elléouet. Introduction par Patrick Lepetit. Présentation des œuvres complètes par Ronan Nédélec, poète qui en a établi, préfacé et annoté la publication aux Éditions La Part commune et aux Éditions Élysande. Lectures de textes par la comédienne Nolwenn Korbell. Rencontre organisée avec le concours de Florence Cousin et de Maurice Coton.

Samedi 8 mars 2025 : Hommage à Bernard Ascal, auteur, compositeur, interprète, poète et peintre par Françoise Ascal, Gaël Ascal et Jacques Fournier. Avec la participation de musiciens et de chanteurs qui ont travaillé avec lui.

 

 

Dimanche 30 mars 2025 : À l’occasion de la sortie de son Autobiographie intellectuelle, Michel Maffesoli nous parlera du rôle fondamental du surréalisme dans son chemin de pensée et de l’importance qu’ont eu pour lui ses amis Gilbert Durand, Julien Freund, Jean Baudrillard, Claude Lévi-Strauss, Michel Foucault, Gilles Deleuze ou encore Jean Starobinski.

 

 

Samedi 12 Avril 2025 : Le temps dans le surréalisme : poésie et peinture par Jelena Novaković. Surréalisme et violence par Michel Carassou et Louis Janover. Présentation de l’ouvrage de Jelena Novaković, Le Surréalisme de Belgrade : perspectives comparatistes (éditions Non Lieu, 2024) par Jelena Novaković, Michel Carassou et Nina Živančević.

Samedi 10 mai 2025 : après-midi consacrée à Arthur Cravan et Joyce Mansour. Présentation d’Arthur Cravan (1887-1918) par Rémy Ricordeau, auteur de Arthur Cravan, la terreur des fauves, postface d’Annie Lebrun, L’Échappée, 2021. Présentation de Joyce Mansour (1928-1986) par Marie-Francine Mansour, auteur d’Une vie surréaliste : Joyce Mansour, complice d’André Breton, préface de Philippe Dagen, France-Empire, 2014. Spectacle de poésie et création musicale sur des textes de Joyce Mansour et d’Arthur Cravan : Une Ode à la poésie des marges, par Maxima poesia avec Julien Dupont Amstrong (basse et voix) et Anne Mispelter (harpe). Échanges avec le public. Séance organisée avec le concours de Florence Cousin et de Maurice Coton.

Samedi 24 mai 2025 : après-midi poétique et théâtrale : Une saison en enfer d’Arthur Rimbaud par Charles Gonzales, comédien, metteur en scène, dramaturge et essayiste.

Samedi 14 Juin 2025 : après-midi poétique : Poèmes surréalistes de Gisèle Prassinos, introduits par Annie Richard et lus par Charles Gonzales. La Pluie d’Elma Bauher : drame musical de la folie, texte d’Odile Cohen-Abbas, lecture par Charles Gonzales, musique par Bertrand Merlier.

Halle Saint-Pierre, auditorium, 2 rue Ronsard, 75018, Paris, métro Anvers. Entrée libre. Renseignements : Françoise Py : 06 99 08 02 63 et francoise.py@univ-paris8.fr 

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26 février 2025 3 26 /02 /février /2025 14:34

 

 

Je voudrais avoir une place spéciale et importante chez moi

Qu'on m'écoute sans interruption quand je parle de tout et n'importe quoi

Je voudrais avoir toutes les attestations 

Être celui que se disputent les petits frères et même les grands 

Je voudrais avoir mon père pour moi seul 

Quand il rentre du boulot joyeux ou mécontent 

Je voudrais sentir les délicates mains de ma mère sur mon visage 

Qu'elle voit en moi le remède à ses déception ses désillusions et ses mirages 

Je voudrais être le premier à qui on pense au réveil et celui qui le soir borde le sommeil 

Je voudrais être rempli d'images et de souvenirs

Qu'on rangerait dans ma mémoire pour qu'on ne les voit jamais se perdre et partir

Je veux être aussi important qu'indispensable 

Je voudrais qu'on s'inquiète pour moi comme on aurait peur de perdre son téléphone portable 

 

©Djida Cherfi

11/09/2024

 




          
 
 
 

 

 

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23 février 2025 7 23 /02 /février /2025 13:15

Je vous invite à découvrir ce nouveau recueil de Gérard Leyzieux. Un vrai plaisir vous attend !!

 

 

Plaisir de lire et plaisir de voir regroupés au sein de ce recueil de palindromes « élevés au carré » ; voir et ressentir ; une poésie visuelle inhabituelle dans laquelle un sens subliminal surgit du palindrome-même.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S         E         V         E         S

            E                     E        

                        V                     

            V         

 

et bien d’autres à découvrir dans cet ouvrage….

 

Lien vers le site de l’éditeur Palindromes au carré (z4editions.fr)

 

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20 février 2025 4 20 /02 /février /2025 11:02

 

Aires de vent, de Gérard Le Goff, Éditions Encres Vives, Collection Encres Blanches No 835, hiver 2025, 32 p., ISBN : 978-2-85550-074-4

 

     D’emblée, Gérard Le Goff nous donne une clé dans son Avant-propos, expliquant le titre de ce recueil, son graphisme de couverture ainsi que son déroulé. Sorte de rose des vents en référence aux pôles, au levant et au ponant, en soixante-quatre poèmes organisés selon l’Est (le printemps), le Sud (l’été), l’Ouest (l’automne) et le Nord (l’hiver). L’auteur se dit piètre navigateur, ce qui n’est pas trop grave car les thèmes et les lieux ne sont pas marins.

 

      Alternance de textes à la verticale et de proses non moins poétiques, les deux formes se prêtant, quoique de manière différente, à l’étincelle des mots. Cette complémentarité donne de la fluidité au texte.

 

     L’Est, tout d’abord (un peu à la Ronsard):

 

Hirondelles

Virgules d’avril

Sur l’azur

Quoi conte le vent

Sinon fleurette

 

       Le Sud :

 

Midi efface l’ombre de nos vies

Son gué scinde des heures le cours

Midi le juste nous convie

À rompre le pain et le jour

      L’Ouest :

 

Cinq corbeaux clopinent

Claudiquent sur la route

Cinq corbeaux très vieux

Pénitents en cortège gigogne

 

      Le Nord (extrait en prose) :

 

     On l’a vu perdre les eaux alors qu’il frôlait de trop près le brasero du marchand de marrons grillés. Fuis, Bonhomme Hiver, fuis ! Tu n’en as plus pour très longtemps. Hier matin, j’ai aperçu les premiers crocus dresser leurs oreilles jaunes au cœur du jardin encore en sommeil.

 

      En un mot comme en cent, opuscule de bon aloi avec sa grâce, son originalité, un brin de malice, un sourire saisonnier au gré des vents. Recueil à prendre dans sa poche telle une boussole poétique pour ne pas se perdre dans les affres du monde actuel. 

 

                                                                                 

 

©Claude Luezior

 

 


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12 février 2025 3 12 /02 /février /2025 13:38

 

MONSIEUR JAUNE

LE MONSIEUR AUX GRANDS PIEDS

Récit poétique pour compter 9

Dans son récit poétique émanant d’une créativité hors norme, Nicole Coppey laisse parler son imagination incroyablement fertile pour donner vie à un personnage « haut en couleur » - même s’il n’a d’yeux que pour une seule – drôle et loufoque, et passionné par les nombres. De fait les innombrables couleurs qui côtoient son quotidien sont toutes issues de la même palette, celle des jaunes, et les nombres se composent du chiffre 9, résonnant au fil de l’histoire en autant de formes éclectiques et variées. De même, les mots du récit naissent d’une palette impressionniste de vocables aux consonances et significations diverses, dans le langage fleuri que l’on reconnaît à l’auteure.

Derrière ces choix, une intention pédagogique forte, à même de s’adresser aux enfants dans leur soif d’apprentissage du langage et du développement des cinq sens. Pas de gentils et de méchants s’affrontant dans des aventures pittoresques, mais des faits et gestes tout simples, épicés de bizarreries dont l’auteure a le secret et qu’elle dispose avec talent, pour s’adresser aussi bien aux enfants qu’aux adultes, par de subtiles transpositions métaphoriques. D’une approche sensitive et émotionnelle, le parcours didactique se complète par un travail cérébral avec les chiffres, mais aussi avec les lettres, bousculées par les anagrammes du fantasque Monsieur aux grands pieds.

Sous les traits du personnage créé avec brio par le dessinateur et caricaturiste Dessinnocent, Monsieur Jaune transmet toute sa vitalité et son originalité au travers d’un dessin sobre et lumineux mais expressif et communicatif. Les tableaux joyeux et radieusement vivants complètent avec fraicheur et délicatesse les nuances du récit empreint de poésie et de tendresse. Avec ses confrères Vert, Rouge, Bleu et autres héros de la collection, Monsieur Jaune catalyse avec candeur l’attention de l’enfant sur un nombre et une couleur et l’imprègne de ces notions.

Un récit poétique donc, à conter, à compter, à voir, à dessiner, à colorier, à écouter, à articuler et à répéter... En effet, le récit est complété par un volet didactique en fin de livre, où quelques pages permettent aux enfants de s’approprier l’ouvrage dans un espace visuellement créatif. Et pour ceux qui préfèrent l’audition, Nicole Coppey partage l’histoire de Monsieur Vert sur la toile, déroulant magistralement le récit, accompagnée par les créations musicales de Daniel Nolé qui les interprète au piano. (accès par le lien www.nicolecoppey.com/conte/9-9-9 ou par le code-QR imprimé dans l’ouvrage).

Nicole Coppey, artiste et pédagogue musicale d'origine suisse et italienne, à la sensibilité humaine remarquable et profonde, étend ses multiples activités pédagogiques et artistiques à l'interaction des Arts, les reliant aux fondamentaux de l'être humain. Sur la base de cette philosophie, elle fonde en 1997 sa propre École d'Art musical (www.123musique.ch), privilégiant la formation, la création et l'expression artistique.

Poétesse et musicienne, elle déploie ses activités pédagogiques et artistiques sur un vaste éventail : professorat; collaborations internationales dans les domaines de la pédagogie musicale, des danses du monde et de l'enseignement professionnel; interventions artistiques dans des festivals; écriture, interprétation, publications et expositions de poèmes; transcriptions vidéo de concepts artistiques... La poésie reste pour elle une source de création profonde, dans une interaction générée entre la musique des mots et le rythme des sonorités verbales. Elle reçoit plusieurs prix internationaux validant ses démarches artistiques innovantes.

www.nicolecoppey.com

 

 

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11 février 2025 2 11 /02 /février /2025 08:54

 

Récit poétique pour compter 7

 

Dans son récit poétique issu de l’imagination débordante qu’on lui connaît, Nicole Coppey nous fait découvrir un personnage « haut en couleur » - même s’il n’a d’yeux que pour une seule – furieusement attachant et exubérant, et passionné par les nombres. De fait les innombrables coloris qui croisent son chemin proviennent d’une seule palette, celle des verts, et les nombres se composent tous à partir du chiffre 7, résonnant au fil de l’histoire en autant de formes éclectiques et variées. De même, les mots du récit naissent d’une palette impressionniste de vocables aux consonances et significations diverses, dans le langage fleuri auquel nous a habitués l’auteure.

Derrière ces choix, une intention pédagogique forte, à même de s’adresser aux enfants dans leur soif d’apprentissage du langage et du développement des cinq sens. Pas de gentils et de méchants s’affrontant dans des aventures pittoresques, mais des faits et gestes tout simples, épicés de bizarreries dont l’auteure a le secret et qu’elle dispose avec talent, pour s’adresser aussi bien aux enfants qu’aux adultes, par de subtiles transpositions métaphoriques. D’une approche sensitive et émotionnelle, le parcours didactique se complète par un travail cérébral avec les chiffres, mais aussi avec les mots, surgissant en séries variées, ponctuées de sept entités décrivant le quotidien et l’anniversaire de cet attachant Monsieur à la cravate aux sept points verts.

Sous les traits du personnage créé avec brio par le dessinateur et caricaturiste Dessinnocent, Monsieur Vert transmet toute sa vitalité et son originalité au travers d’un dessin jovial et dynamique, expressif et communicatif. Les tableaux, surprenants et valorisants, complètent avec justesse et précision les nuances du récit empreint de poésie et de tendresse. Avec ses confrères Jaune, Rouge, Bleu et autres héros de la collection, Monsieur Vert capte spontanément l’attention de l’enfant sur un nombre et une couleur et l’imprègne de ces notions.

Un récit poétique donc, à conter, à compter, à voir, à dessiner, à colorier, à écouter, à articuler et à répéter... En effet, le récit est complété par un volet didactique en fin de livre, où quelques pages permettent aux enfants de s’approprier l’ouvrage dans un espace visuellement créatif. Et pour ceux qui préfèrent l’audition, Nicole Coppey partage l’histoire de Monsieur Vert sur la toile, déroulant magistralement le récit, accompagnée par les créations musicales de Daniel Nolé qui les interprète au piano. (accès par le lien www.nicolecoppey.com/conte/7-7-7 ou par le code-QR imprimé dans l’ouvrage). 

 

Nicole Coppey, artiste et pédagogue musicale d'origine suisse et italienne, à la sensibilité humaine remarquable et profonde, étend ses multiples activités pédagogiques et artistiques à l'interaction des Arts, les reliant aux fondamentaux de l'être humain. Sur la base de cette philosophie, elle fonde en 1997 sa propre École d'Art musical (www.123musique.ch), privilégiant la formation, la création et l'expression artistique.

Poétesse et musicienne, elle déploie ses activités pédagogiques et artistiques sur un vaste éventail : professorat; collaborations internationales dans les domaines de la pédagogie musicale, des danses du monde et de l'enseignement professionnel; interventions artistiques dans des festivals; écriture, interprétation, publications et expositions de poèmes; transcriptions vidéo de concepts artistiques... La poésie reste pour elle une source de création profonde, dans une interaction générée entre la musique des mots et le rythme des sonorités verbales. Elle reçoit plusieurs prix internationaux validant ses démarches artistiques innovantes.

www.nicolecoppey.com

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4 février 2025 2 04 /02 /février /2025 11:02

au Dr Lise Thiry

                            

                                                      

 

                                                       Corolle, caducée,

                                                   Torsade, sainte vrille,

                                                    ADN, double hélice,

                                                      Echelle de Jacob,

                                               Cordée du Saint des Saints,

                                                     Unique main tendue

                                                Depuis le fond des âges,

                                                  De la fronde aventure.

 

                                                    Genèse autocentrée,

                                                 De l’antenne espérance,

                                                 Douceur tourbillonnante

                                                 Au fond d’un regard griffe,

                                                 Corps à corps onduleux,

                                                     Volute irrésistible,

                                             Filin de descente aux enfers,

                                            Nœud coulant de nos entropies.

 

                                                       Rosace arborisée

                                                 De ses rousses crinières

                                                 Derviche enfin tourneur

                                                   Des rites autonomes,

                                                          Péristyle étiré

                                                   Des miroirs animistes,

                                                Rivage à tout jamais ourlé

                                                      De friselis d’écume    

                                             Et de mémoires ancestrales.

 

                                                      Ainsi, diascévaste,

                                                     Evoque-moi le jour.  

 

 

©Pierre  Guérande            
 
 
 
 

 

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31 janvier 2025 5 31 /01 /janvier /2025 10:22

oeuvre de Valérie Renoux - https://www.galerie-com.com/oeuvre/l-absence/177374/

 

Grand merci à Serge quand il désigne l’homme à barbe blanche !! Comment ne pas être touché !!


Au matin d’un dimanche
Une page laissée blanche
S’est étendue sur la planche
À écrire d’un poète endormi.
Et en un tour de manche
Les rimes roulent en avalanche
Dansent la vie, se déhanchent
Enluminent l’absence d’épices et d’épis.
Espiègles sur la branche
Les mots fleurent, se penchent
Sur l’homme à barbe blanche :
Tu nous manquais l’ami !  

©Serge Lascar
Nouveaux Cahiers de Poésie                                       

 

 

 

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