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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 07:01
Chaque femme est … - Salah BEKKA
 
 
 
 
Chaque femme est une perle
Dans le collier d’une vie,
Elle affiche dans ce cercle
Le meilleur aux envies,
 
Elle ajoute à ses formes,
Des regards, des sourires,
N’a-t-elle pas eu cette pomme
Qui nous fait tant courir ?
 
Chaque femme est un livre,
Beau, au contenu unique,
Qui rend son lecteur ivre
Avec ses mots magiques ;
 
Il trouve dans ses lignes
Les plaisirs recherchés,
Elle dans ses yeux aligne
Un amour à donner.
 
Chaque femme est une fleur
Aux pétales magnifiques,
De beauté, de bonheur,
Elle rend l’homme romantique,
 
Et comme un doux papillon,
Il touche le cœur et les pétales,
Et les reçoit comme bonbon,
Du doux cercle floral.
 
Chaque femme est un trésor,
Où la vie prend naissance,
Elle héberge dans son port,
L’unique fruit de la jouissance ;
 
Elle l’installe dans la vie,
Sous des larmes de joie,
Puis elle le charge d’envie,
Sous une charpente de foi.
 
Chaque femme est unique
Dans la beauté, elle l’atteste,
Et nous offre le magnifique,
Dans les rêves et le reste !
 
©Salah BEKKA.
Auteur : Fleurs, Épines et Frissons…
Paru au : LES ÉDITIONS DU NET
92150 Suresnes France  


 
 
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23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 06:36
Lire – Thierry Deschamps
Infographie © Thierry Deschamps


Libre de chercher à comprendre
Libre de vouloir apprendre
Libre de choisir de rêver
Libre d'aimer s'évader

Les livres te libèrent des carcans
Et t'invitent à l'aventure
Passé, futur ou présent
N'ont plus cours dans la lecture

Lire dans le train, à la plage
Lire la romance ou l'amour
Lire les pensées d'un autre âge
Lire la vie de tous les jours

Les livres t'accompagnent dans la vie
Ouvrent des portes à ta mémoire
Et ils fleurissent ton esprit
De chimères ou bien de savoir

Livres de chevets, amis si chers
Livres de gare, au temps qui passe
Livres anciens, parfum d'hier
Livres d'Auteurs, en juste place

La plume t'offre plus qu'un ouvrage
Car c'est un bonheur qui perdure
Que de planer dans les nuages
Grace au plaisir de la lecture.

~~*~~
 
©Thierry Deschamps


 
 
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22 avril 2016 5 22 /04 /avril /2016 06:46
Je veux écrire, je veux vivre – Kacem Issad
 
 
 
Je veux écrire
Je veux vivre
Comme cet oisillon qui veut s’envoler de ses propres ailes
Je veux broyer cette dépendance de l’autre
Je veux graver mes colères et mes allégresses
Sur ce papier vierge qui se tient nu devant moi
Me suppliant presque de l’honorer
De l’honorer de mes émotions, de mes désirs
Ébaucher par mes mains
Par ces mains
Qui ne demandent qu’à être libres
Cette liberté de cracher mes mots sur la douce peau,
La peau, de ce papier blanc et luisant.  
 
©Kacem Issad




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21 avril 2016 4 21 /04 /avril /2016 06:46
Emmie – Michèle Freud
 
 
 
 
Emmie a 10 ans et des yeux de chiens battus qui lui mangent le visage. Elle paraît petite parce qu’elle est toute recroquevillée sur elle-même : c’est sa façon à elle de se protéger des coups durs qui pleuvent chaque jour sur son dos. Quand elle ne va pas en classe, elle est bouclée dans sa chambre, elle ne peut jamais sortir, elle n’a pas de livres ni d’amis. Ce qui est terrible, c’est que sa mère ne la câline jamais, ne l’embrasse même pas. de sa bouche, ne sortent que des vipères et des crapauds. Quant à son père, non seulement il est loin d’avoir la sobriété d’un chameau mais il ignore totalement la tolérance : sans motif, il vole le printemps de sa petite fille qui n’a pas droit à la parole. Emmie n’ose pas parler de ses souffrances à sa maîtresse comme si elle avait honte de na pas être aimée. Mais elle dort mal car ses nuits sont peuplées de cauchemars : elle voit partout des murs qui l’emprisonnent et l’étouffent. L’écume de ses jours est terne, figée et n’évoque pas le bouillonnement ni le jeu primesautier des vagues.
 
Un jour, elle décide de se « créer » un ami. Elle dessine alors sur son cahier, un arbre avec un tronc épais, des branches solides et tout plein d’oiseaux qui chantent. Elle le dessine d’un trait comme si elle avait un besoin aigu de respirer une bonne bouffée d’air frais.
 
Cet arbre, elle le regarde avec douceur et amitié et puis elle lui raconte sa vie. Comme c’est bon de se confier à un ami, d’être écoutée. Etre écoutée, n’est-ce pas le plus beau cadeau que l’on puisse recevoir de quelqu’un ?
 
L’arbre, au bout de plusieurs jours, se met à lui parler : « Tu n’es p lus seule maintenant, tu peux compter sur moi. Tu me dis que tu es en prison, je t’apprendrai à te sentir libre même en prison, je t’apprendrai à te redresser, à t’affirmer. Je te montrerai un chemin que tu suivras allègrement. Dès maintenant, respire à pleins poumons, laisse entrer la vie en toi et les lendemains prometteurs ne te paraîtront plus aussi lointains.
 
Les journées de la petite fille prennent rapidement une belle teinte rose et sur le chemin de l’école, son cœur s’ouvre désormais à la beauté qui l’entoure…
 
©Michèle Freud
 



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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 06:43
L’amour empêché – Denise Bernhardt
 
 
 
 
Tu ne veux pas de cet amour
Se consumant sans fin
Comme un feu abandonné
Dans la clairière du temps.
Ni l’un ni l’autre,
Ne peuvent s’en approcher
Quand se projettent sur nos âmes
De longues plaintes désespérées…
Le silence des mots te rassure
Et ton cœur se dérobe à mon cœur.
Pourtant tu es le seul
Qui me comprenne sans mesure,
Et aucune autre,
Ne sait comme moi, ressentir,
La profondeur de ton être.

© Denise Bernhardt

Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.




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19 avril 2016 2 19 /04 /avril /2016 06:52
LES FUITES SALUTAIRES – Luce Péclard
 
 
 
 
Peut-être faudrait-il
Se perdre constamment de vue
Pour mieux goûter chaque présence ?
 
Partir en course solitaire,
En séjour indéterminé,
En voyage orphelin de but ?
 
Chacun se mettrait à guetter
Le retour de l’errant prodigue,
N’importe quand, Dieu sait comment,
La tête pleine de récoltes,
La voix de mille événements,
Et le pied prêt aux autres fuites
Dedans, dehors, là-bas, ensuite… 
 
 © Luce Péclard

Extrait du recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier

 
 
 


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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 06:49
Madrigal au soleil – Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
                
Pétillant le jour, tu t’éclipses la nuit,
te couches au crépuscule.
Tu ressuscites à l’aube des réflexions
et des ondulantes réverbérations aveuglantes.
À l’abri de la brume grâce à ta chaleur,
tu nous laisses courtiser les reflets et
les tons des scintillements de tes nuances     
qui s’épousent en écharpe d’Iris.
Tu étourdis les tournesols de ta lumière,      
assumes l’obscurité du sommeil la nuit,  
embrases l’aurore, esquisses tes rayons
et vaporises la rosée frisquette du matin.
Laisse-nous donc ensuite te déifier,   
tout en courtisant, tout en glorifiant     
le panorama de la galaxie qui se marie     
à la clairvoyance spectaculaire des lacs.
L’immensité à ravir des océans radiants
nous laisse ainsi à t’aimer chaudement
bien avant le manifeste du soir,
et si bien avant l’arrivée de l’aube. 
Sans toi les jours n’existeraient pas,
les ténèbres envahiraient l’univers.     
Sans pour cela t’acclamer de trop près,    
nous te festoyons Majesté Soleil  
 
©Nancy Turnier-Férère




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17 avril 2016 7 17 /04 /avril /2016 06:21
Dans son manteau – Victor Varjac
 
 
 
 
Dans son manteau
de laine grise et blanche
Décembre veille
sur la flamme des lampes
dont le visage clair
embrase les fenêtres…
 
La neige invente
un paysage nouveau
où le rêve des flocons
métamorphose le regard…
 
Les bruits n’osent plus grandir
et le soleil renonce
à fendre les bûches d’ombre…
 
Les hommes attachés
au harnais du jour
traînent péniblement
la fatigue des heures…
 
Les vitres des maisons
gardent la lumière
et dirigent les pas
du sommeil qui rentre…
 
Le silence à perdu
la silhouette cristalline
des voix qui se cherchent…

©Victor Varjac
Antibes, décembre 1998

Extrait de « LE CHEMIN DES RÊVES » aux éditions Chemins de Plume




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16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 06:50
Nocturnes – Béatrice Pailler
 
 
Musique littéraire, musique des mots libérés, scandés qui volent de nos bouches vers nos cœurs. Haleines douces des souffles courts, respirations fortes des sensations, ainsi nos âmes nourries aux rythmes des mots s’enivrent d’émotions. La musique nous porte, les mots s’ancrent à fleur de peau et les songes prennent corps.
 
 
 
Sonne l’heure, sonne minuit, au monastère, la cloche dévouée tinte alanguie. La sonnaille lointaine, jeune encore, voyage, épouse le vent. Et dans la mouvance des cieux, elle chevauche ses épaules de géant. Parfois, parmi la grisaille d’une lune claire, se profilent, égarés en de terribles forêts, quelques austères châteaux ou demeures ancestrales. Alors, traversant l’obscure feuillée, tous deux s’enroulent aux corps des tourelles. Ici, au poli des fenêtres, sous l’aile monacale des noctuelles grises, lassés, ils se posent aux balcons vieillis.
 
Sonne l’heure, sonne minuit, la croisée s’illuminant du scintillant des couronnes cristallines, chante la fête et ses gaîtés. Ici, dessous les clartés noctambules des lustres, la rumeur du bal se nourrit de frénésie. Dans l’enfilade des salons envoûtés, les notes orchestrées déambulent, volages. Loin des parquets miroirs, ces rubans enchantés errent en féerie au milieu des candélabres étoilés et des pilastres florissants. La lumière palpable, cette fièvre aux cols des fleurs enflammées, ruisselle des bronzes. En contrepoint à la fournaise, un semis, de trépieds, sillonne les allées. Entrelacs végétal de fer, ils portent, en leurs branches torsadées, des rafraîchissoirs où les mouchoirs naufragés se mouillent, parfumés. Toiles papillonnantes, ils vont palpitants aux tempes roses, s’imprégner du nectar des sueurs écloses.
 
Minuit sonné, l’heure n’est plus et parmi les chandelles et les buissons de bougies, au détour des vasques de verdure, dans un chassé-croisé de silhouettes, la fête fantôme s’épuise.  Ici, aux sources de jadis, la valse roule sa vague et aux bras cavaliers de mannequins empesés s’envolent des marionnettes en chemise de céruse. Hier, les enchaîne et la nuit les entraîne. Au fil du temps, les corps dansants, ici, au son des musiques anciennes, se prennent et déprennent. Mais au matin, le carrousel exténué des faces pâlies, dépérit. Incendié, dans la clémence d’une aube naissante, il s’évanouit, en tourbillonnant, nu, aux seins des brumes avenantes.
 
©Béatrice Pailler 2015
 
Texte édité par la revue en ligne Levure Littéraire
Dans son N°11 « Musique de la Littérature/Littérature de la Musique »
 
 


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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 06:43
Mouillés jusqu’à l’os – Michel Duprez
 
 
 
 
- C’est un peu fort de café, lança tout à coup le nuage de lait !
- En effet, personnellement, je dois vous avouer que je tombe des nues, confia la pluie.
- Laissez-moi rire, pouffa la rigole aux lèvres encore humides !
- Vous avez raison, ce n’est pas normal, la preuve : on n’y voit goutte, reconnut le brouillard…
- Chut, taisez-vous tous ! Si vous croyez que c’est ma tasse de thé, détrompez-vous, je suis tellement las de vous entendre patauger dans la gadoue qu’il me prend l’envie de m’étendre et de me reposer un peu, lâcha l’étang qui pérorait en ondulant du bassin !
- En tout cas, moi, tout ce que je peux vous dire c’est que ce n’est pas mon rayon, fit savoir le soleil !
- Mais, enfin, comment pouvez-vous rester de glace, tempêta la neige !
- On ne va tout de même pas en faire un roman-fleuve et rester planté là en pleurant comme une fontaine, avertit le tuyau d’arrosage ! Faites-moi confiance au moins pour cette fois. Etant quelqu’un de particulièrement bien branché et réputé pour sa bonne conduite, non seulement je sais de quoi je parle mais je peux vous assurer qu’avec moi rien ne filtre.
- Allez, je me jette à l’eau, tonna l’instant d’un éclair ! Mais n’allez surtout pas croire que vous réussirez à me prendre pour une cruche. De toute façon, si je coule, sachez que vous plongerez aussi.
 
Pfffff ! Rien à dire, encore une journée bien arrosée !
 
©Michel Duprez
 
 
 


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