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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 08:00
Elle s'appelle Cerise – Michèle Freud

http://www.gifsanimes.fr/fonds-ecran/fonds-ecran/ecureuils/ecureuils-gifs-animes-1918072.jpg

 

 

 

 

Les papilles de Cerise s'émoustillent

quand elle lèche sa tartine de fromage blanc.

Le regard de Cerise s'illumine

quand il plonge dans les hampes des lupins safran.

Et Cerise, gourmande,

valse dans les bras du vent,

avec les oiseaux et les papillons.

Elle danse sur un rayon de soleil,

à petits pas de funambules.

Elle est heureuse comme un poisson

qui a quitté son bocal pour rejoindre le grand océan.

Cerise rêve : elle est amoureuse d'un écureuil

qui se lave avec de la lumière.

Et la lumière, c'est si léger, si aérien,

c'est comme une spectaculaire cascade de poudre d'or.

Puis Cerise, telle une fée, avec ses longs cheveux blonds

flottant dans l'air parfumé,

court à la fontaine qui « gouttèle » sans bruit,

au milieu de la clairière aux narcisses.

Là elle forme une conque avec ses mains

pour recevoir le précieux liquide et elle déguste,

s'imprègne de cette eau pure aux mille vertus.

Dans le creux de sa paume, il reste quelques gouttes,

qui par la magie du soleil, lui offrent un radieux arc-en-ciel.

Et Cerise exulte, chante sa joie de vivre

et puis elle disparaît tel un être immatériel

qui se volatilise dans l'air frais du matin,

tandis qu'un vent malicieux se met à rire aux éclats… 

 

©Michèle Freud





 

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 07:44
C’est tellement simple l’amour - Denise Bernhardt
 
 
 
 
Quand il vient
Avec des petites sources
Au fond des yeux,
Avec ses mots qui ne mentent pas
Pour dire
L’âpreté de l’attente.
On n’ose le reconnaître
Quand il vient
Comme la promesse du pain
Après une trop longue faim,
Comme la semence impatiente
De féconder la terre,
Quand il vient
Sûr de lui et sans inquiétude
En vous ouvrant les bras.
Alors on ne sait plus
Alors on ne sait pas.
Mais s’épanouit l’ultime rose
Et se déverse le lac
De lait et de miel.

© Denise Bernhardt

Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.




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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 07:37
L’ESSAIM  DES PAS – Luce Péclard
 
 
 
 
A mesure effacer les traces,
Chemin faisant.
Ne jamais disperser les pas,
Les rassembler autour de soi
Tel un essaim d’abeilles vives.
 
Beaucoup d’autres pas nous attendent,
Milliers d’empreintes
En vol léger.
 
Et nous allons,
Vêtus d’échos,
Environnés d’appels nouveaux
Flottant à notre épaule
Comme une houppelande.  
 
© Luce Péclard

Extrait du recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier

 


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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 07:53
LA VOIE LACTÉE DES SOUVENIRS - Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
 
Le séisme a démoli l’Église
où nous avons dit oui
à la visualisation de l’Avenir.
Il a aussi détruit et enterré les archives    
où nous avons signé nos noms.
Ce fut l’aphorisme absolu
de Mère Nature qui à son tour
a ciselé son jalon, et délaissé tout seul
le miracle du Crucifix debout
visionnant ce grand malheur.     
Mais le Sacré-Cœur de Jésus
dans les ruines du cataclysme
vite nous remémore nos croyances.
La poussière passe à travers les nuages,
les pensées s’égarent et s’éparpillent,
mais le Fléau des Cicatrices s’installe
dans la galaxie des souvenirs
qui rumine encore le rejet de l’oubli
dans les décombres du passé.
 
©Nancy Turnier-Férère
(2016)
 
 
 
 
 
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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 08:04
L’aube ne trouve pas... – Victor Varjac
 
 
 
L’aube ne trouve pas
la fenêtre du ciel
les nuages retiennent
dans leurs coquilles noires
les premières lueurs
à peine éveillées…
Le paysage est si faible
face aux paupières
de la nuit qui s’attarde…
Pourtant l’ombre matinale
devient transparente
comme un souffle
effaçant les étoiles…
Les images trop frêles
sont encore enfermées
dans la chrysalide
où dorment les couleurs…
… Qui osera
en cet espace figé
qui osera
mettre au monde
le Jour Nouveau ?...  
 
©Victor Varjac
Antibes, 14 janvier 2013


Extrait du recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume

 
 
 
 
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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 07:57
L’Essaim - Béatrice Pailler
©Dirk Bouts
 
 
 
S’estompe le jour.
S’installe le silence.
Souffle morne et éphémère,
Le voile épais des ombres crépusculaires
S’étend sur la ville mourante.
Loin des sources noires malveillantes,
 Reste dans la lumière.
Car ainsi s’annonce les heures souterraines
 Ces ténébreuses meurtrières.
Souveraine, s’avance la nuit et son éternité.
Animée d’une seule pensée tourmentée,
D’une seule et même troublante faim.
Ruche sanglante qui abrite en son sein un terrible et mortel essaim.
Le chœur noir,
L’angoissante pulsation atonale de la cité foudroyée.
Sous l’empyrée funèbre se module sans fin la mélopée,
 L’appel envoûtant des possédés.
Et la ruche palpitante se gonfle d’un couvain monstrueux.
Tumeur maudite,
Bouche avide qui réclame son dû.
Du gouffre funeste des gorges assoiffées s’enfle la voix de l’essaim furieux.
Enfant vorace et exigent, il revendique les autels noyés d’encens,
Aux nimbes de sang.
Aux cieux grimaçants s’estompe le jour.
La nue grisâtre soyeuse et affamée, ploie sous l’aile des freux.
 
©Béatrice Pailler

 


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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 07:35
TOUT UN PROGRAMME - Michel DUPREZ
 
 
 
 
Mon point de vue à ce sujet ?
Grave, et pourtant, pas question de céder.
Le but n'est pas de gagner,
mais de sortir à tout prix du système
pour savoir si l'on est encore soi-même.
 
Si tu veux en avoir le cœur net,
rame.
Ta mémoire vive,
c'était hier.
Rame
et tu comprendras.
 
Je préconise au préalable un sérieux nettoyage.
 
Pour que tout ce que tu perds soit de retour demain,
que tu puisses à nouveau te remettre à niveau,
enregistre bien ce qui t'arrive
en vue de pouvoir restaurer en toi
les ressources encore exploitables
sans jamais dévoiler tes sources.
 
Sachant que tout poème défaillant
ne résiste pas à l'analyse,
rame, applique-toi sans arrêt à ramer,
pour que mémoire vive et pensée vagabonde,
suite à leur dernier entretien,
ensemble aujourd'hui survivent
en toute co-errance
et, s'il-te-plaît, accorde-moi cette faveur
de crever l'écran de fumée
qui voudrait nous faire croire
que ta flamme, essoufflée,
aurait pu s'éteindre.  
 
©Michel Duprez

 


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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 07:47
Le Vent – Djida Cherfi
 
 
 
J’ai senti passer le vent,
Et je suis inquiète, bizarrement !
Je crois qu’il a emporté le temps,
Avec tous mes rêves d’enfant !
J’ai bien cru qu’il m’arracherait les cheveux,
Mais il s’est contenté de mes espoirs fougueux !
Il a manqué de décoller ma peau,
Avec sa violence de voleur !
Il a pris tout ce qui, en moi, était beau
En perforant mon visage, le dénuant de sa douceur !
Il a emporté mon temps perdu,
Sans m’en laisser le moindre petit bout !
En échange, il m’a laissé des souvenirs,
Pour me rappeler qu’il ne va pas revenir !
En pensant à ses souvenirs,
Je ne peux m’empêcher de sourire !
Sourire qui vient sans qu’on l’appelle,
Comme si le destin se moquait de nous !
Sourire qui s’invite tout seul,
Quand la solitude est au rendez-vous !
Ô, J’ai vu passer le vent…
En emportant la joie et la chaleur !
Il m’a laissé des tourments,
Qui me plongent dans l’amertume et la froideur !
Oui, j’ai vu fuir le vent…
Et je n’ai  pas su l’arrêter !
Il est passé si abruptement,
Qu’il ne me reste plus que le passé !
 
©Djida Cherfi
21/11/2015.  



 
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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 08:06
Recension pour le grand peintre EBAN - Michel Bénard
EBAN«  Hommage 100 peintures. »  Annie Roth éditeur. 3 ème trimestre 2015. (28x23 – 103 pages)
 
«  C’est l’enfance qui retient la mémoire de l’homme. » MB
 
 
EBAN est un artiste dont la démarche n’est en rien anodine. Elle plonge profondément ses racines dans l’humus de la mémoire, des sources originelles, étirant ses ramifications entre une Asie que l’on a quelque peu oubliée aujourd’hui et une vieille Europe qui parvient difficilement à protéger son identité face aux turbulences venues d’une mondialisation effrénée. Faut-il s’en réjouir ? Probablement pas, c’est pourquoi EBAN au travers des multiples facettes de son art poursuit son objectif d’éveilleur et d’humaniste C’est toute l’expérience et le parcours d’un jubilé créateur que nous propose EBAN. Son œuvre   contient l’image d’une ancienne Indochine  qui s’est déjà sublimée et qu’il effleure du bout du pinceau avec toutes les couleurs du ciel et de la terre déposées sur la palette. Depuis son enfance en terre vietnamienne jusqu’à l’aboutissement d’un principe et d’un art révélateur maîtrisé, socle sur lequel s’érige toute une vie.
 
« N’oublie pas d’où tu viens ! » (1)
 
Une œuvre où il grave de la coulée d’un pinceau de soie les empreintes et les nuances de ses rêves. Le grand écrivain et prix Nobel, Gao Xingjian, ne dit-il pas : «  Ton pays est dans ta mémoire, il est une source dans les ténèbres. » 
En effet, EBAN est intimement convaincu que «  La mémoire est source d’énergie » et que «  Seule la mort peut l’envahir. » (2)
Ainsi son dernier ouvrage «  Hommages 100 peintures. » est un engagement en ce sens, sorte d’hymne et appel aux racines. Une nécessité viscérale de faire ressurgir les souvenirs du passé, particulièrement ceux de l’enfance qui se déroule à l’ombre d’une grand-mère protectrice et bienveillante.
Les chemins de l’existence s’effacent peu à peu avec le temps, une vie c’est à la fois beaucoup et bien peu de chose et le meilleur moyen que possède EBAN pour pérenniser cette réalité du rêve et du temporel, est son extrême et sensible talent de peintre. 
Une coulée d’encre canalisera sa colère, une goutte de couleur ouvrira son âme.
 
« Seule la colère silencieuse peut se déverser sur le papier blanc. » (3)
 
Son pèlerinage mémoriel, sorte de parcours informel commence à la pointe du pinceau, où l’enfance est là rassemblant ses songes aux lueurs d’un lampion en papier de riz, l’image d’une grand-mère tendre et attentive revient fidèlement. Mais avant de poursuivre le chemin un arrêt s’impose en mémoire et « Hommage » à cette femme pour en admirer le magnifique portrait annamite au regard profond et déterminé, visage que porte cette beauté patinée des êtres marqués par l’âpreté de la vie, visage aguerri à l’adversité, au charisme pénétrant et encore plus engagé, plus armé pour ce combat humain permanent. Ce n’est plus de la vie dont il s’agit, mais de survie ! Ainsi dans son sillage exemplaire nous pouvons poursuivre notre voyage.
 
 
 
Un village s’endort sous un ciel rose et pourpre, une branche de bambou ploie sous la caresse du vent. Le regard plonge sur les paysages flottants de la Chine. L’enfant est prêt pour un voyage sur la jonque au milieu de la baie de Ha Long.
Les géants minéraux et végétaux se découpent dans les brumes poétiques. Une barque de pêcheur glisse sur l’une des plus belles baies du monde. Quel artiste n’a pas rêvé de lui lancer un défit de la maîtriser sur le grain du papier à dessin ?
Da Nang apparaît soudain, puis Hué avec sa rivière aux parfums et sa pagode céleste. Ninh Binh est là, toute embellie de fleurs et de lotus, le ciel devient mauve, les images s’effacent.
Hanoï ouvre la porte de son Temple de la littérature où se consument les bâtonnets d’encens, de son palais d’été, la cathédrale a résisté au souffle de l’histoire, elle est toujours là.  
Puis soudain se dessine la maison des origines, celle du peuple des Êdes où un regard et un sourire sont toujours présents en «  Hommage » à l’ainée bien aimée.
La route de Buon Ma Thuot est longue et variée, lac, bambous, pagodes oubliées, ciel tourmenté, plantations de café. Ho Chi Minh ville sera le terme de ce voyage au cœur des arbres centenaires et des marchés flottants de Can Tho.
A ce stade nous ne sommes pas dans l’illusion, mais dans les réalités d’une expérience raisonnée. Dans les nuances colorées et le graphisme d’un paysage se déroulent tous les souvenirs d’une vie.
Un signe, une tache, une ligne résument chaque élément du puzzle de l’existence. Ce sont des fragments de lumière qui s’ouvrent sur le monde. Le réveil d’une source endormie, l’envol d’oiseaux migrateurs s’orientant vers le Nord, un arbre qui s’enracine dans le passé.
Sous le pinceau d’EBAN les paysages livrent leurs essences, présentent toutes leurs densités.
Notre artiste force l’admiration par sa maîtrise graphique, l’encre, le pigment, la nuance, vont à l’essentiel. Des signes calligraphiques vibrent sur les clairs obscurs, la poésie résonne en complémentarité, sorte d’enchainement de l’impression à la narration esthétique.  
L’œuvre toute épurée qu’elle soit résume l’acte créateur !
 
« Des pensées et des images qui ont traversé mes rêves…/... » (4)
 
« La peinture est rentrée au cœur de mon monde…/… » (5)
 
EBAN tente de restituer une vie à ses sujets, de les habiller d’une âme.
Peindre les paysages de son enfance d’une manière parfois abstraite est aussi une manière de cautériser ses blessures en mémoire de ce si beau pays qui a tant souffert par l’avide folie incontrôlée des hommes.
Mais pour EBAN la notion de beauté redevient vite une nécessité naturelle.
Quant à être artiste ou poète pour lui, c’est déjà revendiquer son besoin d’amour, d’humanisme et d’oser encore croire en l’homme, c’est tendre tout entier vers son devenir, loin des aveuglements de l’extrême, des fanatismes régressifs et des ignorances obscurantistes.
L’art est un long chemin de silence qui donne à l’homme les clés d’accès à sa métamorphose.
 
©Michel Bénard
Lauréat de l’Académie française.
 
(1) Extrait de – Par Chemins – 2009.
(2 & 3) Extraits de – Hommage- 2015.
(4 & 5) Extraits de – Empreintes de rêves- 2008.
 
 




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Recension pour le grand peintre EBAN - Michel Bénard
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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 07:45
Soleil Rouge - Ode
Création Ode©
Œuvre en titre : Soleil Rouge de Michelle Bigot©
 
 
 
Par ma fenêtre au vitrail
Le soleil rouge de cette fin octobre
Se lève radieux
Crée des traînées de lumières multicolores
Dans l’atelier
 
Il fera beau et chaud ce jour
La neige va bientôt arriver
 
Dans ce fort silence et la beauté
Coule hiver comme été le fleuve
Que je remonte de mémoire
Avec toi et les oiseaux
 
~*~

Et je regarde ta photo
Ton sourire
Tu ne risques pas de mourir
Sous le masque de l’indifférence
 
Ton regard plein de lunes
Chargé de souvenirs terribles
De lointains pays
De joies, de chagrins
Tes yeux pensifs aux multiples blessures
Et ton front soucieux
Je te regarde

Partout, le flot humide du sang
Quémande aux odeurs d’avenir rêvé

Le Fleuve joue sa vie
Comme nous
Comme tout ce qui encore vit
Corps submergés de désirs et de liberté

Je m’attarde à tes lèvres pulpeuses
Où je viens y poser les miennes
À ton beau visage que j’ai envie de croquer
Je ferme les yeux
Te rejoins
Je pose ma main dans la tienne

Oh ! Tu n’as plus l’allure de tes trente ans
Mieux encore, tu as toute la beauté de l’aube en toi
Tu as la mine de l'enfant
Qui ne veut qu’être aimé
Après tant d’années de solitude

Si tu savais combien je t’aime

L’injustice se fait si belle
Aux bons offices de l’amour

~*~

Et le soleil rouge éclate
Dans le déversement du jour
L’automne est suspendu
Rempli d’océans de joie
Tel un corps immense qui se réveille
À l’heure bleue, au chant premier

Pour nous
 
©Ode
 




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