Photo issue du blog le Monolecte d’Agnès Maillard pas d’alto sans archet pas d’arc-en-ciel sans soleil pas de colombe sans roucoulade pas de voûte sans pilier pas d’amour sans corps à corps pas de flamme sans étincelle pas de femme sans écrin ©Claude...
Photo : « Promenade du matin Kamouraska » de Ode© Petit matin gris Sous la pluie bienfaisante et Chaude de mai Le jardin fleuri Sourit D'être détrempé Luxuriante nature Ravissement de l'âme Et moi, j'emplis mes yeux De tant de Beauté ! Petit matin-silence...
Telles deux étincelles D’un même élan Prenons notre envol Vers des terres promises Propices à l’éclosion de jeunes fruits Juteux à l’envi, Profitons des ailes d’un vent complice, Sereinement traversons les lueurs laiteuses De nuages hostiles Et pourfendons...
Collage de Michel Bénard© texture tactile des mots qui se froissent et déchirent leurs coutures aux plis sombres de la phrase acide mentholé des mots qui vibrent en manque de lèvres pour qu’existe la salive d’un baiser arides courbures des mots que piétinent...
Jonathan Wolstenholme – Pour voir certaines de ses autres créations, cliquer sur la photo Pendant qu’il devient Lui, ou qu’elle reste Elle, on dirait qu’une vision au regard critique et donc forcément bien réelle, tantôt bienveillante, tantôt mal à l’aise...
Christine Ellger - Pour visiter le site et faire connaissance avec l’artiste, cliquer sur la photo Ce qu'elle fait de beau, la Marie, c'est du bonheur. Oui elle crée du bonheur avec un bout de ciel bleu, un chant d'oiseau, une feuille, un caillou, une...
« Fleur du désert », Max-Jarova© Pour une caresse de toi Je m’ouvrirai comme le fruit Du plaqueminier Sous ta bouche éperdue Qui se gorgera de sucs A la pulpe vermeille. Ta langue abeille, Affolée de nectar M’emportera au paroxysme Où j’en appellerai...
Pascal Laurier Quand l'herbe est jaune au bord des routes Et que novembre a balayé Les tout derniers feuillages, Reste la nostalgie Du jour qui rétrécit. Les nuits se réinstallent Au creux des ombres violettes, Et parfois resplendit au ciel Le jet poignant...
Jules Fellens - La Ronde des Sorcières Au rythme endiablé de leurs pieds nerveux, elles virevoltent devant les flammes jusqu’à l’épuisement. Crépitement dans les regards. Impudique sarabande La chaîne, enroulée à leur taille, effleure hanches et pubis,...
www.lire-les-notes.com J'AIME trop votre DO et surtout votre RE QUAND LA MI que je suis, vous mets sur un soFA. VOUS êtes SI sure en donnant un "UT MAJEUR" ! ROUCOULEZ maintenant, le chef vous prend au SOL... « Délire » en acrostiche avec des notes de...
VAN GOGH Le Vieil Homme triste - 1890 Comme une chanson triste… Au carrefour des tristessesAlors que je ne voyais plus d’issueTu es soudainement apparueAvec ton allure de princesse… Il était temps, je m’enfonçaisDoucement dans les ténèbresDe la solitude...
Photo J.Dornac© Sur un petit sentier caillouteux, je marchais, disponible, en éveil, aux aguets. Je m'arrêtai pour regarder les plantes qui poussaient dans un vieux muret de pierres sèches : doradilles, capillaires, vergerettes, nombrils de Vénus, cymbalaires,...
« Blewu ! » Chante Angélique Kidjo Chanteuse noire, déesse béninoise En hommage aux tirailleurs sénégalais... Si lointaine, si exotique, cette paix Qui nous prend et nous quitte si vite C'est un rêve éveillé d'oiseaux de feu Survivants et assoiffés d'azur...
là se distendent les précipices en ces lieux de mémoire l'on a serti un anneau titanesque de béton et de larmes porte-à-faux sur nos vertiges ces noms infinis désormais reliés en alphabet unique pour amis et ennemis implacable destin d'une famille filigrane...
Par-dessus les couleurs, les langues, les lettres, les chiffres, par-dessus tout ce qui fait la vie d’un Homme, il existe une disposition du cœur et de l’âme... Il n’est pas faible d’accepter que chacun puisse penser différemment, bien au contraire......
Tu es celui que je nomme A travers l’innommable Fils de ceux que la mer a portés Dans le ventre suri des négriers Pour les jeter en pâture aux planteurs Mes mains ont masqué ton visage Qui a souffert mille vies, Et ta bouche qui a chanté la mort Au fond...
Photo : titelouveblanche.skyrock.com Tu cours après l'amour Comme la louve après le lièvre Au cœur de la sombre forêt. Tu sens son odeur qui t'appelle Et sans jamais le rattraper Tu t'essouffles, tu en perds haleine Orgueil, force et volonté. Ton cœur...
dans la blancheur d’un été et le neuf du couchant quand la lumière de l’âme devient le seul flambeau attendons le signe de l’aube et la simplicité de nos mots ©Christophe Pineau-Thierry Extrait du recueil : Sentier débutant – PhB éditions Voir en fin...
Jonathan Wolstenholme – Pour voir certaines de ses autres créations, cliquer sur la photo Les mots sont les passeurs de l’âme Nous les cherchons parfois Nous les trouvons souvent Mais ils ne se laissent pas faire Les mots, Ils ont leur mot à dire Les...
Capricieux et instable, Tels sont les moyens virtuels De la bulle internet. Je suis emprisonnée Dans cette nébuleuse informe, Une geôle sans murs Où tout peut arriver, Où l’on frôle sans cesse La catastrophe générale. Vite, que je m’évade Vers mon éternité...
On s’est baisés un verre Puis deux Puis le chiffre ne compte plus Puis on s’est bousculés À rebrousse poil Sur nos idées Pas très élaborées Sur la vie, l’amour, la mort Et on a failli pleurer En se quittant Quand on a senti Sourdre La grande Émotion...
Imagination, onde violoncelle, de folle magie. Je dis : « Imagination » et je crée des châteaux sur la voie lactée. Je deviens nuage, genêt ou liseron, oiseau, peuplier. J'invente des histoires abracadabrantes, mais où la beauté, une beauté vivante s'incruste...
"Persiennes vertes" Albert Marquet - 1944/1946 A ses persiennes tout juste entrouvertes, nos souvenirs de défroqués, une étreinte qui s’effiloche comme un drapeau usé par les vaines révérences du vent, deux-trois mouchoirs pendus sur une corde à l’italienne,...
Le monde est à l'envers, le monde va de travers, le monde est fou, fou à lier les ailes du condor, à crever les yeux des arbres, démantibuler les forêts, détériorer la terre et l'eau et l'air et les légumes et les fruits et les abeilles. Pardon alouette...
« Lilith », par John Collier (1892) Désirée, désirante, inconnue, reconnue, femme-salamandre qui attise, défie, obsède émerveille. Imaginée, respirée, envisagée, dévisagée, déesse-mère, première femme, n’étant pas née d’une côte, comme celle qui m’a succédée....