La colombe de la paix de Lydie Godbillon Émissaire de la planète paix Il est temps poète, Debout à la proue de ta nef Relève haut la bannière de l’amour À l’effigie du cœur, Il devient si difficile d’égrener la douceur Sur les fumerolles sournoises Se...
Maintenant que ta voix s’est tue, Tout en moi redevient silence. Et ne reste en mon cœur, Qu’une faible lueur, Comme ces bougies de couleur Qui vacillent le soir, Au bord des tombes Mais dans l’un de ces mondes Etranger à nos lois, Je suis près de toi,...
Au jardin, les topinambours Sont massés dans un angle, Comme un carré du moyen-âge, Toutes piques dressées Lentement abaissées Sous le poids de l’averse. Au sol un hérisson trottine Parmi les guerriers immobiles Il pleut des hallebardes, Tout dégouline....
©Patrick Galibert photographe professionnel Dans la Paix Il n'y a plus de souffrance De pensée offensante, La peur a disparu, Le temps ne compte plus... La quiétude est là Docile et ronde aria, Horloges et clochers Se sont arrêtés Laissant l'éternité...
Photo www.rtbf.be je suis entré comme un païen, admirant en secret ta beauté de jade, ses flammes pâles ou trop intenses m’appelaient d’entre les buissons, mais je marchais près de toi avec l’arrogance de celui qui est seul. mes pas pesaient trop lourds...
© Sara K. Byrne Les feuilles rôdent autour de la maison et la nuit silencieuse passe un bras noirci derrière l’œil pâle du paysage qui marche à tâtons dans le bois… son visage s’est refermé quand l’horizon n’a plus tiré de traits sous le ciel indécis…...
©Tableau d’Eliane Hurtado Le printemps crie son arrivée Les arbre bourgeonnent, explosent leur sève C’est le mois des affrontements. Des jonquilles de toutes parts... Mais non, ce ne sont pas des jonquilles Qui ont poussé dans les rues parisiennes De...
Œuvre de Louis Delorme Combien de maillons différents pour que la chaîne des bipèdes aboutisse à l’homo sapiens ? Mais tout n’est pas fini nous prenons juste rang, entre le passé jusqu’à nous et le futur d’autres êtres qui sauront prolonger cette marche...
Œuvre de Michel Charvet O toi le chasseur Qui se plaît à tuer Ce que tu appelles une bête ! Sache qu’avant tout C’est un être vivant Pas moins digne Que tu ne l’es ! Ton illusoire force Ne tient qu’à la balle criminelle Qui se trouve dans ton fusil Dérisoire...
Jaillis hors le Néant, songe docte et vital, Unique ex-Nihilo, vrai tour de passe-passe, Ont surgi, belle astuce et les ères, l’espace, Prémices de Futurs au message fœtal. En l’absence de tout, pas même d’un fractal Elargi de l’antique au point qu’il...
Plus je descends la route Et plus le lac s’enfonce, Englouti dans le paysage. Les Alpes qui le bordent En deviennent géantes Et soudain menaçantes. A pleines dents elles mordent La chair azurée du ciel. C’est le grand rire des montagnes Qui savent leur...
les guerres impunies leurs silences falsifiés nos révoltes sous les bottes ces harangues de sous-chefs tes espoirs qu’ils effilochent combien d’enclumes au purgatoire ? ©Claude Luezior Extrait du recueil « Mendiant d’utopie » aux éditions L’Harmattan...
Un silence cri de violenceDéchirant la nuit à la lueur fadeD’une flamme qui fléchit.Hier le soleil se faufilaitEntre les branches séculairesD’un univers singulierEt les âmes légères bruissaientAu souffle d’une brise bénieComme une caresse du cielQui bercerait...
Martine Passion Photos, voyage au pays de la lavande Je voudrais dire l'été avec des mots jaunes de soleil et de blé, avec des mots d'azur, des mots-couleurs, des mots-musique, des mots tout ronds comme une cerise, juteux comme une pastèque, sucrés comme...
La maire de Chanteloup-Les-Vignes a partagé sur Twitter la photo du chapiteau incendié, samedi 2 novembre 2019, dans le quartier de la Noé. (COMPTE TWITTER DE CATHERINE ARENOU) Le pire des suicides est intellectuel. La vie à fait de vous des hyper-arriérés...
Au parvis de la liberté se bousculent : rois aveuglés de convoitise, bouffons tout droit nourris à la cour des miracles. L’impératrice, escortée par les bateleurs, glisse sur les poussières de lune et des nains couverts d’emplâtres inutiles clopinent...
Louis Janmot Toutes les voix aimées, Au monde ou disparues, Habitent mon écoute Sans discontinuer. Chacune à son tour S’élève en soliste, Floraison audible Aux accents multiples. J’emporte en tournée Ce chœur ambulant Sur toutes les scènes Où je me produis....
Œuvre de Vladimir Kush Dans la roulotte vagabonde le rêve nourrit l’espérance… en secret il entre dans le cœur sec d’un homme enchaîné à l’ignoble matière et dépose une mèche de lumière dans son corps statufié… Ô Rêve plus éphémère que la vie tu dessines...
Aux Forêts-Citadelles, le soleil est un banni, la lumière une pénitente en sursis. La futaie s’obsède de silence. Dans la pénombre, au sein des déliquescences, des tiédeurs lacustres, sommeille la descendance du Serpent ; sentinelle du monde qui enserre...
N’ayons pas peur des mots. Les siens ne sont d’ailleurs pas si différents de ceux que nous employons au cours de nos échanges quotidiens, même si les nôtres ont l’air beaucoup plus candides et donnent l’impression de couler de source. Pour tout vous dire,...
©Lydie Godbillon Les temps sont fastes pour mon blog de poésies. Un nouvel auteur, Lydie Godbillon s’ajoute à la liste. Nous la connaissions pour ses magnifiques tableaux, j’en ai publié plusieurs avec divers poèmes d’autres poètes. C’est donc avec beaucoup...
QUE reste t-il du temps où buvait mon ardeur,L’automne est déjà là qui souffle ma jeunesse,HIVER, noirceur et froid m’attendent en frondeur,EST-ce donc le début pour mon ultime messe ?LONG tapis déroulé, givré tout en splendeur, MON pas va vers l’autel,...
quand l’écorce de l’océans’ouvre et s’abandonnec’est la marée qui errejusqu’aux falaises de nos passions quand les franges de l’horizonplissent rides et fièvresc’est l’éclair qui aiguiseles feux sur nos frontons quand les draperies du refluxéchancrent...
À l’étal de l’été, L’eau s’est dissipée. Sur la pierre Faille sèche Un lacet de souille : Robe aux teints des glaises, L’humide laitance nacre les pierres. Le soleil vergète la roche La vie emmurée Et la lumière Goutte à ses flancs Pleure sa chair. Au...
À l’étal de l’été, L’eau s’est dissipée. Sur la pierre Faille sèche Un lacet de souille : Robe aux teints des glaises, L’humide laitance nacre les pierres. Le soleil vergète la roche La vie emmurée Et la lumière Goutte à ses flancs Pleure sa chair. Au...