10 octobre 2018
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Pour une caresse de toi
Je m’ouvrirai comme le fruit
Du plaqueminier
Sous ta bouche éperdue
Qui se gorgera de sucs
A la pulpe vermeille.
Ta langue abeille,
Affolée de nectar
M’emportera au paroxysme
Où j’en appellerai à tes rêves
Pour apaiser mes embrasements.
Ainsi je pourrai te bercer
Dans l’onde inversée de l’amour
Où je te perdrai à mon tour
Parmi les plaintes et les gémissements
De nos démesures.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
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