La reine Élisabeth de Grèce par Philip de László en 1925 Dédié à Sa Majesté la reine Élisabeth de Grèce, née princesse de Roumanie Vous mettiez tant de grâce, à vous abandonner quand du peintre la trace, ce portrait a laissé D’un mouvement...
Photo en titre : « Marée montante à Des Aulnaies » de Ode © Le beau temps, la pluie Le soleil, le temps gris Cocktail monotone ~*~ Tes longs silences Ces heures sans dormir Tu deviens l'exilé de ton corps Et pourtant, le bonheur semble gagner tes lèvres...
poetesenberry.over-blog.com Dans L’onirisme imprévu D’une parenthèse de vie, S’imaginer pouvoir un jour Se situer en marge du temps Pour écrire l’infini du poème, De l’univers capter l’énergie, Se laisser porter en un fol envol, S’inventer l’indicible...
tu m’as dit tes angoisses : qu’une volée de jours insère l’inéluctable parmi nos interstices pourtant cet amour idolâtre le dernier avant la camarade nous paraît diamant noir aux rayons hiératiques tu crains que les lunes perses pâlissent à l’heure des...
Photo Roland Souchon Lorsque vient décembre aux ailes d’une mésange Mésange bleue aux reflets de jade, tu es caresse au frimas de décembre Oiseau aux rectrices et rémiges de ciel ardoisé, ton duvet vert anisé retient le parfum du noisetier Le bandeau...
« Dans le parc de veltrusy » - Antonín Slavíček, impressionniste tchèque (1870-1910) Déjà les feuilles envolées Achevées les symphonies De cuivres et de pourpres majeurs… Seul un soleil blanc Aveugle les nuages Et glisse sur les branches nues Un frisson...
Photo J.Dornac© Ils peuplent les forêts, ils bordent les chemins, Transmettent la mémoire où l'homme se recueille. Ils parlent un langage étranger à l'humain, Ourlé de chants d'oiseaux, de bruissements de feuilles. Du chêne séculaire au séquoia géant,...
Un ange passe… Il suffit que tu me regardes avec tes yeux de biche pour que je prenne aussitôt mon élan et me demande encore à quoi ça sert de nier que, depuis toujours, je suis ton fan le plus fidèle. Or, chaque fois qu’un ange passe, on dirait que le...
Ouvrir un livre, toucher les pages, sentir l'odeur particulière du papier, tout cela est un acte d'amour. Le livre nous fait découvrir des paysages inconnus, d'autres peuples, d'autres façons de vivre. Il nourrit, distrait, il apporte espoir et force,...
J’ai voulu, avec la laine de l’espérance être tisserande du bonheur folie Au creux de mes paumes réunies je n’ai gardé que larmes utopie J’ai voulu avec les fibres de mon désir tisser le lit de l’amour erreur Au fond de ton être impénétrable Tu as cassé...
Effet miroir - Tableau peint par Eliane Hurtado© Les rayons du soleil Ne dispensent plus de brillances intenses Les atomes porteurs de secrets Se cachent dans l’azur céruléen Loin de l’ignorance des hommes. Mystérieuse déchirure Entre les nuages Permettant...
Photo J.Dornac© Déméter et Perséphone éploient leurs senteurs sur l’ourlet herbacé. Pétrie d’azur, d’argile et d’humus, une main s’approche et rêve d’efflorescence. Dans sa robe ensoleillée, une abeille s’invite chez la fleur en doigt de gant d’une digitale...
Nu – Dos, peinture de Nadine Amiel© Tôt ce matin Aux frissons de l’aurore, Un rayon de soleil Divin effaçait Les dernières lueurs de lune. Il réveillait de tièdes nuances Sur vos lèvres lisses et nacrées, Il s’offrait palpitant Au seuil de votre tiédeur...
Fleurs au Chalet Bleu, de Ode© Que sont ces jours passés dans la lumière tant de vœux embrassés claire prière De pleines souffrances terrassées hâve ruisseau en parfums brisés en morceaux Que sont les jours blessés à mon âme, la lisière de ses chants...
Imbécillité crasse des humains avec leur amour de la guerre – photo INRAP: fureur-meurtriere-neolithique-achenheim Surréalistes jeux de mots, jeux de vilains ? Pour déclarer la guerre, naguère : Insultes, provoque à Sion, flèches, coutelas, cris d'olifan...
Dessin de HéricK Gamin, je regardais passer les vieux Ceux qui avaient trois fois vingt ans Ou un peu plus Souvent, leur embonpoint Les précédaient C’était même à cela et leurs habits gris Qu’on les reconnaissait… Je ne sais pas ce qui s’est passé Je...
L’étreinte d’Egon Schiele Au creux d'une plage nous avons dormi tant de nuits d'été... La vie nous aimait Tout près de nos coeurs chantait le vent bleu à l'odeur de feu aspergé de mer Seul un cri de mouette rythmait nos soupirs Un grand tamaris couvrait...
Les amoureux de Vence - Marc Chagall Tu es mon pays païen Aux courbes alanguies Et douces comme les collines Je suis l’herbe sous tes pieds La rosée sur tes seins Le vent léchant ton ventre velouté Tu es Terre Je suis Eau Nous sommes le désir fertile...
Homme, tu ferais mieux de les ouvrir, tes yeux ! Tu verrais que tu cours à ta perte prochaine ; Désensable ton crâne et mesure la peine, Et la tristesse aussi, que tu dois faire à Dieu. Tu ne respectes pas ce qu'ont fait tes aïeux, Tu te mens et tes mœurs...
www.terresacree.org Nous nous tricotons d’un côté et nous détricotons d’un autre. Homme, tu es en train de soigner ton suicide Jour après jour, tu détruis le monde vivant ; Mais de quoi te nourriras-tu les jours suivants Quand il ne restera que des plaines...
Jérôme Bosch, détail du Jardin des Délices Doucement la vie s’approche sans même nous toucher comme une illusion d’espace ou un prodige qui dresse son frémissement de jours au regard hirsute et trompeur… Pas une seule fois la terre nous confie ses enfants...
Il y a une évidence A ce que le soleil Soit dans le ciel...... Pourtant, je l'ai vu dormir sur un lac... Y-a-t-il une chance Pour qu'"un plus un" ne fasse plus "deux" Juste pour que nous soyons heureux ? L'addition est paradisiaque... Il y a une évidence...
Peinture de Béatrice Gaudy Les traductions en occitan limousin et en italien sont de Béatrice Gaudy Un nom prédestiné pour souffler Non le chaud ou le froid mais sur d’infinies distances la lumière millénaire d’une terre N.B. Frédéric Mistral (1830 -1914)...
Le non-dit remplit tous les vides Entre les mots trouvés Et les sons perdus. Il se révèle à point nommé, Quand nul ne cherche plus A l’apprivoiser. Face à lui, le non-advenu Reste tapi dans l’ombre, Sans appel possible, Ses trésors à jamais enfouis, Vérités...
C’est un noir de nuit sans lune, Voici les voix de la colère Voix en tourment D’un peuple d’hommes Dans le tunnel de la réclusion. Liberté trahie Vérité travestie, Le peuplier expirant étire sa ramée sacrée En quête d’un signe d’éclaircie Mais le ciel...