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21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 06:24

 

 

 

Homme, tu ferais mieux de les ouvrir, tes yeux !


Tu verrais que tu cours à ta perte prochaine ;


Désensable ton crâne et mesure la peine,


Et la tristesse aussi, que tu dois faire à Dieu.



 

Tu ne respectes pas ce qu'ont fait tes aïeux,


Tu te mens et tes mœurs ne sont pas des plus saines :


Tu crois aller devant, tu restes à la traîne


Et tes engagements ne sont jamais sérieux.


Homme, tu ferais bien de les ouvrir tes yeux.



 

Tu saccages les mers et tu souilles les plaines,


Tu détruis la forêt, maison la plus ancienne


Où tes pères vivaient, sans doute plus heureux.


Les arbres, tu les fais disparaître à la chaîne.


On ne dénombre plus tes effets désastreux,


Tes défigurations s'observent en tous lieux.


Tu verrais que tu cours à  ta perte prochaine,


Homme, si tu tâchais enfin d’ouvrir les yeux.



 

Tu voudrais bétonner des tours jusques aux cieux


Car ton orgueil n'a point de bornes, rien ne freine


Ta folle prétention, ni tes rêves odieux.


Tu multiplies les gaz de serre dangereux


Pour la survie de tous et, sans la moindre gêne,


Tu laisses tes déchets polluer ton milieu.


Homme, tu ferais bien de les ouvrir tes yeux.


Tu verrais que tu cours à ta perte certaine

 

Tu mets à mal les sols, en semant trop de graines,


Qui sont stérilisés de manière pérenne


Les abeilles ? perdues ! ça n’a rien de glorieux.


Ainsi qu’une liqueur, tu distilles la haine,


Tu fais de l’armement l’industrie souveraine


En pensant que tu seras toujours victorieux


Ne vois-tu donc pas que ta démesure est vaine 


Et si tu continues, à la planète bleue,

Tu ne manqueras pas de faire tes adieux.




 

Cependant, celui qui s’attaque à la misère,


Ceux qui par charité sauvent des malheureux


Et celui qui combat l’incendie volontaire,


Celle qui se dévoue dans un milieu scolaire


De défavorisés ; ceux qui vont près des gueux  


Porter de la chaleur et le pain nécessaire,


Ceux qui parlent d’amour au chevet de leurs frères,


Ceux qui vont en Afrique et soignent des lépreux


Font que tout peut changer et comme Dieu espère,


Voir demain le bonheur s’installer sur la terre,


Il attend, pour intervenir, encore un peu :


Il sait que tout, même le mal, est éphémère ;


L’homme finira bien par les ouvrir ses yeux


Et il se donnera un avenir radieux  

 

©Louis Delorme   

 

 

 

 

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commentaires

J
Écris-tu encore des chansons Louis sur notre pauvre condition humaine?....pauvre car trop souvent malmenée <br /> Jpaul
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  • Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...
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