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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 08:21

 

4saisons-3.jpg

http://sandys.over-blog.fr/45-categorie-10767391.html



Tu es mon seul pays,
Mes champs et mes collines
Et dans leurs interdits,
S'affairent mes rapines.

Toi mes quatre saisons, mes printemps mon automne,
Mon été , mes hivers, en eux je m'abandonne !
La terre oubliera-t-elle en un temps ses saisons ?
Tu restes à jamais, mes constantes moissons.

Mon amour te dévêt,
Ma caresse t'habille,
Ton coeur est toujours prêt,
Que j'accoure et te pille.

Toi mes quatre saisons, mes printemps mon automne,
Mon été , mes hivers, en eux je m'abandonne !
La terre oubliera-t-elle en un temps ses saisons ?
Tu restes à jamais, mes constantes moissons.

Je surprends dans tes yeux,
Dont le ciel doux chavire,
Cet appel précieux
Qui m'invite au délire.

Toi mes quatre saisons, mes printemps mon automne,
Mon été , mes hivers, en eux je m'abandonne !
La terre oubliera-t-elle en un temps ses saisons ?
Tu restes à jamais, mes constantes moissons.

En toi ce qui me plaît :
C'est bien ta différence…
Tu guettes mon forfait,
Rêvant à son offense.

Toi mes quatre saisons, mes printemps mon automne,
Mon été , mes hivers, en eux je m'abandonne !
La terre oubliera-t-elle en un temps ses saisons ?
Tu restes à jamais, mes constantes moissons.

Ma Mie entre en chanson,
En ma chanson de geste,
Ne lui dis que ton nom…
L'Amour fera le reste !

Toi mes quatre saisons, mes printemps mon automne,
Mon été , mes hivers, en eux je m'abandonne !
La terre oubliera-t-elle en un temps ses saisons ?
Tu restes à jamais, mes constantes moissons.

© Claude Gauthier



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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 09:48

 

Les-mots-pour-dire-l-amour_article_main.jpg

© Phil Moore/Flickr



ah ! j'ai le mal de toi ! mais me plaît que ne cesse
la morsure de feu dont toujours il me blesse,
cette langueur d'amour qui me ramène à rien,
cette sans-cesse-mort où je me sens si bien.

tu es mon seul pays, mes champs et mes collines,
mes brocards et mes ors, mes refrains, mes rapines,
tu es mon pain, son sel, mes eaux et leur soleil,
mon réel jusqu'à l'aube et mon rêve au réveil.

la nuit c'est en secret cette autre part de vie
que tu portes en toi, pour que l'âme ravie
je la cherche et la trouve en la quête d'amour,
façon de m'accomplir en attendant le jour.

il te plaît, je le sais, que je te fasse offense
en nos duels secrets. otages sans défense,
nous nous restituons l'un et l'autre sa part,
gages, dons ou dépôts, échanges nus, sans fard.

qu'es-tu soudainement ? s'il advient que le monde
plus tard, doive être lu par un oeil qui le sonde,
il verra quelque part la lumière d'un feu :
celui de notre ensemble inscrit dans cet aveu.

sois mon immensité. et laisse moi te boire
quand tu penches ton sein et je n'ose pas croire
que ta sente s'entrouvre en livrant ta cité...
je goûte de l'Amour ses goûts d'éternité.

t'enfuis que je te cherche et déjà je te trouve,
car tes ardeurs ont su sous ma cendre qui couve,
étonner de leurs jeux mon automne surpris,
avalanches d'été dont il se veut épris.

songerais-je à partir ? un souffle de ta bouche
me devient une chaîne et je reste à ta couche,
aussi longtemps qu'il plaît à ton désir vainqueur,
que j'aille lui conter les voeux clairs de mon coeur.

© Claude Gauthier



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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 09:20

 

DSCN8175.jpg

http://ventsdouest.over-blog.com/categorie-12149548.html



Savoir ce que vaut l’aune,
Craindre l’élan trompeur que masque un vain émoi,
Et quelque fort douteuse soit la faune :
Se méfier, d’abord de soi.

- Mon oncle, la nature, est vraiment merveilleuse -
Dit le jeune persan - accomplie en tous points,
Tant la Providence a, soucieuse
Voulut, nous prodiguer de soins !
Je viens, dans l’air léger d’en goûter la caresse,
D’en humer les parfums, chaviré par l’ivresse
D’exister. Ebloui dès le petit matin,
Par un décor fait de rosée ;
De chants d’oiseaux… lors me vint la visée,
De m’aller à la terre investir à temps plein !
-Si je t’ai bien compris, séduit par la campagne,
De vendange en moisson s’y veut fixer ton cœur ?
Je formule des vœux, que le ciel t’accompagne,
Dès lors qu’être manant doit assurer ton heur.
L’enfant ravi s’en va, d’autant qu’aucune alerte
De la part du parent n’en tempéra l’esprit,
Au prétexte possible d’une perte.
Ainsi, mektoub… c’était écrit !

Or, faut-il y voir un signe
Le même jour, à ciel couchant,
L’enfant pubère et dans la même ligne,
Se porte chez son oncle et confesse touchant :
- Ô frère de mon père,
Toi qui depuis toujours recueilles ces secrets,
Cachés à mes parents - ce qui ne leur va guère –
Avec mes sentiments je me trouve en procès
Tant un événement vient de changer ma vie… !
- Tu renonces aux champs, ce n’était que lubie… ?
- Non pas ! Mais écoute plutôt. Dans ce bazar
Où nos familles font couramment leurs emplettes,
Inimitable lys parmi mille toilettes
Je l’aperçus. Ô le charmant hasard,
Juste-là, fille du ciel tombée, et si belle,
Plus que ne fût jamais l’aimable tourterelle,
J’en tremble encor, mon oncle… prends mes mains,
Son aisance, son tour, d’épices ses parfums,
M’ont imprégné sans que je puisse
M’en défaire et cet émoi
Qui me chantourne au cœur, n’y vois pas caprice !
Je la devine assez, toute faite pour moi !
Est-ce un aval nouveau, celui d’une autre chance ?
Quand dans le même jour, matin naissant,
La nature m’émeut, puis à peu de distance,
Mon âme voit, se trouble et bouillonne mon sang !

L’homme d’âge sourit, qu’amuse le jeune homme,
Tout en lui fait théâtre ; en somme
Sa peau deux fois s’éprend, six heures ont suffit,
Flanquant l’avant, l’après, du soleil au zénith,
Pour qu’un charivari dupe l’âme immature.
Elle s’engage à fond sans n’avoir rien pesé,
Et l’absente raison fait déjà forfaiture…
L’aîné sait qu’en l’état, pour le moins abusé,
Ne servira de rien de tempérer le drôle,
Sachant depuis toujours que plus rien ne contrôle
Les fulgurances de l’humeur,
Quand un leurre pourvoit pour piéger un cœur.
Trop de serments d’une heure à l’autre,
Laisse à penser que l’étourdi
Fut-il loyal, le bel apôtre,
Aurait besoin des bons conseils d’un efendi.

L’oncle prudent : - Sans t’aller faire offenses :
Quelle heure était-il donc t’égayant dans les près,
De la même façon quand celle à qui tu penses,
S’empara de tes vœux… Que leurs apprêts,
Aient su par la grâce de francs mystères,
Subordonner d’un coup pour jamais tes repères,
Semble-t-il, c’est à l’aune d’un rien
Que je te recommande et sans perte de bien,
De filtrer ces amours neuves, au temps,
Dont le tamis d’un jour prévient les imprudents.
– Tout va… - Ecoute-moi, pour ta gouverne,
Ce temps que je te dis n’est jamais baliverne,
De l’horaire il s’agit, qui fait ou qui défait
Le chant du rossignol pour un âne qui brait.
- La nature au matin se paraît de l’aurore,
Quand j’en goûtais la recréation
Revivre ce moment et toujours et encore,
En quoi me reprocher cette dévotion ?
Quant à celle entrevue à peine, face à face,
En cette après-midi, chatoyante au soleil,
Son aisance, son ris, en un instant fugace,
M’ont convaincu de leur vermeil !

Le seul avis que je vais me permettre,
Si tu veux sagement en visiter la lettre,
Sera, d’éprouver bien la valeur de ton choix,
Qu’à grand dam il ne tourne en un chemin de croix.
A l’heure où tu la vis, va donc à la campagne,
Où tu gagnas les champs, assiste à son lever :
Ce qui dans les deux cas, pourrait fort t’éprouver,
Car tout passe si vite au pays de cocagne !

L’on ne sait si l’enfant y trouva son profit…
Mais prévenir est l’art majeur d’un bel esprit.

© Claude Gauthier



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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 08:29

 

La-porte-de-l-Amour.jpg

https://www.elishean.org



quel est ce temple noir,
que j'ouvre, et dont le rose
m'offre son ostensoir,
m'invitant... si je n'ose ?

c'est la porte. le seuil
où complice ton âme
descend, jusqu'à l'écueil
que lui forge ma flamme.

je sens en tes bassins,
se mouvoir tes fluides
et parmi leurs satins,
savante, tu me guides.

à même tes parvis,
aveu secret d'une onde,
c'est la chair de nos dits
que mon amour féconde.

quel est ce temple noir
au séjour éphémère,
au mystique pouvoir,
où renaît ma chimère.

© Claude Gauthier



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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 09:29

 

P1010102.jpg

http://dentelle-et-fil.over-blog.com/article-dentelle-arc-en-ciel-suite-et-fin--39501048.html

 

 

                                                    (pensé pour toi )



  De pierre en pierre en vol discret
De ronds pigeons à tire-d’aile,
Tout là-haut cousent un ourlet,
Parmi des chemins de dentelle.

Ils font leurs jeux de rayons d’ors,
Dans la lumière qui surfile
Les mille traits de leurs essors,
Au gré du temps bleu qui défile.

Le long tissage en ses atours
Mêle aux granits - trame terrestre -
Du ciel à visiter les jours,
L’intention claire et rupestre.

Ainsi dressés les ostensoirs
Par la main de quelque génie,
Humbles, cèdent leurs grands pouvoirs
Aux choses simples de la vie.

Parmi les vols de pigeons ronds
Où le désir des dieux serpente,
Entre pierres et rayons blonds,
Un ange blanc trace une sente.

CLAUDE GAUTHIER©



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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 07:36

 

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© Egon Schiele. L'étreinte des amants.



L'angélique inconnu dans un mouvement tendre
Recueille entre ses bras, la belle à son éveil ;
L'ivresse en son calice, étonnés vient les prendre
Et verse du nectar sur leur baiser vermeil.

C'est un esprit d'amour qui se penche sur elle,
La presse, la conduit jusqu'au ravissement,
Elle cède, répond au long battement d'aile
Ce gage énamouré du plaisir qu'elle y prend.

L'Amour se reconnaît dès lors qu'ils sont ensemble,
Se captive et se mêle aux séjours du mortel
Et dans l'instant superbe où chacun lui ressemble,
Il donne à leurs aveux, comme un goût d'éternel.

© Claude Gauthier



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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 07:05

 

baiser-penche.jpg

http://www.commentembrasser.fr/anepasfaire.html



Dans tes cheveux en ruche où ton œil fait l’abeille,
Poudré de ces pollens qui sentent bon l’amour,
S’affûte l’aiguillon de ton regard qui veille,
De ton regard aimant qui guette le retour

De mon prochain baiser. Il survient et se couche,
Brûlant oiseau d’ailleurs, comme un héron blessé,
Juste au creux délicat, au coin là, de ta bouche.
J’y bois tout l’imprévu de son parfum froissé

Et quand discrètement j’en goutte la fragrance
Un vœu toujours nouveau réveille mes désirs,
Me pousse à l’abandon aux termes de l’errance,
Quand ma vague à ta berge invente nos soupirs.

© Claude Gauthier



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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 08:15

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http://blog.aufeminin.com/blog/seeone_415480_8768175/Le-chemin-de-ton-coeur/mon-amour-je-t-aime



Que veut dire le temps en trônant sur son aire
et dont l'urne coiffée étouffe les rumeurs..?
Que m'importe..! Je suis le vase funéraire
où ton souvenir veille et berce mes clameurs.

Viens, prends ma main, suis moi, j'ai choisi pour te dire,
mêlant à des soleils les vagues d'océan,
Ces bronzes éternels où coule cet empire
de mots brandis dont l'arc nous tire du néant.

Ainsi ta coupe est pleine où revient mon calame,
reprenant maintes fois le chemin de l'enclos,
Que la pensée encore, puis encore se pâme,
à force que le chantre y cisèle ses mots.

Où se tient le secret et faut-il qu'on le dise,
ne vaut-il pas plutôt n'en point franchir le seuil,
Le coeur s'en accommode et fait sa friandise,
d'éviter tels aveux où s'annonce un écueil ?

La nuit s'avance et rien parmi les ombres lasses
n'entend par conséquent de souffles emmêlés,
Peut-être es-tu venue et pourtant dans ses nasses,
ma main n'a pu saisir que songes ravalés.

Le jour est là timide et se cache en l'aurore,
te laissant rafraîchir une mèche à ton front,
Que mon soupir n'a pu de si loin qu'il l'ignore,
l'avoir froissée au point qu'il s'y voie un affront.

Ce poème est à toi, je t'en cède l'histoire,
dont l'imaginaire a de quoi s'y abreuver,
Sans dépit, sans remords et ne crains pas d'y boire,
aussi longtemps qu'on a la chance de rêver.

© Claude Gauthier



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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 06:46

 

puertoelpoyo_pelerin.jpg

http://niombrenilumiere.forumgratuit.org/t911-il-etait-une-fois-sur-la-route



Tu partis à l’appel d’un exil pèlerin…
Aujourd’hui revenu, retrouve féodale
L’ombre d’antiques jours égarée au dédale
De tes jeux oubliés et leur complice écrin.

Peut être ressens-tu le douloureux chagrin,
D’avoir si loin porté ta fuite et son scandale ;
Pénible est le bourdon, te blesse la sandale,
Arrachés l’un et l’autre au pays mandarin.

Ramassant les débris d’une illusoire trêve,
Laisse aller tes regrets comme vague à la grève…
Annonce-toi ! Mais crains, avant de battre l’huis :

De découvrir hélas, au-delà de la porte,
Entre un séjour obscur et sans plus d’eaux au puits,
Un lit défait et froid, près d’une lampe morte.

© Claude Gauthier



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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 06:49

 

Arcimboldo_Automne.jpg

© Arcimboldo



Dans un vallon où dort le temps,
Au loin, la grand-route oublieuse,
D’une main sobrement lieuse
La vigne coud, verts ses sarments.

Depuis, l’ourlet de souche en souche,
Se vêt de sang outre maints ors,
Et que s’enflamment les décors
Quelque incendie y met sa touche.

A quand le chant de l’échanson
Pour célébrer la grappe hôtesse
Gavée, où dort d’une promesse,
Ses kirie eleison ?

Dis-moi, pays, la tienne vigne
Dont je te sais un rien jaloux,
De son nectar champêtre et doux,
M’en sers de droit un trait insigne !

Hélas, ce vin jamais ne verse,
A chaque pied plus d’une fois,
Tant c’est le sang d’heures d’effrois,
D’enfants tombés à la renverse.

Ce champ joli trop virginal,
Cache la plaie en sa plénière
Menterie avant la dernière,
Sans trop jamais de point final …

© Claude Gauthier



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