6 mars 2012
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08:27
© Création de Ode - « Testament de Pénélope » sculpture de porcelaine.
Les mots que j'écris s'accumulent
Les mots que tu me dis aussi
Nous en ferons un opuscule
Opus de notre vie
~*~
Nos âmes ondulatoires
Nos pensées oniriques
Font de nous
Des amants complices
~*~
Tes ailes d'organdi
Légères et fragiles
Affrontent les vents
Allument le feu de mes yeux
~*~
Le déplacement ondoyant des vagues
La beauté des îles des mers du Sud
N'égaleront jamais la beauté de ton vol stylé
Mon bel oiseau aux ailes de nacre
~*~
À la croisée des ogives
Nous nous sommes rencontrés
À la croisée des chemins
Nous nous sommes aimés
~*~
Pendant que tu oeuvres à tes structures
J'œuvre à mes créations, mes sculptures
Ces mots, je les écris pour toi
Je dessine tes lèvres à la noblesse d'un baiser
~*~
Au parachèvement du jour
ma lampe allumée, penchée
sur ta photo, je t'écris ces mots :
Tendresse, tu me manques !
~*~
Comme l'oiseau en saison froide
j'émigre de mon corps
je n'ai plus faim, plus soif
que de toi, qui viendras au printemps
~*~
Sentir ton parfum sur mon cou
ton souffle sur mes lèvres
tes bras m'enveloppant
odeurs de passion et de dune
~*~
Je veux être ton Odalisque
comme dans le tableau de Ingres
Dans le portrait de ta vie
je m'abandonne entière
~*~
Tu es l'Alpha et l'Omega
tu es mon tout, mon homme à moi.
Je suis tes Amours de Ronsard,
ton Ode à toi
~*~
Tu es l'opale de ma vie
mon diamant brut
le soleil de mes nuits
ma soif infinie, mon amour
~*~
Mon bel ami de l'Intemporel
venu des grands espaces
scribe de talent
viens que je nous dresse la table
Nous ne serons que nous deux
pour convive, pour que l'on vive
notre amitié post-moderne
Vite du champagne ou un Sauternes !
De nos liens tissés depuis la Nuit des Temps
nous nous délecterons comme des amants
de l'Antique
du Paléolithique
de la Magna Dea
et de Gaia
Tout capter du cosmique
du réel
de l'irréel
du rêve, même,
pourvu que tous les deux
on continue, on s'aime
de cet amour amitié,
bonheur d'éternité
Mon âme, mon ami
~*~
Créations imaginaires
corps imaginaires
draps imaginaires
amours bien réelles !
Illimité l'imaginaire
inépuisable l'imaginaire
merveilleux l'imaginaire
je t'ai rêvé et tu es venu.
~*~
Tu te réveilles un matin
tu prends ta plume et du papier
à ta table tu t'assieds
les mots apparaissent
sur la feuille blanche
s'alignent comme par magie
plein de sens, de sensualité
d'érotisme, rempli de tes fantasmes
Tu écris si bien ami
À ton destin tu ne peux échapper
Magna Dea te surveille
te protège, t'éclaire
Elle est là ne l'oublie pas
laisse glisser ta plume
laisse couler les mots
que la Grande Déesse t'inspire
abandonne-toi pour qu'un jour
je puisse de nouveau te lire
~*~
Si peu de temps dans ce corps
Si longtemps dans l'esprit
Si peu de temps pour t'attendre
Viens vite de t'en prie
Je suis la Terre
Tu es le Ciel
Jumeaux primordiaux
Recommençons le Monde !
~*~
Du fond de la Mémoire
d'aussi loin que l'on retrace,
nos âmes se rappellent,
nos mémoires ne se souviennent.
Archétypes, mémoire collective
le disque mou, rempli de tout
et de riens, embrouillé, dépisté
codé, décodé, crypté
Nos peurs, nos craintes
nos blocages affectifs
nous empêchent d'avancer
de créer, briment notre liberté.
Les empêcheurs
les importuns, les censeurs
dehors, vite !
Débarrassez le plancher !
~*~
Quelqu'un, quelque part
pense à moi, je le sais, je le sens
Quelqu'un, quelque part
me fait cadeau de sa pensée
Merci la Vie !
Je ne souhaite que d'être aimée
~*~
Les blés ondoyaient dans les champs
Nous nous y sommes couchés
Nous nous y sommes aimés
Nus, dans l'or des blés
~*~
Nuit de pleine lune claire
Lustres milliardaires
Éclairent nos pas
De promeneurs solitaires
~*~
Que vienne le jour
avec le soleil-renaissance
et mes amours naissantes
au palier de ma vie !
~*~
© Ode
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Ode
21 février 2012
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05:41
© Création de Ode - « Testament de Pénélope » sculpture de porcelaine.
Entre deux sommeils,
l'écriture
Entre deux soleils,
sculpture, peinture
Entre deux réveils,
toi, mon amour
~*~
Largue tes amarres
au cœur de mon âme
avant que le temps
ne me prenne entière
que les voiles embarquent le ciel
que le quai de mon amour
ne soit enfoui sous le sable de la plage
~*~
Nos amours marines
au goût de sel
préparent les grands voyages
au-delà de la mer océane
~*~
Dépassées les frontières de l'abandon
je parcours mes jours et mes nuits
à attendre qu'exultent
nos amours grandissantes
~*~
Ce ventre enfiévré à tes mots
peut souffrir mille maux
dans la seule espérance
que tu reviennes de ton errance
~*~
La faim exaspère ma chair
Mon art dévore mes énergies
Tes mots me ramènent à la santé
Je ne crains pas la famine
~*~
Tout est bouleversement
Dans le ciel de tes yeux
J'y vole, je m'y noie, je te bois
Ma vie en est toute retournée
~*~
La page blanche du silence
de nos amours-distance
a été griffonnée par nous
à l'encre sympathique
Langage encodé
Mots gardés secrets
Cryptés à jamais
~*~
Vole bel oiseau des montagnes
jusqu'à l'espace haut des neiges éternelles
Vole, être ailé
le soleil te réclame
~*~
L'oiseau vise la cible
pour ne pas improviser sa chute
De ses ailes majestueuses,
il pointe vers le sol
Magnifique puissance de la descente
~*~
Je bois le vin nouveau
du feu des entrailles
de la terre, des cépages
tortueux et anciens
Transgresser la soif
pour la seule aventure
de t'aimer
~*~
Les plages de l'aube
emportent la fatigue
de nos corps épuisés
de tant de jouissance
Survie de la nuit
~*~
Tel un Picasso
Formes insérées
Je me sculpte à toi
Oeuvre bicéphale
~*~
Sublimer en un langage sibyllin
Comme runes obscures
Comme lunes à rebours d'étoiles
Je garde mon mystère
~*~
J'exulte de bonheur
à la seule pensée de ton visage
J'exalte de toute mon âme
à la seule pensée que tu m'aimes
~*~
À l'infini du point de fuite
il y a la plage,
les galets de l'enfance
Itinéraire des grands oiseaux
À l'infini du point de fuite
il y a toi le mystère
perdu dans le magma
du chaos primitif
À l'infini du point de fuite
il y a l'initiation
Grandeur de la Connaissance
des secrets révélés
~*~
Nos grandes nuits blanches
à s'aimer, enveloppés de rayons de lune
Vermeille clarté, nous volons
comme dans un tableau bleu de Chagall
~*~
À ta fontaine, j'étanche ma soif
À tes fleurs, je me parfume
Dans tes hautes herbes, je t'aime
Dans tes nuages, je rêve
~*~
À l'ombre de la stèle du Temps,
portant des runes d'antan
des puissances occultes
protègent les amours interdites
À l'ombre de la stèle du Temps
une prêtresse veille
à ce que s'accomplisse le Jour
de la Grande Révélation
~*~
De nos amours-frontières
À l'extrême limite du désir
Je vois poindre de l'ombre la lisière
Des jours et des nuits torrides à venir
~*~
Silence, plus un mot
écoutons le cri des vagues !
Savourons ce langage
qui chante nos origines !
~*~
© Ode
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Ode
14 février 2012
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08:24
J'adresse mes remerciements particuliers et chaleureux à Ode qui m'offre l'exclusivité de la publication des "Petit
Recueil". Voici le premier des 7.

© Création de Ode - « Testament de Pénélope » sculpture de porcelaine.
Nous aimer à la lampe de la lune
fanal lumineux
qui éclaire nos nuits
et installe les jours
Sentir monter la marée
à bout de ciel
à bout de souffle
à goût de sel
La nuit est de braise
le jour est de cendres
Rêvons de la renaissance
de notre source d'enfance
~*~
La rouille ne viendra jamais à bout
de la mémoire,
de notre mémoire-palette,
embellie de l'arc-en-ciel
des jours-désirs et de nos folles nuits
~*~
Un oiseau donne naissance à la lune
Un oiseau amincit mon chagrin
Un oiseau m'ouvre le chemin des étoiles
Un oiseau m'annonce que tu seras là demain
Géométrie lunaire
Topographie des lieux
Voilier à la mer
À l'horizon de nos feux
Une étoile filante
Faisons un vœu !
~*~
Un nom sur nos amours
Couvrez-moi de votre ombre
Aimons-nous mon amour
Même dans ces jours sombres
Le silence est de feu
à force de distance
et d'espace
La tourmente en mon corps
Seul un orage fort
saura calmer ce brasier
~*~
L'homme penché sur sa source
parachève son œuvre
sous la lampe de nuit éclairée
Que vienne le jour
pour admirer l'œuvre achevée
Ne jamais se reposer
toujours rester en éveil
La création n'attend pas,
elle
~*~
Mes amours dureront
jusqu'au nœud de ma mémoire
L'enfant en moi est la garantie
de la permanence
~*~
Soleil-mémoire
Paroles éclatées
Pensées-tiroirs
Le feu de ton regard
Le puits de tes yeux
Source bleue
Jaillissante fraîcheur
Limon d'espérance
~*~
Je te coucherai
au creux de mes mains
pour voir ton visage
plus près de mon amour
Je te noierai de mes eaux
afin que l'éternité
n'épuise jamais
notre joie d'aimer
~*~
Le volcan de mon amour
- Lave à mouler mes hanches -
Est aux formes de la naissance
De nos liens éternels
De nos amours charnels
Le brasier d'une naissance
L'enfance se fait jour
L'amour se fait chair
Naissance des mots
Beauté de l'attente
~*~
Ferme les yeux
Mon adoré !
Ferme les yeux !
Revis en pensée
Nos passions
Nos cœurs tendres
Nos corps en action !
Ferme les yeux !
Aimons-nous
À distance !
L'amour est la réjouissance
de la chair
habitée par l'absence
~*~
Toutes mythologies
Toutes légendes
Cherchent figures
À saveur de mémoires
À hauteur de rêves
Et de Vies
~*~
Au niveau de l'hiver
À la hauteur de la mer
Le soleil cherche l'oiseau
Ouvre large son arc-en-ciel.
Au-dessus des prés blancs
Vole l'Harfang des neiges
~*~
D'octobre à mai
le temps est passé
comme un vol d'oiseaux
~*~
En attendant que tu arrives
je dormirai sur le seuil du soir
Remonte le courant
que je sente ta main
recommencer le monde
~*~
L'interdit a des goûts de désir
d'intenses plaisirs
Jours et nuits en sursis
de délire, de passion
Transgressons !
~*~
Marchant dans la bourrasque
à rebours de nos amours défendues
fragments d'éternité
sous les ailes de l'Oiseau Vermeil
~*~
Ma vie à bout de souffle
tombe dans l'abîme
de vos bras aimés
Elle tombe à bout de semence
dans vos aime-greniers
© Ode
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Ode
7 février 2012
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/2012
07:51
Œuvre en titre : « Rêver la nuit » infographie de Ode©
Tant de lunes ont éclairées mes nuits
Tant de lunes sont venues attiser
Les braises de mon ventre blanc
Mon ventre chaud à faire fondre
Toutes les neiges de mes ans
Je t'appelle dans le rayon qui filtre
Mon corps te réclame
À ta source même
La flamme bleue de tes yeux
Allume l'éternité et fait refleurir
Nos incertaines étreintes
J'appelle les plaisirs de l'amour
Pour la seule joie d'aimer
S'allonge la nuit sur le rouge
De mon ventre de feu
Mon cœur ne chôme pas
Je suis l'amoureuse de l'amour
Et je brûle sous les braises ravivées
Réveillée par le rêve que je fais de toi
Entends-tu monter en toi le désir
Entends-tu monter la musique de mon âme
Et j'arrive à la hauteur de ta flamme
Continuer le rêve
Achever le poème de chair et de sang
Jusqu'aux berges
De son interminable blancheur
Ode©
Joliette, ce 4 mars 2010
« Dans l'Univers Imaginaire de Ode »
Poésie et Arts Visuels
http://zodode.5.50megs.com/
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Ode
31 janvier 2012
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08:49
Œuvre en titre : « Lui, Elle et la rose » infographie sur un dessin au pastel de
Ode©
Laissez-moi seule
Laissez-moi seule avec lui
Laissez-moi être le bois
De ses vieilles armoires
Laissez-moi être sa mer
De magie et d'écume
Laissez-moi être son Fleuve
Qui coule en ses veines
Laissez-moi être sa plage blanche
La saumure de son soleil
Laissez-moi être la glaise
Qui le sculptera
Laissez-moi être la toile
Sur laquelle il me verra
Laissez-moi être l'aquarelle
Devant laquelle il se pâmera
Laissez-moi être sa chaleur
Quand il pleure à en épuiser les étoiles
Laissez-moi être sa fleur
Qu'il respire en rêvassant
Laissez-moi être le feu
Qui guérit sa nuit
Laissez-moi être sa brûlure
Dans ses envies d'aimer
Laissez-moi être sa prière
Lors qu'il s'agenouille et crie
Laisse-moi être le baume de son âme
Quand il a mal à son humanité
Laissez-moi être la chair du poème
Celui qu'il lit et sans cesse relit
Laissez-moi être ce chant
Qui le porte à la création
Laissez-moi être sa mer porteuse
Des continents vacillants dans son vent cosmique
Laisse-moi pleurer son matin
Afin que la fleur fasse naître son soleil
Et être l'ombre qui le suit chaque jours
Laissez-moi... Laissez moi
Regarder l'envers du miroir de son cœur
Où il écoute l'Oiseau de la première heure
Laissez-moi le veiller jusqu'à l'aube
Jusqu'à la rencontre de nos soleils, de nos lunes
Jusqu'à ce qu'il prenne mon âme dans ce morceau de pain
Jusqu'au silence complice qui embrassera mes paupières
Laissez-moi, laissez-moi seule avec lui
Dans le silence infini de mon sang
... Là, tout au fond de moi ...
Ode©
Joliette, ce 18 mars 2010
« Dans l'Univers Imaginaire de Ode »
Poésie et Arts Visuels
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Ode
24 janvier 2012
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/01
/janvier
/2012
07:51
© Constance-Marie CHARPENTIER
L’absence vide
Attendre sans plus rien attendre
Regarder le jour qui passe
Le temps qui fuit
Hier, j’étais petite
Je savourais la vie
La savoure plus encore
Présence
Elle porte ton nom
Le soleil joue à cache-cache
avec les nuages silencieux
qui se fondent avec l’oiseau
Des canards se font entendre au loin
Tout est vert, jaune et bleu
Autour de moi
Tout est lumière
Solitude nue
Indécente
Presque
Je viens briser le silence
j’en ai le désir
très fort
M’entendre écrire
M’écouter penser
M’écouter me taire
Aucun regret
Si ce n’est
L’absence
de tes lèvres
d’où ne viendra plus
un mot tendre
Toi l’Oiseau blessé
Restera de toi
Tes Mots
Ceux que tu nous as laissés
Et tu es là
Absence
Tu te souviens
De l’île
Comme je me souviens
De tes sables
Où tu es enfoui
à jamais…
Je prends soin de ma Maison de Mots
et de leurs sens
Je les aime
comme tu les aimais
avec passion
Il faut qu’à la pierre luisante
de la marée basse
On se souvienne
Que l’on écoute chanter les mots
qui s’alignent
comme les vagues
qui remontent
remonteront
jusqu’à marée haute
engloutiront la pierre
cracheront les mots sur la berge
pour que tu les lises
et que tu te souviennes
d’où tu viens
où tu es
et où tu vas...
Écoute le vol de l’Oiseau
il te guidera
le long du Fleuve
jusqu’à l’Atlantique
Tu y ramasseras les galets
pour en faire des statues
Tu les nommeras
de tes noms originels
tu t’y retrouveras
te reconnaîtras
Bien au delà du Rêve
Tu verras la rose s’épanouir
Tu flotteras au-dessus des plaines
et des battures
En cherchant à atteindre l’horizon
que jamais tu n’atteindras
Mais tu atteindras la rive
et la sente qui te conduira
en tes lieux
Nous tournons en rond
Autour de la terre
Depuis la nuit des temps
C’est la quête
Et les Gardiennes du Temple
T’ouvriront enfin leurs bras
…
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
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Ode
17 janvier 2012
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07:37
http://www.egypte-ancienne.fr/exposition_grand_palais.htm
O pierres millénaires
Pierres qui parlent
Enfouies sous les mers
Terres anciennes
Submergées par les ères
O pierres à fouler
Avec amour et respect
Marcher sur l'Histoire
Vous écouter parler
Raconter vos Cités
O pierres à sculpter
Laissez la peine à la Lune
Aux étoiles millénaires
À la mesure du Grand Dôme
À la hauteur de rêves
O pierres de l'imaginaire
Venez vers moi
Du fond de vos temps
Que mes yeux s'émerveillent
Que de vos bleus, vos roses
J'en écrive la prose...
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
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Ode
10 janvier 2012
2
10
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/janvier
/2012
08:25
© Ode
L'Univers, la Vie et sous les Cieux
À vol d'Oiseau, la Terre
Les Océans se font taches bleues
Les Étoiles de leurs pointes les éclairent
Au grand jour, sous le Soleil sauvage et brûlant
Visions de parcelles terrestres
L'île boisée abandonnée des Amants
Là où flottent des odeurs sylvestres
Et de longs bras de sable à perte de mer
Dans le silence immobile des battures altières
Entre vent et vagues, le combat des forces mugissantes
La Clepsydre du Temps,
Des Amants perdus, compte les heures
Du fond des millénaires
Elle annonce les retrouvailles des Solitaires
Ainsi pour eux la fin du Grand Chaos
Le fil d'Argent qui les relie
Apporte enfin son écho
Dans la traînée de poussières d'Étoiles
Que le Vent porte jusqu'à eux
La Déesse de l'Amour met les voiles
Renaissance des Amants de l'Arc Sidéral
De l'Univers poudré à la Source qui ruisselle
Aucune mort, aucune vie ne leur a été épargnée
Du grand Mystère du Cercle Rouge
À l'interminable attente où plus rien ne bouge
L'hyménée est enfin consumée
Dans le feu du ruissellement des corps de nuit
Ainsi, ils ont retrouvé de leur âme la claire pureté
L'Amour, par décret d'origine, s’élèvera-t-il comme aux jours premiers, à hauteur de la parole créatrice ?
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
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Ode
3 janvier 2012
2
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/janvier
/2012
08:07
© Lydie Godbillon
Au désir des jours
M'attendras-tu, amour ?
Au jour des moissons
Seras-tu là, amour ?
Aux soleils des étés aimés
Nos regards, malgré les saisons passées
Seront-ils fibules à nos hanches
Et saisons nouvelles ?
Nos jours ne regarderont-ils jamais plus en arrière
Nos nuits ne seront-elles plus que de feu
Irons-nous au Fleuve y baigner les étoiles
Et bercer la lune couchée sur les vagues
Embarquerons-nous sur le voilier aux ailes blanches
Jusqu'à l'île verte des désirs
Marcherons-nous côte à côte sur la grève
Cheveux au vent des amours complices
Dénouerons-nous les rubans des pudeurs antiques
En offrande aux Fleuves de nos vies
Nous laisserons-nous aimer par la terre
En hommage aux labours féconds
Le bonheur voudra-t-il venir avec nous
Porté sur les ailes des oiseaux fous
Irons-nous au petit matin jusqu'au Fleuve
Pour entendre remonter le silence
...Irons-nous...
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
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Ode
20 décembre 2011
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20
/12
/décembre
/2011
08:31
http://www.linternaute.com/voyage/amerique-du-nord/instants-poetiques-sur-le-saint-laurent/figees-dans-la-glace.shtml
Je cherche des morceaux d’âme
Sur un bateau de neige
Pris dans la glace
Sur les rives du fleuve
Je cherche des morceaux de ciel
Étouffé derrière l’avalanche de nuages
Dans la saison lumineuse
Aux écritures anciennes
Je cherche des morceaux d’enfance
Camouflés dans les courtines du Temps
Dans la blancheur des bancs de neige
Où glissent les traînes sauvages
Je cherche des morceaux de fleuve
Perdu sous des monceaux de glaces
Dans l’attente de l’hirondelle
Même si elle ne fait pas le printemps
Je cherche des morceaux de toi
Égaré dans mes tempêtes, mes poudreries
À la dérive de mon regard
Telles, des anges, les amours de nuit
Je cherche des morceaux de moi
Sur les ailes des Oiseaux de froidure
Qui volent au-dessus
Du vitrail blanc des hivers
Je cherche des morceaux de nous
Oubliés dans les Archives des Ans
Par delà les sables et les glaciers fondants
Avec la peur au ventre, de les retrouver...
Et je cherche...
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
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