2 octobre 2012
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07:30
Infographie de Ode©
Venu du sud, un vent fort et rouge
Couvre mes neiges blanches
Un vent de guerre et de sang
Mon voisin est armé jusqu'aux dents
Il menace, il hurle sa haine
Je l'entends d'ici, dans ma plaine
Venu d'Orient, un vent fort et rouge
Remue mes neiges blanches
Un vent de haine et de sang
D'armes destructrices son bras est fortifié
Il guette, il vocifère sa colère revanche
Je l'entends d'ici, dans mon étendue blanche
Venus de partout, des cris de paix
Font écho sur mes neiges
Je les entends d'ici, raisonnent sur mes congères
Il se fait tard
O fragile victoire
Des nuits de feu, de flammes et de cendres
Il a neigé de la neige rouge
Le froid tapis est raisiné
Calice qui déborde
Rouge du sang des innocents
Et mon corps a la couleur du poème
Sur le champ de bataille des neiges tombées
© Ode
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Ode
18 septembre 2012
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06:59
http://chriscmoi.blogspot.com/2009/08/la-nuit-des-etoiles-filoutes.html
À mes amis enfin retrouvés...
Nous nous sommes rencontrés
Nous nous sommes reconnus
Faits de la même étoffe du pays
Tissés des mêmes terres défrichées
Raccommodés de nos écorchures
Fils et fille de Gaia
Amitié
De nos vies, terres brûlées
De nos souvenances en nos chairs
De nos mémoires-tiroirs, marqués
Au fer rouge des bourrasques
Nous nous sommes retrouvés
Nous nous sommes reconnus
Amitié
Elle transcende les passions
Fondues en nos âmes
Réjouies de nos retrouvailles prévues
Elle nous conforte, nous apaise
Illumine les attentes de l'esprit
Nourriture des cœurs
Amitié
Elle est de chêne
Elle résiste aux gros temps
Aux grains et chagrins de la vie
Elle est d'arc-en-ciel
Elle n'est pas cette flamme
Dans les yeux des amants
Elle participe des Temps éternels
Amitié
Elle est braise qui réchauffe l'âme meurtrie
Des périlleux naufrages de la vie
Elle est baume sur les plaies ouvertes
Elle est rires, présence, joies partagées
Elle est l'Oiseau qui chante à l'heure bleue
Amitié
Ode©
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Ode
4 septembre 2012
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07:32
Photo et infographie de Ode
Lui
« Je vous écris depuis l'aurore
Ici, le temps est à la pluie
Auprès de vous, tout dort encore
Dites-moi si la lune brille
Dites-moi si, d'entre vos rêves,
Il en est que je fais aussi
Si comme moi, quand ils s'achèvent
Il vous en vient la nostalgie
Je serai là dès votre aurore
Pour recueillir vos premiers mots
Ils sauront me charmer encore
À six heures au-delà des flots
Je vous écris depuis l'aurore
Et vous attends comme un cadeau... »
~~§~~*~~§~~
Elle
« Je me suis levée à l'aurore
À l'heure bleue,
Avant même que l'oiseau chante
Avant même que le Soleil d'Or
Dise au croissant qui m'enchante
De faire place au jour, encore
Les poètes font les mêmes rêves
Se rencontrent derrière le miroir de nuit
Au réveil, se souviennent, joie sans trêve
Et un brin de nostalgie,
Les fait prendre la plume
Pour inscrire le rêve
Et chasser l'ennui
Je suis là, dans votre journée déjà avancée
Pour m'épancher de nouveau
Vous offrir mes mots, tel un bouquet de rosée
Tendres moments à partager
Douceur et puissance des mots
J'ai reçu, telle la lumière dans le silence du matin,
Votre bouquet de mots et vous dis : « À demain ! »
© Ode
22 octobre 2001
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Ode
5 juin 2012
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06:44
© Paul Delvaux
Sous les landaus d'Étoiles
Les Amants Symboliques
Font l'Amour du bout des doigts
Un Ange se laisse porter
En son Ciel étoilé
Depuis plus de mille ans, tant d'années !
Et les Amants Symboliques
Se frôlent du bout des lèvres
Au-delà du Temps et de l'Espace
Pour se rejoindre en plein Ciel
Telle une traînée de feu
D'or et doux comme le miel
Une nouvelle Étoile apparaît
L'Étoile des Amants Symboliques
Autour d'Elle
De très petites lumières scintillent
Larmes sur leurs joues qui ruissellent
« De tes yeux coulent des larmes de rosée
Mon aimé
De ta bouche, un mot :
Amour !
Toi qui m'éveillas
Dans la blancheur de mes nuits
Souriante de plaisir sous tes caresses
Je frissonne comme la campagne
En mes reins
Que le vent creuse
Sous ta rafale amoureuse
Je suis au comble du bonheur
Il fait froid dehors
Mes mains se réchauffent à ton corps
En cette Nuit enchantée
Un son de clochette perdue
Au loin entendue
C'est la Fête des Fées
Pour nous
Amants Symboliques
Tu me frôles du bout des doigts
Du bout des lèvres
De la pointe du cœur
Et tel l'Ange, tu m'enlèves ! »
Ode©
Son site : http://zodode.5.50megs.com/
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Ode
22 mai 2012
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06:24
© Henri Fantin-Latour
Tu m'aimes ou tu crois m'aimer
Toi le rêveur et de la femme l'amant
Tu veux ta tête poser
Là où ma rune est cachée
Entre mes Gardiens tant désirés
Je m'abandonne à ta rêverie
Je m'abandonne tout simplement
Je m'ouvre à toi, telle la mésange bleue, ses ailes
Je m'offre à toi sur l'autel
Des sacrifices délirants
Des anges tombés de Charybde en Scylla
Aux déités les plus anciennes
Nous participons des noces païennes
Les plus belles, les plus primitives
Dans la Beauté des Symboles Sacrés
Je suis la Fée du Soleil Couchant
Rituels nocturnes, envoûtements
Je t'appelle, ma voix tu entends
Je suis là, te sers mes appas
Mais n'oublie pas, je suis aussi la Wacca
Dans un tourbillon de caresses
De gestes d'amour et d'ivresses
Nous spiralons dans le Temps
En corps à corps subtils
Reliés par le Fil d'Argent
Soyons humbles, vivant ce Mystère
Car nous sommes de la Terre
Soyons nobles mon ami
Car nous émanons aussi des Étoiles
Baissons du Temple le voile
Aimons-nous !
Ode©
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Ode
8 mai 2012
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07:03
© Lydie Godbillon
Je reviens à ta rencontre
Celle des Âmes
De la création et de la Nature
Je sais que tu m’attends
Comme j’ai la hâte au cœur
Et au corps de te retrouver
Brises de sable et de grands flots
Vagues brûlantes de vent
Où le désir se dérobe et se renouvelle
Sans cesse
Le poète me l’a dit
Tu es mon Amant
À l’heure où le Soleil
Passe tout entier de l’autre côté des persiennes
Pour laisser place à la nuit
Je plonge mon corps dans tes eaux
À la hauteur de mes hanches embellies
Sous le regard bleu de la Lune
Et, balayant toutes les lois
Nos eaux se mélangent
Pour donner naissance
Aux Étoiles
Que je porte en ma chair
Au sein de ta Terre féconde
Je suis celle qui fait
Couler les mots
Dans une douce étreinte
Au bouche à bouche de l’Amour
Je suis celle qui fait pousser tes fleurs
Aime tes arbres et leur ombre
Derrière les mots que j’écris
Tu es là, toujours
J’entends le Verbe de ton Âme
De poème en poème
La marée monte et descend
Ce sont les battements de ton cœur
O sentir ta présence dans la chair du poème
Comme l’Amour qui se lève
Au passage de l’Oiseau
Folle passion, délire de Feu
Étreinte infinie du Désir
Je suis celle qui court après la Vie
Avant que le Temps ne lui fasse Signe
Qu’il est temps de retourner aux Origines
Je suis fille de la Voie Lactée
Née d'une Étoile Filante
Fécondée par toi
Mon Fleuve...
© Ode
9 juin 2010
« Dans l'Univers Imaginaire de Ode »
Poésie et Arts Visuels
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Ode
24 avril 2012
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07:15
Création Ode© ( « sreca » de Prudnikoff © )
Si on s'aimait, dis ...
Tu crois que l'amour serait au rendez-vous ?
Tu crois que nos toujours
Ne nous joueraient pas de tour ?
Si on s'aimait, dis ...
Et, pas seulement en mai
Que ça serait merveilleux
D'être d'Éternels Amoureux !
Si on s'aimait, dis ...
Comme nous serions heureux !
À chaque moment
À chaque instant
Que le feu brûle en nous
Que montent les fièvres des âmes
Que nous atteignons des cimes
Jamais atteintes
Par delà les continents
Les mers, les océans !
Si on s'aimait, dis ...
Toi mon amant, mon amour
Ma passion, mes toujours !
Viens, viens près de moi
Te réchauffer le corps et le cœur
Ne compte plus les heures
Chaque seconde vécue
Nous appartient
Viens !
Si on s'aimait, dis ...
Prenons une part d'Éternité
Elle nous est offerte
Dans son écrin de nuit
Toi ma perle des soirs
Ensilençons-nous
Plus un mot
Écoute
Que c'est beau !
Si on s'aimait, dis ...
Que nous déposions aux pieds de nos Amours
Des gerbes de fleurs sauvages
Des odeurs enivrantes
Des parfums nouveaux
À nos âmes désirantes !
Si on s'aimait, dis ...
On se le dirait !
Tel l'oiseau chante
Tel le papillon vole
Telle la fleur s'offre
Si on s'aimait, dis ...
On se le dirait,
Dis ?
Ode©
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Ode
10 avril 2012
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06:46
© Création de Ode - « Testament de Pénélope » sculpture de porcelaine.
Aimons-nous mon amour
Sans s'occuper de ce qui se passe au-dehors
Ainsi de la mer en furie, des tornades qui grondent
Aimons-nous mon amour
Ma chevelure ne craint ni le vent, ni orages
protégée par tes bras enveloppants
Aimons-nous mon amour
Autant que nous le pouvons
le temps file,
il ne faut pas que nous le perdions
~*~
Nos amours sauvages
comme chevaux de Camargue
Blanches, blanches
comme la mouette du berger
Bleues, bleues
comme ciels sans nuages.
Ne feront que grandir
à la verdure des prés
~*~
Je suis ta conquérante aux seins de neige
ta nymphe sortie de son cocon de laine
ta muse aux nuits de veille
ton feu de bois d'érable
Je suis celle qui t'aime
à l'heure de ta chevelure argentée
~*~
Poser ma tête sur ton épaule
Me reposer sur toi
Toute ouatée dans tes poils si chaud
Ton corps sentant bon la dune
Qu'il fait bon dans tes bras entourée
Mon jardin aux essences odeurs
Ma forêt de joie et de bonheur
Mon vent si doux
Ma mer si calme
Mon phare
~*~
Mes lèvres tressaillent à tes baisers
Mes tresses se défont sous tes ardentes caresses
Tremblante dans tes bras
Tu m'emportes loin
Me fais voir des mondes inconnus
Me fais vibrer à des sons nouveaux
Me fais devenir étrangère en mon corps
Émigrée de l'extase nouvelle
~*~
J'aime ta belle folie contagieuse
tes rires d'homme enfant
Ton enthousiasme, ton ardeur,
la création est ta sœur
Tu es Amour
~*~
Telle la rose sauvage
se frayant un chemin dans le bitume,
je veux à force de vouloir,
m'épanouir au soleil, ouvrir grandes mes pétales,
offrir mon calice à la face du ciel bleu.
En liberté je veux m'ouvrir,
je suis une rose sauvage.
~*~
Tu te souviens de nos rires d'étoiles
lorsque nous étions enfants ?
Tu te souviens des mystères que nous inventions
de notre imaginaire débordant ?
Tu te souviens de nos premières amours
nous avions dix ans ?
Tu te souviens des premières ruptures
marquées au fer rouge de notre mémoire ?
Tu te souviens de nos premières créations
bercées de promesses futures ?
Tu te souviens comme nous avons été heureux
fruits mûrs dans notre verger ?
Tu te souviens du jour
où nous nous sommes perdus ?
Il n'en reste plus que murmures
et des toiles au mur
~*~
Sais-tu qu'à chaque « Je t'aime »
Tu tiens dans tes mains un poème ?
Que tu mets dans ma tête une étoile
Que mon bateau hisse ses voiles
Que ma lune devient pleine
Que ma mer se fait sereine
Que l'oiseau se fait vermeil
Que le coquelicot devient merveille
Que les bleus et les ivoires de ma toile
Deviennent tes yeux et tes paupières opale
Tu sais maintenant la magie et le pouvoir de tes
« Je t'aime »
J'en ferai des sculptures, des toiles et des poèmes
~*~
Ma vie comme désert de feu,
mon âme en bas-relief
sans trop d'ombres portées,
demandent à étancher leur soif.
Ma gorge et mes lèvres sèches
osent à peine prononcer
ton nom
Mon Oasis
Mon Amour révélé
~*~
Assis par terre devant ce festin
vin fin, nappe bordée de dentelle
mets ravissant l'œil
comme dans une toile de Manet,
odeurs de menthe
effluves sensuels,
de toi, je suis l'amante
Festoyons mon amour !
Enivrons-nous !
Que la fête commence !
~*~
L'ivresse joyeuse enflamme
comme odes antiques
Féerie d'étoiles et d'astres cosmiques
enchantement au Cantique des Cantiques
~*~
Dans le creuset de l'alchimiste,
comme métaux transmutés,
je recueillerai, jusqu'au dernier,
les mots de ce Fleuve Sacré.
~*~
L'eau murmurante de la Source
accompagne à son rythme apaisant
le dormeur du dimanche
dans ses rêves d'enfant
~*~
Tes bras comme troncs d'arbres
me bercent doucement.
Ta sève est prête
à rompre l'écorce
Aimons-nous !
~*~
© Ode
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Ode
27 mars 2012
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07:28
© Création de Ode - « Testament de Pénélope » sculpture de porcelaine.
Les mots sont restés en dedans,
à la porte de ma mémoire
Pendant tout ce temps
tu détenais le code secret
pour libérer mes parlures et mes songes
Il fallait bien que tu arrives
~*~
L'amour s'érige pierre par pierre
à la pyramide de nos sens.
L'amour est protégé
par nos mots de tous les jours.
~*~
Comme oiseau de papier,
Origami
Tu parais si léger
Au pied du Soleil Levant
~*~
Sons de musique celtique
sur fond de papier fait main,
ces mots, pour toi écrits,
mon âme mise à nue
Perdue ma pudeur,
l'heure est venue
~*~
La lumière de nos amours
filtre à travers le verre dépoli
des vitraux de notre Temple
Vision céleste
~*~
De nos errances
nous en écrirons les pages
mettrons une secrète citation en épigraphe
au chapitre de nos amours
~*~
Que jamais je ne perde
l'imaginaire fertile
créateur de rêves
Que jamais je ne m'éveille
~*~
Ne verse plus de larmes
je ne veux plus te voir pleurer
Sèche tes yeux, mon âme
Je suis là, tu sais...
~*~
Mes tresses défaites
ondulent en vagues salines et rougeoyantes
tu y passes ta main
tu t'y noies
~*~
Cet Ave Maria, chanté par Pale,
- voix de castra -
me remémore les odeurs d'encens
de notre ardente chapelle
~*~
Nos amours cristallines
si pures, si belles
sous cette nuit de lune pleine
bleues, nos amours
bleues
~*~
Oiseau si gracile
aux grandes ailes dorées si minces
Image de Beauté sublime
comme sculpture de Giacometti.
~*~
Emportés par le fort courant
des amours clandestines
les amants baignés
dans leur univers de nacre
s'enivrent au bain de minuit
des rêveries initiatiques
~*~
Nous tissons nos amours
à la lampe de la lune bleue
comme jolis tissus, précieuses étoffes
dans le creuset des créations multiples
~*~
Le Temps est la tissure
dont la vie est faite
Les amours nouvelles dessinées
taillées, cousues par le Grand Couturier
~*~
Magie du moment
Éphémère doré des instants créatifs
Temps de grâce
Heures sublimes de l'imaginaire
~*~
Le Chaos rendit l'âme
pour faire place au jour
Le Désir, principe de tout
fit naître nos amours
~*~
Retiens la nuit
jusqu'à la barre du jour
Dans notre barque bleue,
s'échouer sur l'Isle de nos corps désirants
~*~
Sur l'Isle bleue de nos rêves
le fil et l'aiguille reprisent les étoiles usées
par les milliardaires années
pour accueillir
la Mesure du Temps de l'Histoire
~*~
Coquelicot pourpré sur toi se pose
ton papillon déchrysalidé
boit ton suc en ton calice
Rituel sacré
~*~
Une Étoile dans ta main blanche
comme bijoux précieux
Une Étoile dans tes bleus
qui scintillent, yeux de feu
Une Étoile turquoise dans ta mer
pour la traversée océane
Une Étoile rouge aux longs cheveux
t'attend au soleil couchant !
~*~
© Ode
Il est strictement interdit de copier et publier ces « Petits Recueils » qui sont sous copyright sur
quelque site que ce soit.
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Ode
13 mars 2012
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08:29
© Création de Ode - « Testament de Pénélope » sculpture de porcelaine.
Les amours leurres
- rêveries chimériques -
pavent le chemin
des humains solitaires
~*~
Nos amours en diptyque
comme ailes d'oiseaux,
s'envolent vers la mer
en un duo majestueux
~*~
Hanches de dunes offertes,
femme moulée dans le sable
Hommage à la face du Soleil
sculptant ces ombres désirées
~*~
Ciels en trompe-l'œil
des cathédrales
Reflets miroirs
des amours éphémères
~*~
L'absence éveille le doute
aux amours fragiles et lointaines
La présence mémoire épargne
les amours éternelles
~*~
Corps en déroute
Cœurs en déroute
Temps en déroute
À la dérive des désamours
~*~
Tempête de braises
deux amants sous la lumière de lune
ventres enfiévrés
rythme de la danse des corps
~*~
Nos amours se mesurent à la marée
lors des nuits de pleine lune
L'île est enfiévrée de nos ébats
odeurs salines et de sables bleus
~*~
Vivre le renversement de mes jours
le bouleversement de mes amours
Tisser des mots, en faire des poèmes
à la démesure de leurs promesses
~*~
S'aimer à en épuiser les étoiles
Rêver à en épuiser les nuages
Rire à en épuiser les larmes
Bonheur tranquille des gens heureux
~*~
Mon âme te sculpte
Mes mains glissent sur toi
Mon corps te réclame
Animus, anima
~*~
Je veux, nue, m'immerger dans la mer
y retrouver mon âme d'enfance
plonger dans le ventre mère
y rencontrer l'âme jumelle
~*~
Contre moi, serre-toi
ris, pleure, raconte
tes vols d'enfance
tes rêves d'homme !
~*~
Presse tes odeurs à mon corps
Que nos humeurs se mélangent
au rythme composite
de nos amours architecturales !
~*~
J'ai peu de temps pour t'aimer
cependant, toute l'éternité
pour ne pas t'oublier
mon interminable amour
~*~
Bel oiseau, mon messager, va dire à mon aimé
que le printemps venu
il me trouvera sur le seuil de nos amours
à l'entrée de mon jardin en fleurs
~*~
Nous sommes tissés au même tissus que l'Univers
Tu es la trame
Je suis la chaîne
Point de rencontre de nos amours si belles
~*~
De nos chairs ancestrales
De nos temps millénaires
De nos tissus faits d'étoffes des pays
D'accrocs raccommodés
Je te porte en moi
~*~
Tu chantes nos amours brumeuses
Refrain langoureux de desperados
De l'aube sonne l'heure
Silence !
Il fait jour.
~*~
Dans la mer et les vagues, il valse
le bel oiseau
Dans la mer et les vagues, il chante
pour nous
Dans la mer et les vagues
il désigne notre territoire
~*~
Rentre à la maison
avec moi !
Dans les rêveries de l'hiver,
prolongeons la chaude saison !
~*~
© Ode
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