19 mars 2013
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08:52
© Passage de Claude Gaveau
Dans tes nuits ensoleillées
Dans tes jours étoilés
Les yeux ouverts à la Vie
Tu cherches
Dans les amours éphémères
Dans ta bulle, dans ta sphère
Le cœur battant
Tu cherches
Dans les corridors embrumés
Dans les bras de la poésie
L'âme disponible, aux aguets
Tu cherches
Dans le chaos des portes closes
Dans la lumière des ogives ouvertes
Tout fébrile
Tu cherches
Dans les signes qui t'éveillent
Dans le parfum de la fleur éclose
Ému, tu deviens la rose
Et tu cherches
Dans tes jours d'insomnies
Dans la peur, dans ton lit
Mille pensées se bousculent
Et tu cherches
Dans les bras de cette femme
Dans les draps de ton drame
Tu crois tomber
Et tu cherches
Te relèves à chaque fois
Pour franchir le seuil, c'est la loi
Au bout du chemin
Jusqu'aux sept portes
Le Passage
Et tu trouveras
Un homme, libre enfin
À l'aube de tes ans
Et là, tu sauras
Pourquoi tu as aimé
L'oiseau et son chant
Pourquoi tu as humé
Le parfum de la rose
Pourquoi tu as aimé
Ces femmes offertes
Pourquoi tu as chéri
Ta nécessaire solitude
Pourquoi, adores-tu
La Vie
C'est qu'Elle t'aime aussi
Ode©
12 juin 2001
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Ode
5 mars 2013
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08:44
Surprise par votre voix lointaine
Surprise en ma solitude forcée
Je n'ai rien vu venir
Que des mots besoin de vous
Des mots vrillé le cortex
Tous ces jours sans vous avoir
Des mots qui font mouche
Encor...
Qu'à les relire dans ma tête tous les soirs
Surprise par cette aile d'ange
Qui a laissé tomber votre plume
Sur mon écritoire
Quelle magie vous habite
Pour que seuls vos mots
Me fassent éclater en morceaux
Palpiter mon cœur
Embrouiller mon cerveau
Et me rendre sur l'heure
Surprise par l'amour que pour vous je ressens
De vos mots d'homme désirant
Vous qui en avez connu bien d'autres
Sûrement
Moi, presque vierge en mon corps
En mes amours, tout autant
Voilà qu'à l'automne de mes printemps
Je retrouve mes dix-sept ans
Sans sa beauté que je regrette tant...
Peur de vous perdre avant même de vous avoir connu
Surprise d'être jalouse même de votre respir
De votre miroir lorsque nu
Jamais je n'ai connu si fol amour
Que celui que je vous porte
Sans même savoir si un jour
Je respirerai vos odeurs
Toucherai votre douceur
Me fondrai à votre chaleur
Peu m'importe de savoir
Vous êtes, aurez été et resterez
La plus belle surprise
Que la vie m'ait offerte
En cet automne
À l'automne
de
Mes printemps
Ode©
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Ode
19 février 2013
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/février
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08:11

D'ocres et de bleus
Le jour se lève
J'entends l'humidité dans l'air
L'écho des chants d'oiseaux
Fraîcheur matinale
Qui, dans quelques heures, sera étouffée
Par cette lourde chaleur annoncée
Rien ne bouge
En me promenant
Je regarde la campagne dormir
et
Je pense à vous
~¤~
Que faites-vous dans vos ailleurs
Vous, qui depuis quelques heures, êtes debout
Je vous sais rêveur
Et de vous-même, allez au bout
Au bout de soi
Voilà la quête
Vivre dans son âme et sa tête
Où d'autres priorités sont maîtres
Le bagage du pèlerin de la vie
Se fait de plus en plus lourd
Ses sandales souffrent le brûlant désert
Des douleurs et bonheurs perdus
Mais combien riche et savante
Est la réflexion
Rendu à la croisée du chemin
Poursuivre dans sa prospection
De trouver n'est pas l'important
Continuer, prendre le bon sentier
Celui jamais foulé
Bâton à la main
Ne pas se retourner
Car, c'est dans le « ici et maintenant »
Que se vit l'instant présent
S'en imprégner
L'inscrire dans son cœur
Le recueillir dans son âme
Le tamiser dans son corps
Ne garder que la pépite de bonheur
Le plus précieux des trésors
Le déposer
Dans le calice creusé
À la sueur des jours
Jusqu'à ras bord
Ce jour viendra
Où le Pèlerin pourra se reposer
Déposera ses sandales
Et
Se couchera au seuil de l'Éternité
Dans les draps d'ors
De l'Immensité
L'Amour est le résultat d'un grand voyage et d'une grande expérience, nous faisons tous partie de la longue
marche de l'Humanité.
Ode©
14 juin 2001
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Ode
5 février 2013
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/2013
08:06
© http://alain.bloquet.over-blog.com/categorie-11044022.html
J'ai tissé ma toile
de gouttelettes de rosée
j'y ai peins mes amours
aux couleurs de la Beauté
j'ai raccommodé les étoiles
de fils de soie dorée
j'y ai mis mon âme
par elles, illuminée
j'ai dentelé la lune
d'organdi tout empesé
j'y ai cousu mon cœur
que tu le vois, bien éclairé
j'ai rapiécé la mer
de papiers anciens façonnés
y ai noyé larmes amères
pour les chagrins, oublier
j'ai sculpté la terre
de mes mémoires rassemblés
y ai enfoui mes trésors
et mon jardin secret...
Y ont poussé des fleurs
des hautes herbes sur les rochers
quand tu viendras
nous pourrons nous y aimer...
Là où tu es
lève la tête
regarde le ciel
écoute, tu m'entendras...
Regarde au loin
regarde la mer
elle est calme
ne suis plus là...
Regarde la terre
les fleurs et les rochers
les herbes hautes
j'y suis couchée...
Viens dans ma toile
tout ensoleillée
viens près de moi
t'y allonger...
Viens, viens avec moi
refaire le monde...
Ode ©
3 janvier 2001
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Ode
22 janvier 2013
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10:16
Auteur anonyme
Belle, jusqu'au fond des yeux
D'une Beauté qui rayonne de tous ses feux
Voilà l'histoire de nous deux
Poètes amoureux !
~*~
De la douceur dans ma poésie
Lorsque besoin de tendresse
D'apaisement et de calme
Lorsque toutes ces émotions m'abandonnent
Dans l'écriture, je les rappelle
De toute mon âme
De tout mon corps
Et sous ma plume elles renaissent
Me sont réconfort.
~*~
Que je parle tendresse, un peu…
« Votre charme m'a enveloppé tout entier
Puisqu'à vos yeux, sous vos yeux
Me voilà poète.
Ne serait-ce plutôt vous qui changez en poésie
Tout ce que vous touchez ?
Je le crois et ne vous quitte plus
Puisque je vous porte en moi. »
Voilà ce qu'il m'a déclaré, le nouveau poète…
Suis-je sa First Lady
Son Égérie
Sa Pythie
Seul lui, un jour me le dira
Je vais lui apprendre à s'aimer avant tout
« Vous me révélez à moi
Et j'aime ce que j'y découvre ! »
Je suis sur la bonne voie...
~*~
Nous nous cherchions déjà
Sans nous savoir encore
Ses mots sont caresses
Et invitations à la tendresse
Son rire me parvient frais et enjoué
Il me transporte sur des rivages inconnus
Où s'aiment nos âmes, déjà
Envie de lui toucher
De l'aimer
Quelle audace
« Je vous embrasse,
Je vous enlace et encore
J'ai très envie de vous savoir par corps
Et de vous caresser de vive main. »
Pas mal, le nouveau poète…
Long soupir et émotions en bouquets
~*~
Il est vrai que, tout ce qui nous arrive, n'est pas vain
Et ne doit en aucun cas rendre l'autre triste
Mais, de l'amour lointain
C'est cependant le risque
~*~
Le nouveau poète écrit encore :
« Ne perdez pas pied, mon âme
Je suis auprès de vous quand vous le désirez.
Il vous suffit, de penser à moi.
Je me laisse porter par vous
Et mon inspiration
Je travaille sans filet
Mon O de Source »
~*~
Que j'aime le lire
Lorsqu'il délire
Il est délicieux
Mon poète amoureux
~*~
J'essaie d'être pour vous
Ce que vous êtes pour moi, mon ange
Une source fraîche toujours renouvelée
De plaisir et d'inspiration
Tant amoureuse que poétique
« Je vous aime comme je n'ai jamais aimé »
Là, je commence à croire que je suis Fée…
« Vous, si belle et si tendre
Vous, dont les mots me brûlent mieux que caresses
Vous, si coquine et rieuse à la fois »
Me voilà fort aise…
« Faites de moi ce qu'il vous plaira
Pourvu que vous me gardiez auprès de vous
Soyons amants, mon âme, devant l'Éternel !
Et peut-être même au-delà !
Rien ne semble trop grand
Trop beau, trop sensuel
Pour vous célébrer, ma Dame !
Je vous enlace Fleur de mon âme »
Aux dieux, qu'il plaise…
~*~
Voilà bien le cadeau le plus précieux
Et le plus fragile
Que la Vie Elle-même
M'ait offert :
Un nouveau poète
Tout neuf et amoureux
La Muse est tout ce qu'il y a de plus généreux
Il me fait le baise-lèvres
Le baisemain
Il m'aime plus que tout
« ...Et, j'ai besoin de vous
Nous sommes l'un à l'autre comme un miroir
Je suis en vous, ma Dame
Et vous êtes en moi
Dans chacun de mes mouvements »
Oh! Que j'aime ce nouveau poète
Je le douce, je l'effleure de mes lèvres à fleur de peau
Elles sont belles nos amours et mon poète est beau
~*~
C'est que nous deux ensemble
Formons une dynamogénie
« Big Bang » primitif et intégral
Provoqué à la seule pensée de l'autre
À la lecture de l'autre, à regarder l'autre
Ou à sentir la présence de l'autre
La Force qui nous habite
Nous fond en l'autre
Nous révèle l'un à l'autre
L'un par l'autre
Jusqu'à ce que la Terre s'unisse au Ciel
Que le Soleil se noie dans la Rivière
Que de la Forêt les parfums, les odeurs
Se transforment en un bain de couleurs
Que le chant de l’Oiseau
Se confonde avec le bruit du ruisseau
~*~
Voilà le miracle de nous deux
Les poètes amoureux
© Ode
26 novembre 2001
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Ode
25 décembre 2012
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08:53
© Catherine Grabli
Tu es venu à moi, Amour
Dans les prémices de l'âge
Tu t'es blotti tout contre moi, Amour
Dans la chaleur douillette et pas toujours très sage
Que de folies avons-nous partagées
Que de délices avons-nous goûtés
Nous ne vivions que l'un pour l'autre
Nulle absence n'était supportée
Chaque jour était soleil levant
Qui, jamais, ne se couchait sur nous, amants
Que s'est-il donc passé, Amour
Pour que tu te sois retiré
Le Temps, simplement, le Temps
Qui nous a usés
Mais n'es-tu pas éternel, Amour
Je l'ai lu si souvent
Dans la poésie, les romans
Je le croyais vraiment
Je me suis abusée, Amour
De moi, tu t'es raillée
Je ne savais pas que tu avais de l'humour
On ne m'en avait jamais parlé
Mais maintenant, je connais
L'humour bleu, d'arc-en-ciel ou noir
Que tes flèches décochent
Un matin, le soleil ne s'est pas levé
Depuis, il fait soir
Par ta faute, j'ai manqué le coche,
Amour
Tu m'as leurrée
Tu m'as aveuglée
De tes feux d'artifices, vers moi, lancés
Tu m'as dupée
J'ai douce souvenance, Amour
Des premiers instants
J'ai douloureuse souvenance, Amour
Lorsque la braise s'est éteinte, un jour
Au petit matin d'un mois de mai
C'était un dimanche
Partout les muguets
Embaumaient l'alcôve tiédie, désertée
Mais où te caches-tu donc, Amour
Dans quels draps de soie ou de satin
Dans quelles odeurs subtiles
Es-tu allé te vautrer
Pourquoi ce silence
Pourquoi m'avoir abandonnée
Je ne te cherche plus, Amour
Je t'attends, allongée au seuil des jours
Je brûle d'à nouveau te rencontrer
Viens me couvrir
Je commence à frissonner
Je t'attends, Amour
Je t'attends...
Ode©
28 mai 2001
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Ode
11 décembre 2012
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/décembre
/2012
08:22
Extrait du "Pygmalion" de Paul Delvaux - © Fondation Paul Delvaux
Cosmogonie plausible
Dans le chaos des origines
La bête est née
Belle, séduisante et jambes fines
Pour en l’esprit s’y installer
Un dieu guerrier et vengeur
Très habile sculpteur à ses heures
Dans son laboratoire bien équipé
Fabriqua des hominidés
De manipulations génétiques
Il leur donna sa ressemblance
À son image de batailleur
Ainsi l’Homme naquit sur l’heure
De batailles, de saccages en victoires
Il revenait à son terrier, seul
Implorant son dieu, qu’en plus de la gloire
De lui donner un amusement pour le distraire, il veule
Le dieu satisfait des prouesses de guerres de sa créature
Entra dans son laboratoire, fit des plans
Forma dans la glaise de Mercure,
Un moule d’acier, une compagne pour son manant
Femme, il la nomma, à Homme la donna
Rustre il la renifla et brutalement la monta
Il fit ripailles pendant des jours et des nuits
Fit offrandes à son dieu d’avoir fait fuir son ennui
Femme rencontrant les siennes se mit à discuter
Du retour de la bête, elle en est effrayée
Brutal, grossier et malodorant
Elle voulait le chasser
Un complot fut dès lors ourdi
Elles décidèrent de choisir
Le plus beau, le plus tendre, le moins étourdi
Qu’elles allaient se partager
Mais où donc était-il celui-là
Les dieux n’y avaient pas pourvu
Elles firent donc sacrifice aux dieux
Pour qu’ils fabriquent l’Homme espéré
Du haut des cieux, ils entendirent les prières
Des malheureuses Femmes éplorées
Un concile et ils débarquèrent Pour aller Femmes aimer
Femmes n’en demandaient qu’un
Ils étaient millier
Qui paradaient faisant montre de leurs prouesses
De leur force, de leur beauté
Parmi eux, il y avait des poètes
Un chantant des odes, l’autre récitant ses rimes
Femme et les siennes furent éblouies
Étonnées que cela puisse exister
Homme parti en guerre
Elles étaient libres de leur temps
Se choisirent chacune un éphèbe
À la parole et aux gestes déliés
C’est ainsi que les hommes devinrent cocus
Car la grâce et la belle parole
Valent mieux aux yeux de Femmes
Que gloire ensanglantée
© Ode
19 août 2002
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Ode
27 novembre 2012
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08:48
© Infographie de Ode
Tel un creux planétaire
L'éloignement le pousse
Au bord de l'abîme
Où il rejoint les abysses
Et voilà que surgit du fond du rêve
Le ciel pourpre
Qui s'éclate en émois
Et le consume
Ce vide que malgré les aimances
Il a provoqué
Tel un creux planétaire
Elle était sa Planète
Ses Aires
Son Univers
Elle a foulé ses terres
Il a joué dans les siennes
Il a frôlé son sein gamma
Son corps nacré
Sa chevelure de soie
La folie s'empare de lui
Il mange les oranges bleues
En ce matin de brume
Il hume les roses bleues du rêve
Ainsi le vent qui apporte
Les odeurs de bleuets des forêts rasées
Sur le porche des luttes
Des sans-amour
Et des âmes abattues
Les blessures au coeur
Arrachent la peau de l'âme
Et se couchent les hommes
Écorchés
La vie est à peine à portée de bras
Il prend la rose, se pique
Et fuit
Il fuit le rêve
Pourtant il aime
Pour sauvegarder ce qui reste d'eux-mêmes
Que l'Amour jamais ne meurt
Pour en garder la plus belle part
L'Éternelle
Celle qui les a fait devenir
Flammes, torrents
Qui les a emportés vers les cimes
Au Pyramidion du Monde
Jusqu'à ce qu'ils se perdent
Dans le Grand Fleuve
Heureux, amoureux
Jusqu'à ce que l'horizon
Se marie avec le ciel et la mer
Là où ils s'y sont perdus à jamais
Ensemble
Au lieu où tout se confond
Elle, lui, le jour, la nuit
Dans ce no man's land des passions
Héritiers de la Divinité
De l'Éternité, du Rêve
Et
De la Vie
Elle
Son premier et dernier Sourire
Son premier et dernier Poème
Son premier et dernier Baiser
Son premier et dernier Émoi
Son premier et dernier Rêve
Elle
Ne reviendra pas
Se perdra
Dans le creux planétaire
Qu'il a creusé
Par pur Amour
Ode©
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Ode
13 novembre 2012
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13
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/2012
08:33
© William M Harnett
De la Nuit des Temps
Il s'est élevé
Dans sa musette
Les mots du Poète
Ses lignes ruissellent
Comme coulis de petits fruits
Comme ruisseaux sauvages
Comme d'un autre âge les broderies
Sa poésie est charmeuse
Tel le sourire d'une enfant
Sa prose, séduisante
Comme la bouche de l'amant
Pour chaque mot, il y a promesse
Dans chaque rime, il y a tendresse
Amour du geste commis
Sans regret, sans compromis
Il répand généreusement son âme
Aux pieds de la femme
Comme tapis de fleurs
Valse des mots, tango du cœur
Musique des mots en corps à corps
Ballet en rubans de dentelles
Se mêlent en un magique accord
Charme envoûtant qui ensorcelle
Il brode, dans le tissu de l'Univers
Les couleurs de l'arc-en-ciel
De la poussière d'Étoiles
Et de la poudre de doux miel
Tels sont les mots du Poète
© Ode
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Ode
30 octobre 2012
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08:46
http://couleurs.soyez-zen.fr/couleur-pour-se-raconter-bleu/
Avril
La Forêt, est, à ce temps de l'année,
De sève printanière gonflée,
De couleurs, d'odeurs et de présences
Présences magiques, féeriques
Envoûtement de l'âme et du cœur
Bonheur de tous les instants
Elle se métamorphose aux caresses du soleil
Au chant des Fées qui s'éveillent
Pour enchanter à nouveau le Visiteur
Les petites mares aveuglent l'œil du Curieux
En reflets éblouissants
À la surface d'une eau limpide et cristalline
Le sentier, minuscule ruban de terre ferme
Serpente au milieu d'une végétation
D'un vert profond, promesse de l'été annoncé
Qu'il sera doux de s'étendre dans les herbes hautes
D'y écouter le chant des Fées
De verser dans le Beau Royaume et d'y rêver
Forêt Bleue, ma tendresse
Symphonie de couleurs passant du vert tendre
Au mauve crépusculaire, parfums entêtants
Oiseaux chantant l'Hymne au Printemps
Forêt Bleue, mon ivresse
Mes ennuis, je laisse glisser sur mon esprit
Comme gouttes de pluie
Sur le feuillage d'un arbre
Forêt Bleue, ma délivrance
Je suis à l'écoute de tout ce qui m'entoure
Laissant le soleil caresser mon visage
Le vent ébouriffer mes cheveux
Forêt Bleue, ma caresse
Le parfum entêtant de la terre-renaissance
Monte jusqu'aux confins de mon âme
Je m'apaise, je me retrouve, me reconnais
~§~
Forêt Bleue, ma Vie retrouvée
~§~
Le Rêve atteint son apogée
Elle est là devant moi, entière
Mes pas m'ont menés vers Elle
Elle m'appelait
Que je vous parle d'Elle :
Une large bande de forêt perdue
Entre sous-bois et lisière
Royaume clair-obscur
Où la pénombre du Grand Bois
Rejoint l'éclatante lumière des Plaines
Qui s'étendent au-delà...
Féerie
Silence dans la Cathédrale
Qui semble n'avoir été crée que pour faire entendre
L'écho du chant des Oiseaux
Canevas sonore enveloppant le Promeneur
Au détour d'un chemin étrangement creux
Insolite cicatrice de mousse
Une explosion d'Azur :
Des milliers de petites fleurs bleues
Au parfum entêtant
Clochettes délicates comme perles de rosée
Parsèment le sol
S'étendant à l'infini, dans toutes les directions
Vertige
Un océan de clochettes s'étalent sous les pieds
Ondulant au moindre souffle du vent
Comme pelage végétal
Royaume des Fées
Forêt Bleue habitée
Tout y est si calme
Elles se font discrètes les Fées
Mais je sens leur présence
Impression de magie
Qui émane du sol
Les arbres, majestés sublimes
Les étangs, topographie géométrique
Je pleure, je crie, je hurle
Devant ce qui s'offre à moi
Je vibre comme la corde d'un arc
Devant tant de Beauté fantastique, immaculée
Souvenir qui restera à jamais gravé en ma mémoire
Ma Forêt Bleue
Fidèle au rendez-vous
Amie
Mon âme te remercie
De lui avoir à nouveau
Rendu la Vie
Ode©
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