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9 août 2019 5 09 /08 /août /2019 07:10

 

 

 

 

Ce n’est pas un rocher

que l’homme d’aujourd’hui

hisse

au sommet des montagnes.

 

Il ne s’en est pas aperçu

mais c’est un œuf

d’une espèce nouvelle,

celle qui va le remplacer

sur l’échiquier

de l’univers

dont le hasard bouge les pièces

pas forcément

pour gagner la partie.

 

Mais simplement pour voir

ce que cela pourrait donner

de différent,

de nouveau,

de meilleur

ou de pire.  

 

©Louis Delorme  

 

Extrait du recueil « Alternances » aux éditions Thierry Sajat

 

 

 

 

 

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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 06:51
©Dessin de Louis Delorme

 

                                  à Jean Dornac, le poète ami des poètes.

 

Elle est belle la vie quand s'ouvre son printemps !


Et qu'on se sent gaillard pour conquérir ce monde,


Quand le moindre rayon de soleil nous inonde


Et que pour l'aventure on est toujours partant.



 

Elle est belle la vie quand s'ouvre à deux battants


L'espérance sur quoi notre avenir se fonde,


Et qu'on sait conquérir tout terrain que l'on sonde,


Lorsque pour le meilleur on se veut existant.



 

Elle est belle la vie lorsque l'on prend son temps


De se connaître un peu pour entrer dans la ronde,


Lorsque chaque passion, la raison la féconde


Et que l'on sait toujours y trouver son content.



 

Elle est belle la vie lorsque, de chaque instant


On tire quelque chose et que l'amour abonde


Pour tout ce que l'on fait, que de chaque seconde


Ce qui sort on le prend sans besoin d'excitant.



 

Elle est belle la vie lorsqu’un aîné nous tend


La perche qui permet de ressortir de l’onde


Pour un nouveau départ du cœur qui vagabonde, 


Elle est belle la vie quand s'ouvre son printemps !



 

Qu'elle est belle la vie quand s'ouvre son été !


Et qu'on prend du plaisir à traîner sur la plage,


Qu'on lit de vieux bouquins, qu'on soigne son bronzage


Et que l'on peut bénir sa mère d'exister.



 

Elle est belle la vie qui dit la vérité,


Loin de la comédie, des meurtres, des carnages,


Quand on peut profiter de tous ses avantages


Et que l'on vit dans un pays de libertés.


Elle est belle la vie dans sa tranquillité,


Quand la région n'a pas à souffrir du chômage,


Quand la richesse est là mais qu'aussi l'on partage


Le travail et ses fruits, les soins et la santé.



 

Quelle est belle la vie dans sa complexité !


Quand on admet toutes les tailles de bagage,


Quand on accepte l’autre et son propre langage 


Et que l’on sacrifie à la seule beauté !



 

Qu'elle est belle la vie dans la sincérité !


Quand on a des élus pacifiques et sages,


Quand elle s'épanouit et que rien ne l'outrage :


Elle est  belle la vie quand s'ouvre son été !




 

Elle est belle la vie lorsque vient son  automne


Qu'on peut lâcher du mou, prendre un peu de repos,


Mais qu'on sait s'occuper, être  toujours dispos


Pour aider son voisin qui vit seul, sans personne.



 

Elle est belle la vie lorsque le chat ronronne !


Tu ronronnes aussi buvant tous mes propos,


Quand on sent que l'on a l'amour à fleur de peau,


Et que la cloche au loin paisiblement nous sonne.



 

Elle est belle la vie quand on dit : " Je pardonne !


A ceux qui m'ont blessé par de méchants propos,


Quand on vit simplement sans trop payer d'impôts,


Qu'on sait que tout s'enfuit, que tout nous abandonne.



 

Elle est belle la vie loin du canon qui tonne,


Quand on laisse la ville et ses leurrants appeaux


Quand on sait que l'agitation, c'est du pipeau


Qu’à la nature, au charme des bois l’on s’adonne.



 

Elle est belle la vie quand rien ne nous étonne


Mais qu'on peut s'étonner en voyant un crapaud


Traverser la route avec ses œufs sur le dos


Elle est belle la vie quand s'ouvre son automne.




 

 

Elle est belle la vie quand surgit son hiver


Et qu'on sait profiter des dernières vacances


Avant le grand départ, qu'on mesure la chance


Qu'on a d'avoir tenu malgré quelques revers.


Elle est belle la vie lorsqu'on s'est bien offert


Pour remplir son devoir afin que tout avance,


Regrettant seulement qu'elle ne recommence


Malgré certains moments où l'on a trop souffert.



 

Elle est belle la vie en dehors de l'enfer


Des bombes, des fusées, très loin des ambulances,


Loin de la barbarie, loin de l'intolérance,


Des exodes, des camps, des départs, des transferts.



 

Elle est belle la vie du moment qu'elle sert


De l'air, de l'eau pour tous, du pain en suffisance ;


Elle est belle au-delà de tout ce que l'on pense


De tout ce que l'on rêve en dépit de l'hiver.



 

Elle est belle la vie lorsque c'est un concert


Où tout homme a son rôle avec intelligence,


Où l'on sait accepter toutes les différences


Quand le cœur de chacun n'est jamais un désert.  

 

©Louis Delorme  

Extrait de Chansons que tout cela - 35ème volume


à Paraître chez Thierry Sajat éditeur

 

 

 

 

 

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22 juin 2019 6 22 /06 /juin /2019 06:41

 

 

 

 

L’œuf de quelle nouvelle espèce

est égaré là, près du pont ?

 

C’en était fait de l’homme

et de ses inepties !

l’œuf éclorait

et tout repartirait

sans que nul dieu ne sache

ce qui adviendrait

de ce nouvel essai.

 

L’œuf à roulé ;

il s’est cogné,

il s’est brisé

et le néant à pu

décider par lui-même.  

 

©Louis Delorme  

 

Extrait du recueil « Alternances » aux éditions Thierry Sajat

 

 

 

 

 

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30 mai 2019 4 30 /05 /mai /2019 06:52

 

 

 

 

 

Dans mon esprit,

c'est fou

ce que j’ai entassé

tout au long d’une vie

dont les nombreux méandres

m’ont amené

à juger plus sainement

de toutes choses.

 

Que de vanités,

de fatras

sur le tableau de ma mémoire !

à n’y plus retrouver les siens.

 

C’est comme un labyrinthe

qui se mord la queue

après qu’on a muré l’entrée.

 

Et dire que la position

que j’y occupe

me semble confortable,

devrait en désoler plus d’un.  

 

©Louis Delorme  

 

Extrait du recueil « Alternances » aux éditions Thierry Sajat

 

 

 

 

 

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 06:52
Photo Jean Dornac - Septembre 2018

 

  

On ne croit pas qu'un tel drame ait pu se produire :


Notre-Dame qui flambe, illuminant Paris ; 


J'ai regardé le ciel et je n'ai pas compris 


Qu'un Dieu qui l'habitait pût la laisser détruire. 



 

La verrons-nous un jour, dès demain, reconstruire ?


De la nef et du chœur ne restent que débris. 


Victor Hugo, s'il la voyait, serait surpris :


Quasimodo dirait : " Que faut-il en déduire ?  "



 

Aurons-nous un Viollet-Le-Duc pour triompher 


Du mal qu'a dû subir la pierre à trop chauffer ?


Verrons-nous dans le bleu céleste un jour la flèche 



 

Resplendir à  nouveau,  monter vers l'Éternel ? 


Il va falloir du temps pour que nos larmes sèchent 


Et que soit célébré l'office solennel. 

 

©Louis Delorme

 

 

 

  

 

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5 mars 2019 2 05 /03 /mars /2019 07:22
©Dessin de Louis Delorme

 

 

Je deviens homosexuel quand on s'en prend à mon frère parce qu'il l'est.


 

 

 

La haine des homos tend à se propager :


C'est une ignominie à nulle autre pareille !


Sous l'insulte, souvent, la barbarie sommeille,


Nous tous que faisons-nous pour la décourager ?



 

L'homme est un animal qui devient enragé.


Ce vieux mal, la bêtise aveugle le réveille ;


Pour son obscure fin le navire appareille,


Si nous ne faisons rien nous allons naufrager.



 

Certaine religion, à ce qu'on dit s'en mêle :


Elle n'évolue guère et laisse des séquelles


D'un temps où l'ignorance empêchait de bien voir.



 

Mais de nos jours aucune raison ne subsiste


De s'en prendre à celui qui par nature existe


Et qui d'être autrement n'a pas reçu pouvoir.  

 

©Louis Delorme  

 

 

 

 

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11 février 2019 1 11 /02 /février /2019 07:21

Ce poème de Louis Delorme est extrêmement fort, puissant ! Je suis fier et heureux de pouvoir le publier sur mon blog et je ne sais comment remercier Mr Delorme pour sa confiance ! (Jean Dornac)

Peinture de Louis Delorme

 

 

- LES HURLEMENTS - LXVII -

 

 

 

                                                       A Emmanuel D'ASTTER, le 12 février 1968.

 

 

Le cercle s'est bouclé pour une année encore,

La guerre a fait peau neuve, elle a trouvé du fric ;

Elle a changé de mode et gardé son folklore :

Acteurs médiocres, mais... nous sommes bon public !

 

Les engins font du bruit ; alors, des hommes tombent ;

On crèvera parce qu'il faut

Contre un seul épervier, dis, combien de colombes,

De mésanges pour un gerfaut ?

 

On crèvera pour que les promesses soient sauves,

Pour que les beaux discours soient pris au sérieux

Parce qu'il ne sied pas, même repus, aux fauves

De fuir sous les ruées du bélier furieux.

 

On crèvera parce qu'il faut trop de courage

Pour dire : « Nous faisons la paix ! »

Pour oser le premier des deux tourner la page,

Reconnaître qu'on se trompait.

 

Quand on est le plus fort, il est bien dur d'admettre

Que l’on n'a pas aussi davantage raison :

Nous traitons des héros d'assassins et de traîtres

Alors qu'au désespoir, c'est nous qui les poussons.

 

Massacrez tout un peuple et faites place nette,

Egorgez, tuez le Viêt-nam :

Des faibles il y en aura sur la planète,

Toujours, ad vitam æternam !

 

Quand vous aurez tué tous les hommes qui luttent,

De bonne volonté, de peine ou de couleur,

Pour assouvir encor vos bas instincts de brutes,

Vos frères vous prendrez comme souffre-douleur.

 

Dans quelque temps, contre eux, vous tournerez vos armes,

Vous sacrifierez vos amis

Et vous arracherez à vos mères des larmes

Répandues sur vos ennemis.

 

La Terre est donc à vous, peut-être aussi la Lune !

Dommage que là-haut n'y ait que des cailloux,

Point d'êtres à meurtrir, pas de sang à la une,

Personne à qui chercher dans la paille des poux.

 

 

S'il se trouvait jamais des mondes dans l'espace

Qui soient dans votre champ de tir,

Des peuples de robots à qui donner la chasse,

Des monstres à faire pâtir,

 

Vous nous auriez fiché la paix sur cette terre,

Vous nous auriez laissé profiter du soleil,

Attraper nos poissons, replanter nos rizières,

Rendu la liberté, le rêve et le sommeil.

 

Le jour où dans vos champs on portera la guerre,

Sur vos villes, sur vos maisons,

Vous comprendrez alors ce que c'est la misère,

La gangrène et sa déraison..

 

Vous verrez vos buildings plus que châteaux de sable

Crouler de peur comme si la terre tremblait ;

Vous saurez que l'enfer quand on n'est plus le diable

Perd tous les charmes dont il nous ensorcelait.

 

Vous verrez vos enfants courir comme des dingues,

Vos femmes se tordre d'horreur,

Lorsque, du fond du ciel, fondront sur vous les zingues

Comme des oiseaux de malheur.

 

Vous saurez ce que c'est que les feux d'artifice,
L'absurde au goût du jour, la mort se rebiffant,
Les atrocités qui laissent des cicatrices
Sur les petits-enfants de vos petits-enfants.

 

Vous ne nous vaincrez pas, quel que soit le déluge
Que vous fassiez pleuvoir sur nous ;
II restera toujours quelqu'un dans un refuge
Pour ne pas se mettre à genoux.

 

Qu'on m'arrache la langue, elle n'a rien su dire !
Qu'on me crève les yeux qui n'ont pas accusé,
Qu'on me coupe les mains qui n'ont pas su qu'écrire :
Elles voulaient se battre, elles n'ont pas osé !

 

Qu'on me crève le cœur, qu'on m'arrose d'essence !
J'y mettrai moi-même le feu.
Celui qui ne combat qu'à grands coups de silence,
Je crois, n'en mérite pas mieux.

 

Les enfants de demain contre nous crient vengeance :
Êtes-vous sourds que vous n'entendiez pas leurs cris ?
Ils viennent témoigner contre vos expériences,
Ils plaignent leur forêt, pleurent leurs champs de riz ;

 

Ils vous montrent leurs plaies sur leurs bras et leurs jambes
Du napalm ils ont hérité !
Cette chair, cette peau qui se tord et qui flambe
Est peut-être l'humanité !

 

C'est vous qui les avez estropiés par mégarde,

En frappant ceux qui leur donneront vie un jour.

Tous ces pauvres enfants que vos avions bombardent

Verront bientôt les leurs infirmes à leur tour.

 

Est-ce le goût du mal, le besoin de carnage

Ou la soif de domination

Qui pousse l'homme au meurtre avec autant de rage,

Depuis tant de générations ?

 

Est-ce peur ou folie/ n'est-ce que l'insouciance,

Le doigt dans l'engrenage, est-ce la contagion,

Qui des êtres les plus doués d'intelligence

A fait les plus abjects de la création ?

 

Dans cent millions d'années, s'il reste encor des êtres

Qui sait ! descendront-ils de ce gosse brûlé

Qui porte pour ses fils, nos espoirs de renaître

De revoir, par leurs yeux, l'univers constellé,

 

De vivre par leurs sens, de sentir par leur âme,
D'encore respirer les fleurs,
D'être dans leur mémoire une petite flamme
Qui leur fait vaciller le cœur,

 

Notre chance d'aimer, d'admirer notre terre,
D'avoir des joies, du rire et des larmes encor
Dans vingt mille ans, de trouver belle la lumière,
Le sentiment de n'être pas tout à fait morts.

 

S'il porte, ce petit, l'humanité future,
Laissons-lui toute sa santé !
Et n'empêchons pas d'être, pour lui, la nature
Ce que pour nous elle a été. 

 

©Louis Delorme  

Extrait des Hurlements

© by Louis Delorme 1975

Le brontosaure éditeur.

 

 

 

 

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26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 07:33
Peinture de Louis Delorme©

 

 

 

 

La vieille est toute seule au fond de sa cuisine,

Ressassant sa pensée en guise de croûton ;

Elle avait dix-huit ans la belle Margoton

Qui gardait son troupeau, là-bas, dans la ravine.

 

Sa vie devant ses yeux, toute floue, se dessine ;

Le mariage arrangé, le dernier enfançon,

Les proches que l’on porte au tout premier frisson

Dans un linceul de pluie vers la froide vermine.

 

Les enfants l'ont laissée, tous les parents sont morts,

On dirait que la faux ne veut plus de son corps.

Les pleurs l'ont tant ridée, les chagrins tant confite

 

Qu'elle ne vaut quasi plus le dérangement,

Et la Camarde oublie de lui rendre visite

Son œuvre étant d'avance en cours d'achèvement.  

 

©Louis Delorme  

 

 

 

 

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22 décembre 2018 6 22 /12 /décembre /2018 07:28
Œuvre de Louis Delorme

 

 

 

 

Combien de maillons différents

pour que la chaîne des bipèdes

aboutisse à l’homo sapiens ?

Mais tout n’est pas fini

nous prenons juste rang,

entre le passé jusqu’à nous

et le futur d’autres êtres

qui sauront prolonger

cette marche en avant

que constitue l’évolution.

 

Qui sait le but, la raison,

le mobile ?

Qui dans la nuit des temps

a décidé de mettre en place

le processus de vie,

de progression vers la conscience ?

 

Et pourquoi nous, hommes civilisés,

continuons-nous sans relâche

d’enchaîner nos frères

au travail,

à la roue,

à la chaîne,

à la peine,

sans donner à chacun

la part qui lui revient de rêve ?

 

Et pourquoi moi dans cette suite,

inséré à mon insu,

à mon esprit défendant

comme une simple appoggiature

dans la partition symphonique

en train de devenir cacophonie.  

 

©Louis Delorme  

 

 

 

 

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4 décembre 2018 2 04 /12 /décembre /2018 07:28
Peinture de Louis Delorme©

 

J’ai le plaisir d’accueillir aujourd’hui un artiste complet, Louis Delorme, poète et peintre. Il m’a été recommandé par Jeanne Champel Grenier et Claude Luezior que vous pouvez lire régulièrement ici. J’espère que vous lui réserverez un très bon accueil ! Jean Dornac

 

 

 

 

L’épouvantail est mal en point

qui garde le bois de mes rêves.


Qu’importe ! les corbeaux qui ne trouvaient plus rien


sont partis voir ailleurs,


rechercher leurs agapes


et, dans ma pauvre tête,


plus blanche que la neige


que reste-t-il de bon,


de frais,


de parfumé ?


Oh ! si je le savais,


ce serait suffisant pour que changent les choses,


pour retrouver de moi


ne fût-ce qu’un semblant d’image


que j’aurais du plaisir à regarder.


Au fond l’épouvantail a peur


de ne plus faire peur...


qu’à son ombre elle-même.

 

©Louis Delorme  

 

 

 

 

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