30 octobre 2014
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07:48
Infographie © Thierry Deschamps
Il y a d’abord le bruit de la déflagration,
Et le fracas des murs, mis en pièces, qui s’écroulent.
Il y a les hurlements de terreur d’une foule
Qui se trouvait bien près du lieu de l’explosion.
Arrivent les secours, leurs sirènes lancinantes
Renchérissent aux cris de souffrance des blessés.
Tandis que les témoins par l’horreur emportés
S’effondrent alors brisés en des pleurs déchirantes.
Au milieu des décombres les chairs sanguinolentes.
Morceaux de corps broyés, prisonniers de la pierre
Morceaux de corps brulés, mêlés à la poussière
Et l’odeur de la mort qui rode, là, obsédante.
A quelques rues de là, elle attend dans l’angoisse,
Que l’on vienne à sa porte lui ramener un corps
Lui parler de destin, de hasard ou de sort
L’inviter à prier au sein d’une paroisse.
Elle a déjà perdu un frère et puis aussi son père
Des amis, des cousins. Elle vit dans la terreur.
L’armée a-t-elle commis une nouvelle erreur ?
Etait-ce un terroriste, un martyre suicidaire ?
Elle attend à Beyrouth, à Alger ou Bagdad
Elle attend dans la peur d’un nouvel attentat
Elle rêve qu’un jour peut-être, cesseront les combats.
Elle attend à Khartoum ou à Islamabad
Elle attend simplement, espère pour son enfant
Que vienne enfin le jour où ils vivront sereins
Avec la famille, les amis, les voisins
Sans craindre que la mort ne frappe à tout moment.
~~*~~
Et le fracas des murs, mis en pièces, qui s’écroulent.
Il y a les hurlements de terreur d’une foule
Qui se trouvait bien près du lieu de l’explosion.
Arrivent les secours, leurs sirènes lancinantes
Renchérissent aux cris de souffrance des blessés.
Tandis que les témoins par l’horreur emportés
S’effondrent alors brisés en des pleurs déchirantes.
Au milieu des décombres les chairs sanguinolentes.
Morceaux de corps broyés, prisonniers de la pierre
Morceaux de corps brulés, mêlés à la poussière
Et l’odeur de la mort qui rode, là, obsédante.
A quelques rues de là, elle attend dans l’angoisse,
Que l’on vienne à sa porte lui ramener un corps
Lui parler de destin, de hasard ou de sort
L’inviter à prier au sein d’une paroisse.
Elle a déjà perdu un frère et puis aussi son père
Des amis, des cousins. Elle vit dans la terreur.
L’armée a-t-elle commis une nouvelle erreur ?
Etait-ce un terroriste, un martyre suicidaire ?
Elle attend à Beyrouth, à Alger ou Bagdad
Elle attend dans la peur d’un nouvel attentat
Elle rêve qu’un jour peut-être, cesseront les combats.
Elle attend à Khartoum ou à Islamabad
Elle attend simplement, espère pour son enfant
Que vienne enfin le jour où ils vivront sereins
Avec la famille, les amis, les voisins
Sans craindre que la mort ne frappe à tout moment.
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©Thierry Deschamps
http://www.societe.le-spleen-de-zarathoustra.fr/attent.html
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