31 octobre 2014
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Nul peintre ne peut peindre le soleil ou même la nature qui est à la portée de son regard quand il n’a comme couleur que du noir…. Il ne peut même pas peindre la nuit qui est pourtant noire car de temps à autre une étoile filante par sa luminosité attire son regard et qu’il se doit de mémoriser pour le respect du moment… Il ne peut peindre que l’abîme ou le gouffre… Il en est de même pour celui qui a grandit et vieillit avec les affres de la rue… Aussi poète qu’il soit, il ne peut que décrire la souffrance qu’il a vu naître et grandir pour s’installer confortablement sous ses yeux et dans son cœur et son esprit… Même s’il arrive à rêver juste pour tuer le temps, il finit toujours par être rattrapé par ces multiples cauchemars…
(dédie à Adeline Mela)
Sur le sol du bailleur
Ruminons nos peines
L’humanisme est ailleurs
Avec lui que la haine.
N’appelons pas au secours
Le soupir vaut son prix
A demain, comme toujours,
Ils s’en foutent de notre vie.
Sur le sol du fossoyeur
N’attendons pas de fruit
Sans eau le tronc meurt
Et les hirondelles fuient.
N’appelons pas aux secours
Le premier est un absolu
Le second joue au sourd
Et le troisième, adieu la vertu.
Que dieu éclaire notre esprit
La fatigue n’est pas un crime
Qui hurle, dénonce, traduit
La mort, de la vie une cime.
© Mouloudi Mustapha
Alger le 06/10/2014
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