6 mars 2013
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Pas une ligne, nul mot,
Qui ne s’ouvrent où ne résonnent
Sur une page d’angoisse et de fureur.
Le crucifié lui-même
Ne peut plus l’accepter.
Le supplice devient oppressant,
Le déclin chaotique,
Le monde nauséabond.
Avec les yeux vides
D’une fin de vie,
Des fantômes de lin blanc
Se rattachent à la mémoire,
Et se suspendent
A ce qu’il reste d’espoir
Sur la lumière d’un vitrail,
Et d’un théâtre de neige
Où se joue l’humaine comédie.
© Michel Bénard.
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