© Georges de la Tour : La Madeleine à la veilleuse
Ces mots comme dentelles
Que l'on crochète au fil des jours
À la lampe du soir, même de la nuit
Ces entrecroisements en hors temps
Où le mystère des mots se dévoile peu à peu
Ces mots, chants des sources
Comme feu d'orage
Comme braise qui se consume
Au sacre du Grand Fleuve
Où le bel Oiseau des mers se pose sur l'épaule
Offre son calame au poète envoûté
Jusqu'à éteindre le jour
Jusqu'à allumer le soir
Jusqu'au profond Silence de la Nuit
L'Oiseau allongera l'aile jusqu'à l'aube
La dentelle des mots se déploie
Liberté de l'aile créatrice d'espaces infinis
Dans la Paix bleue des Silences
Flamme furtive de l'écriture
Éphémères moments couchés sur la page blanche
Instants précieux au rendez-vous
Des Mondes
Écrire et écrire encore en un cri sourd
Au sang qui bat à hauteur de l'Univers
Écrire, écrire encore en un Cri Libérateur
Sentir la Vie
Dans l'encre des Dentelles des Mots
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
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