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Partant à la recherche du gardien des promesses intenues et des indiscrétions mal venues
Entre l'aube et l'aurore la mélancolie diffuse des pistes nouvelles dans les allées du ciel
Serpentant les montagnes cherchant un point d'ancrage
Le jour s'effiloche comme un souffle d'ailleurs dans la tiédeur du matin naissant
Somnolant dans un relent d'oubli
Les angoisses des âmes chimériques errent dans l'imaginaire le plus profond
Où l'abstrait et la fiction racontent les carambolages du hasard
Des accords symbiotiques suscitant le rêve ou les utopies inaccessibles deviennent réalités
Le nomade jouit de la complaisance des harmoniques de la pensée
La fulguration du jour s'accouplant aux minuscules parcelles de rosée des paysages habités
Et le conteur visionnaire mire à travers la persienne aux paupières mi-closes l'ombre fluide de son double mouvant
Son œil s'évade évasant les vains espaces où les pas de son frère inconnu flottent le long du flanc des vérités
éternelles
Ludique il se réjouit des improvisations ciselant la vastitude du rivage de la mémoire révélée
Voyageur effréné la silhouette de l'homme sillonne les variantes légendaires des secrets oubliés et des dires
interrompus
II plonge impoliment dans la cadence de l'ambiance d'une vie parallèle
Et prend son envol impétueusement là où la lumière accentue le raffinement du rideau de dentelle
Ses flancs frémissants devancent l'exquise connivence parsemant l'exubérance de son intrépide randonnée
Sur l'île il rencontre l'âme sœur ou son autre moitie
Depuis les mythes l'histoire raconte que dans le rituel du lieu
Clef précieuse du mariage de l'imaginaire et du symbole
Chacun retrouve son double
Pareillement curieux de voir s'animer le sien dans le rationnel ou dans l'absurde
Et le dormeur se perd dans la fine mousseline des nuages s'étirant jusqu'en fin d'horizon
Son rire moutonnant par endroit l'azur de pyramides de lumière
© Marie Alice Théard
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