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Sauvage abîme
ne te fie pas au regard triste des macareux
dedans s’évase la conscience pleine
de l’enfiévrée gentiane bleue
et l’âme de la délicate silène
les courants d’air ascendants
et descendants prennent
nos corps contraints et ravis dans
les tréfonds que l’océan déchaîne
la falaise élevée que point que la mer
toujours rattrape dans l’effarement
des pierres vives sait le sauvage abîme
où l’on craint souvent la perte de soi
dans l’âme collective
au paysage dirigé de ton rêve je devine
qui ose l’écume une liberté hors du temps
© Barbara Auzou.
Extrait du recueil « Mais la danse du paysage » @( Poèmes)-Barbara Auzou-5 Sens Editions Genève( Suisse)
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