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A Martine Langrais
Lorsque le ciel est gris
comme un regard éteint
mon être tout entier
retrouve le chemin
des crayons de couleurs
refusant la tristesse
au visage d’abîme
et dans le paysage
intérieur et sublime
se lève l’allégresse
dans sa robe d coeur !…
Mon imagination
reconstruit le décor
oubliant le silence
les trahisons de l’ombre
et le gouffre d’angoisse
pour cueillir la moisson
des champs aux cheveux d’or
royaume de l’espace
où les paroles sombres
n’ont plus aucune place…
Dans ce lieu hors du temps
il n’y a plus de guerre
de meurtre et de mensonge
de viol et de menace
d’homme sur le trottoir
mourant de charité
mais le rire du vent
chevauchant la lumière
dans la mousse du songe
comme une vérité…
En ces jours incertains
aveugles et blafards
le poète jaillit
telle une voix d’azur
pour que vive le monde
que la force abandonne
au milieu du chagrin…
Non, il n’est pas trop tard
quand les âmes sont pures
comme le coeur des anges
dans les bras de la Vie !…
© Victor Varjac
Antibes, 4 décembre 2012
Extrait du recueil « Les fiançailles de l’aube » aux éditions Chemins de Plume
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