Au sein de la nuit sélène,
C’est ta main légère
Qui efface les pleurs
De mon visage,
Et se pose sur ma bouche
Pour que se taise ma peine.
C’est une caresse dans mes cheveux,
Un geste, un baiser,
La lueur qui naît en mon âme
Car je sais que tu seras,
Ma tendre flamme,
Mon devenir.
Et que nos cœurs s’empliront
De la même lumière.
C’est l’attente naïve,
Avec ses yeux d’enfance
Qui me comble de certitudes.
C’est le murmure des eaux
Qui savent que tu ne partiras plus,
Et que nos vies, bientôt jailliront
Comme d’une vasque de marbre rose
Sous l’écume de l’aube.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
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