
Le passé est un présent
à la dérive
un avenir qui s’efface
dans le brouillard
de l’oubli…
Le sang sous notre peau
suit le même chemin
discret comme un murmure
dans l’oreille du rêve…
Il faut aimer
aimer sans réserve
aimer comme la lumière
qui tombe du soleil
pour vêtir le temps
d’un visage nouveau…
L’homme chante l’espoir
entre le tourment
et le malheur
comme une plante
sur un talus en friches
poursuit
sans jamais comprendre
l’épanouissement parfumé
de son rire solaire
et quand le fouillis du ciel
armé des lances de cristal
laboure la campagne
la terre porte déjà
les graines du futur
qu’un baiser de printemps
éveillera bientôt
car la naissance et la mort
sont les deux faces
de ce monde
pour l’éternité…
© Victor Varjac
Le Vauban, mai 1999
Extrait du recueil « Le chemin des rêves » aux éditions Chemins de Plume
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