10 juillet 2018
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Dans le silence
De ce jour renaissance
Au fil de soie de l'O
Je me pose
Crescendo
Qu'il est doux de se dévoiler
Au gré de l'O
Les pieds dans la barque
De nos Libertés
Le Grand Fleuve de l'Imaginaire
Nous mène là, à l'Océan
Et rend nos rêves
Réalité
Je ne fus point cette enfant
Au bord de l'eau
Mais celle au milieu
De la Grande-O-Bleue
De combien d'espace ai-je besoin
De combien d'air pour respirer
Plonger en apnée
Pour aller au fond, te retrouver
Brume matinale, nature éveillée
Musique celtique
Douce chaleur de début de journée
Vous êtes là, amours magnifiques
Comme je préfère être moi
Que ces insectes qui m'étonnent
Papillons, libellules qui ondoient
Et ne verront jamais l'automne
Je foule les parfums
De sable et de dunes
Dans ce désert quotidien
Recouverte d'Habit Rouge
Soleil de plomb
Journées lourdes
Je chante une chanson
Pour remplir ma gourde
Une ombre se dessine au loin
J'avance sans crainte
Se sont mes mots
Qui l'on fait naître
Je me fonds, me confonds en elle
Ô Poésie, quand tu tiens L'O
Tu lui donnes des ailes
Ou un lourd manteau
Que ne ferais-tu, Muse, pour un mot
Un seul
Que ne ferais-tu, dis Muse ?
« L'Amour, L'O ! »
« L'Amour ! »
Ode©
23 novembre 1999
sources : http://zodode.5.50megs.com/DO/lo.htm
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