17 septembre 2015
4
17
/09
/septembre
/2015
06:45
A l’aube du monde,
Quand la nature traçait sa route
Les civilisations, sans doute,
Devaient être à l’état brut.
Puis un jour, tel une verrue,
Sur la terre, l’homme apparut.
Aussi brut que barbare,
Il était sauvage et ignare.
La nature en savait plus que lui,
Il vivait de soleil et de pluie.
Faisant attention où il mettait les pieds,
Il n’allait que là où l’environnement le lui permettait ?
Peu à peu, il a évolué,
Il s’est levé, le dos redressé.
Il s’est mis à fabriquer,
A construire et à labourer.
Plus tard, il a voulu inventer,
Bâtir et détruire selon son gré.
Il est devenu homme fort et bavard,
Il est devenu fort, homme de pouvoir
Qui veut à tout prix se surpasser
Pour avoir une revanche sur son passé.
Ne faisant plus attention aux pas qu’il fait,
Partout, il veut fourrer son nez.
L’homme primitif a avancé,
Mais son esprit est conditionné.
Il était brute, il reste barbare.
Il était sauvage, il reste ignare.
Démarches sournoises jamais réfléchies.
Indifférence et rejet des valeurs de la vie.
©Djida Cherfi Juin 2015
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits