13 juin 2015
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S’égrène le Temps
Ce Temps qui passe
N’emporte pourtant pas les souvenirs lumineux
Tissés autour de toi
De la musique envoûtante de tes doigts magiques
Le Temps n’emporte pas ta passion mélancolique
Tes rêves d’une vie d’amour et de musique
Et l’élan merveilleux
De la vie dans son essence de beauté et de pureté
Le souvenir de ces matins d’été
Quand je m’éveillais émerveillée
Bercée par les mélodies de Chopin, Schubert,
Debussy, Schuman, Brahms, Liszt…
Tu me clamais ton amour à travers eux
Et, ensorcelée, j’écartais mes rideaux
T’observant sur la galerie proche
Embaumée par la senteur des Lilas
Toi, penché amoureusement sur mon piano
Psalmodiant le jour nouveau
Chaque note une caresse, une touche du divin
Tu disais «effleurer mon corps» intouchable alors
Tu étais l’Adonis
Qui m’introduisait à la poésie-musicale des grands-maîtres
Ah ! Ces accords sublimes
Ils inondèrent à jamais mon âme vierge
Immersion de beauté, d’amour, de musique…
Si j’étais ton « ange de pureté »
Tu étais l’enchantement…
Le guide de ma muse créatrice naissante !
©Florence Bellande
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