Tableau : Inclinaison, œuvre d’Eliane Hurtado
Tableau : Inclinaison, œuvre d’Eliane Hurtado
Tableau d’Eliane Hurtado©
dessin : Aki
Vacances,
Depuis longtemps j’ai oublié ce mot,
Pourquoi partir
J’aime Paris en été
Il se vide dès juillet
Pour faire place aux touristes.
Des bus à étages
Circulent sur les grands boulevards,
Des mots inconnus
S’envolent ici ou là
Au fil de l’eau
Des odeurs nouvelles
Flattent notre odorat
Pourquoi partir ?
©Eliane Hurtado
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photo reçue d’Eliane Hurtado
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Tableau « Passage du temps » d’Eliane Hurtado
Dans ce parc, un arbre en gloire
Pacifie l’atmosphère sereinement.
Ce n’est pas un rêve éphémère
qui le drape d’une musique
devenue nôtre dans le privilège de l’instant
indescriptible et intemporel.
Cette mélopée légère ne serait-elle
Qu’une goutte de mélancolie ?
Assis seul sur un banc
Un homme contemple l’infini,
Bilan de vie ou méditation ?
Le mystère restera en suspens.
©Eliane Hurtado
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Tableau oeuvre d’Eliane Hurtado
Sous les métamorphoses du temps
Je suis seule.
Un vent en haut de la colline passe
et déchire le voile cristallin de mes émotions.
L’astre solaire bientôt va disparaitre
Derrière les montagnes.
En bas, dans la vallée
J’entends des rires, des bruits étranges,
les gens boivent , dansent.
Personne ne regarde
Ces couleurs chatoyantes
Ni les cristaux des neiges éternelles
Miroitant aux derniers rayons.
Ils sont insouciants de la beauté fragile de l’instant
Insensibles à l’immensité du cosmos
Différente et étrangère de ces gens
Je suis libre et heureuse
©Eliane Hurtado
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Emportés par la vague
tous les pas ont disparu.
Ciel et mer se confondent
tout est bleu
tel un tableau de Marie Laurencin.
Un homme est seul sur la plage.
Il s’avance dans l’eau
disparait peu à peu.
Notre civilisation
perd chaque jour
un peu de sa beauté.
©Eliane Hurtado
* Kroyer, peintre impressionniste danois
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Le ciel se fait pesant
Pour se noyer dans le paysage,
La petite maison du poète dort encore
Dans les brumes diaphanes
Vibrant au son d’une harpe céleste
Couvrant la campagne lointaine
Et la tamisant de couleurs nacrées.
La chanson de Jacques Brel
Est présente devant mes yeux
« Avec un ciel si bas
Qu’un canal s’est perdu »...
Comment ne pas se mettre en marge
De cette symphonie pastorale !
Les palombes dans un furtif envol
sortent des arbres feuillus
Tourbillon incessant de volatiles
Heureux et insouciants.
Je sens battre mon cœur
Devant cette caresse intemporelle
Venue du fond des temps
D’où j’essaie de capter
L’hymne de l’infini
Dans mon filet à papillons.
©Eliane Hurtado
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Les dernières vibrations de cloche
dans le silence de l’abbaye,
nous enveloppent de sagesse et de paix
à l’heure des vêpres.
Elles s’étirent sur un rayon de lune
s’élèvent vers l’infini,
se perdent dans les nues.
L’espace en conserve les ondes
les moines seuls les perçoivent
jusqu’à l’appel du prochain office.
©Eliane Hurtado
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