Reviendrez-vous de l’Ombre avec l’ultime gare
Qui fume ces chansons en refrains barbelés
Quand les cris de vos yeux sont à peine épelés
Par vos noms disparus dans un clin d’œil barbare...
Souviens-toi du jamais car lorsqu’il reviendra
Il sera bien trop tard pour pouvoir le confondre,
La Bête est toujours là qui revient pour se fondre
A l’Amour qui n’est plus... la Bête est toujours là!...
Des gouttes d’océan frôlent l’âme des choses Sous les ciels endormis du miroir bleu des vents, Sur l’île de tes yeux la tristesse du temps Couvre le matin vert de lentes ecchymoses,
Un silence de paille éparpille l’ennui Au gré des souvenirs sur la morte-mémoire Comme si le soleil dansait avec la nuit Une valse de feu sur la musique noire,
L’eau-forte du chagrin dessine le hasard En chemins morcelés dans nos rêves d’argile Fixant sur le papier le flocon d’un regard Dans la neige des mots devenue immobile,
L’encre muette enfin déshabille la mort, Rien ne reste jamais que le froid de l’abîme
Ecrire les alcools des soleils oubliés, Les mots d’amour du ventre au parfum des abeilles Quand sur le bord d’un lit la ruche des bouteilles Livre enfin les secrets des poèmes souillés…
Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...