© Théodore Géricault
Un coup de pinceau pour embellir les choses
Comme le souffle et ses fleurs qui éclosent
Deux mains qui se tendent en bouquet
Et l'oiseau heureux s'envole sans regret
Un soupçon de patine d'or pour aviver l'amour
Et embellir l'œuvre de chair et de sang
Deux cœurs, deux corps s'offrent
Un pétale odorant gisant à leurs pieds
Effleurement discret et subtil des âmes
Distance magique, présence secrète
Source lente au baiser de feu
Dans l'espace cosmique des amours éternelles
Portes ouvertes sur le ciel
Montrez le chemin des pins d'ors et de miel
Des pierres du temps qui se lèvent fières
En bordure de la source céleste
Se reflétant en elle
Ouvrez les miraculeuses vannes
Afin que le fluide divin s'en écoule
Et jaillissent enfin les promesses solennelles
Sur la flore desséchée du Paradis perdu enfin retrouvé
Et qu'ainsi y vivent heureux à jamais les amants d'éternité
O Cérémonial sacré, don du Grand Jour
O Source sacrée de la soif dévorante
Abreuvez ces âmes qui quémandent
Dans ce grand rituel des assoiffés
À la démesure des dieux de feu
Mes yeux sont d'ores et déjà émeraudes consacrées...
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
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