© Salvador Dali – Le temps qui passe
Entendez ce silence assourdissant
C'est celui de l'attente
D'une absence
Et je vous cherche au large du rêve
Sur l'île endeuillée de l'espace du temps
Sur la mer généreuse des âmes
Je ferme les yeux d'ennui
À la seule lune de la solitude
Tout est retournement
Dans le silence bleu de feu
O moments d'émois lumineux
Aux odeurs déroutantes d'encens
Survivre à la nuit
Où s'acharne la tourmente
Quand l'espoir ne suffit plus
Longue traversée de la conscience
Entre sommeil et éveil
En quête d'un oasis secret
Laisser entrer le rêve
Refaire les instants précieux
Même, refaire le monde
Tout est permis en ces hors-temps
Où le tic-tac de l'horloge se tait
Laissant place à toutes possibilités
Et l'histoire se réécrit
À la roue de l'horloge arrêtée
Palpitation de l'instant
À la remontée depuis l'enfance
Jusqu'à marée haute
Sur les plages des amours
Hautes marées de bonheur
Hautes marées de chagrins
Une barque emporte l'heure
Au rythme des saisons de la vie
Jusqu'à l'infini point de fuite
De la frontière du temps
Basses marées d'absences
Basses marées d'amour
À la démesure des marées
Sur l'île lunaire des rêves
Le fil se rompt
Pour accueillir la mesure du temps
Aux amours nouvelles
Qui font repartir le tic-tac de l'horloge
Ode©
Joliette, ce 22 janvier 2010
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