© Adolphe William Bouguereau
Il a pour nom « Femme »
Le poète est sa voix
L’homme n’est que le papier
Où elle s’affiche et resplendit
Ô beauté ineffable
Qui me trouble parfois
Jusqu’aux larmes
Tant son image me bouleverse
Ô traits mystérieux
Qui dessinent ces visages
Moulent les galbes
Et percent mon cœur
Les mots du poète
Subjugué par la Femme
Jamais ne sont assez puissants
Pour dire l'incommensurable
Il est des hommes
Que l’on dit beaux
Mais que sont-ils
Face à la splendeur ?
Un brouillon, dit-on, parfois
Une ébauche non achevée
Comme si le fuseau de l’artiste
S’était soudain absenté
Et que séduit
Par l’inattendu modèle
Il se serait penché
Sur la nue beauté de la Femme
Jamais je ne guérirai
De l’éclat céleste
De l’astre féminin
Et de son sourire enjôleur
Ô Femme magique
Source et inspiration
De mes jours
Souffle de mon âme
Rien ne te surpasse
Ô délice des Anges
C’est toi qui enchantes
Les labyrinthes de ma vie
Femme éternelle
Tu es l’image
De l’amour porté aux nues
Tu es la poésie de mes jours…
© Jean Dornac
Paris, le 4 janvier 2012
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