© René Magritte
Cet œil intérieur me regarde,
je ne peux faire n’importe quoi,
de la morale subir la loi,
cet œil intérieur me garde.
Une ombre au mur telle un grand singe
envahit la pièce unique,
du mur grignote la tunique,
magie du blanc tel un grand linge.
L’abat-jour envoie ses cercles concentriques,
au plafond cumulus et stratus combattent,
un duel, jamais ne le ratent,
tuons le silence par la musique.
J’ai répandu la lumière et la vie,
les poches de silence et d’ombre
ont reculé vers le grand sombre
et les notes ont grimpé et ont ri.
Tu peux entrer dans la chambre,
entrer dans ma vie sans invitation,
forcer mon corps de tes visions,
la lumière et la vie me cambrent.
© Claire Prendkis
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