© Le Supplice de Marsyas I - Musée du Louvre
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Silence, sois partout
Dans le cœur, l’esprit
De l’espoir je m’en fous
Aphone, j’avale mes cris.
Je cesse de courir
Je ne le dis pas
Fatigué je veux partir
J’immortalise mon cas.
J’ai trop donné
Sans jamais recevoir
J’ai tout pardonné
Je n’ose plus croire.
A qui tendre la main
Ton propre sang te blesse
J’ai pris le mauvais train
En fondant ma graisse.
Sur qui jeter un regard
L’inculture bat son plein
Sur ce temps bien en retard
D’un peu d’amour j’ai faim.
Je vomis mon existence
Respectueuse du devoir
Je maudis ma patience
Devant cet ignoble couloir.
Vite Dieu doit me prendre
Je n’attends plus personne
Ni à acheter ni à vendre
Là, la douleur résonne.
© Mouloudi Mustapha
Alger le 31/08/2011
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