© Isabella Poulenard
L’aube du regard
ressemble à une voix
où les feuilles de lumière
tissent l’arbre du jour…
Le ciel semble si loin
qu'il arrache nos ailes…
Jamais nous n’atteindrons
l’ange de notre âme…
Avant de rencontrer
le secret de la mort
j’épuiserai mes mains
et le sang de mon corps
à chercher sous la cendre
les heures qui dispersent
l’espérance dérisoire
d’un amour bien plus grand
que l’humaine douleur…
A la lisère de la vie
où l’ombre fornique
avec nos chimères
j’attendrai de te voir
surgir du sable et du vent
comme une image irréelle
que j’ai toujours connue
pour croire en un destin
qui commence vraiment
lorsque le cœur d’argile
a perdu ses paupières !...
© Victor Varjac
Antibes, le 10 septembre 2001
Extrait du recueil « Le Dragon de Poussière » aux éditions
MELIS
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits