http://blog.seya-art.com/wp-content/uploads/2010/01/Transhumance_Quest/Interactive/arrivee_desert.html
Hier, revenu de loin
Aujourd’hui, à bord
Tu brûles, épis et foin
Dis-le moi si j’ai tort.
Hier, courant, le plus
Pour arriver à l’heure
Après le train, le bus
Du gérant tu avais peur.
Hier, comme lui, moi
L’épicier se souvient
A chacun son petit soi
En toi il y avait du bien.
Hier, comme lui, moi
La file pour un billet
Avant la fin du mois
Le jus se faisait prier.
Hier, usé par le froid
Le vent faisait le reste
Frêle, à côté de toi,
Tu n’avais qu’une veste.
Hier, tout était ailleurs
Nous aimions la bonté
Aujourd’hui, couleurs,
Des sbires sans compter.
Hier, tu étais poids coq
Un sandwich te suffisait
L’éclat remplace la cloque
Que de foyer tu as brisé.
Entre hier et aujourd’hui
Nos chemins se séparent
J’ose, j’écris, je décris
A chacun son code barre.
Que dieu rende la raison
A toi qui l’a perdu
Il y a bien quatre saisons
Que faire contre l’imprévu ?
© Mouloudi Mustapha
Alger le 21/05/2012
Que dieu me préserve des excès, de la modestie je m’en charge. C’est quoi une vie si ce n’est pas une page sur laquelle, malgré
nous, nous comptabilisons nos faits et nos dires. Seulement elle n’est pas éternelle et à un moment ou à un autre elle sera pleine et là, juste là, en une fraction de seconde l’âme rejoint son
créateur et là, juste là, il va falloir solder les comptes…
Quand le droit piétine le devoir, on peut parler de tout sauf de liberté, de démocratie et de religion.
Même si nous reconnaissons que l’érosion peut avoir raison, des collines, des montagnes et même des blocs de fer, elle est
impuissante pour venir à bout de l’espoir lorsque son porteur cultive la foi. L’humain qu’il soit ce qu’il soit pour peu qu’il oubli sa raison d’être peut tout détruire, tout arrêter, tout
transférer, tout confisquer…Mais que peut-il contre le temps ?
Ai-je tort ? (dédié à mon ami Khodja Mustapha de Draria Alger) (Mouloudi Mustapha)
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits