© Vincent Van Gogh - Autoportrait
Doucement je gravis l’escalier du néant
Jusqu’à la chaise esseulée,
De la chambre mansardée
Fleurant bon l’huile d’œillette.
De recueillement en étonnement
Je place mes pas dans les tiens
Jusqu’au chevet de l’église qui prie
Toujours pour les stigmates ton âme.
Tout s’ouvre alors sur les champs de blés
Où explose la folie des sèves de la vie,
Entre la fuite d’un chemin
Et le vol noir des corbeaux.
Pour toi mon Prince halluciné
Je compose ce bouquet d’héliotropes,
Dans le mystère d’une nuit étoilée.
Par le secret qui nous lie,
Ensemble buvons ce verre de l’amitié.
Chaque jour où la lumière
Ebloui à nouveau ton horizon,
Sur le fronton de l’éternité
J’écris ton nom,
Vincent !
© Michel Bénard.
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