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1 mai 2024 3 01 /05 /mai /2024 06:40


                                                                                                                       pour Barnabé Laye
 
 
 
 
 
il est parti sur les lèvres du printemps
discret dans ses mots vif dans sa douleur
digne tel une belle solitude
lui qui jamais ne fut seul
 
il est parti les yeux ouverts sur l’Orient
caressant les galets
semant des traces de lumière de silence d’aubes veuves
chantant encore Le soleil est chaque jour nouveau
 
et je traîne chaque verre à l’ombre de sa sagesse
chaque larme sur le dos de son sourire
maintenant que d’un arbre d’une montagne d’une étoile d’une rue
nous continuons le chemin partagé


©Hafid Gafaïti

 

 

* * *

 
            Barnabé Laye, la voix d’un poète qui ne s’éteindra pas. -  Michel Bénard

 

 

Une belle et haute voix de la poésie universelle, le Poète franco-béninois Barnabé Laye vient de tirer sa révérence, nous laissant une œuvre capitale, une parole de feu brulant au grand soleil. L’éminent Poète et professeur Hafid Gafaïti, voyait en lui un Poète essentiel, un ascète de la liberté et de l’amour global, un Griot au sens littéral , un esprit épousant l’énergie du monde, dont la voix nous demeure comme un baume salutaire. Comme les « Trois mousquetaires » Barnabé Laye, Hafid Gafaïti et moi étions très liés, dans nos utopies nous repartions à la conquête d’un monde en délitement avec pour mirage celui de remettre l’église au milieu du village. Avec lui, nous cultivions le partage et la fraternité, l’espérance et la vérité. Il « nous invite à aller au-delà de l’indicible. L’Un avec l’Autre en parfaite Union. » Lorsqu’un Poète disparait, ce sont les pans d’une bibliothèque qui s’effondrent, mais déjà, libre et insoumis il se remet à l’ouvrage et fait des nuages son plus beau carnet de voyage. « Au rendez-vous des bons copains / Il n’y avait pas souvent de lapins / Quand l’un d’entre eux / Manquait à bord / C’est qu’il était mort / Oui, mais jamais au grand jamais / Son trou dans l’eau n’se refermait / Cent ans après, / Coquin de sort / Il manquait encore. »   Georges Brassens.

©Michel Bénard. 

 

                                    
Michel Bénard a été honoré de la distinction d’Ambassadeur de la Paix.  

 

 

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  • Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...
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