/image%2F0992079%2F20220920%2Fob_cceaf9_votre-type-damour.jpg)
Avant d’entrer, dimanche, dans l’isoloir pour le vote du second tour de l’élection présidentielle, je vous livre ces quelques lignes écrites au dos de la profession de foi d’un des candidats.
Toutes les époques disent à peu près la même chose. Elles se plaignent de leurs rhumatismes ou de la monotonie de l’existence. Hier était mieux qu’aujourd’hui.
Pourquoi se plaire à perdre tant d’énergie à philosopher sur les aventures de boudoir en y mêlant quelques digressions sur l’argent ? Ah ! la comédie humaine, les français aiment ça. Pardon, j’oublie la météorologie, sujet majeur avec la pluie et le silence des nuits froides.
Aurait-on perdu le modèle, la matrice à fabriquer des héros ? D’Artagnan revient !
Oui, nous avons besoin de chevauchées, d’amours, de festins, de rêves et d’amitié, en y ajoutant une once de nostalgie pour rehausser l’élan novateur.
Oui, c’est l’allégresse qu’il nous faut, l’esprit d’aventure, le goût de fringantes silhouettes et la douceur des alcôves. N’en déplaise aux esprits chagrins.
Il faut vivre autrement en 2022 en légitimant la métaphore ; ce mot doit revenir à la mode sur l’agenda du futur ministre de la culture.
Tout va vite, trop vite – audio – vidéo – texto : C’est le marqueur du temps en ce nouveau printemps.
AIMER, voilà le mot qu’il convient de graver en ce 24 avril 2022, avec l’espoir d’une aube lumineuse :
S’approcher de l’encrier où chantera la source
Prendre une plume d’où jailliront des chants d’oiseaux
Ouvrir un livre d’où s’envolera un papillon bleu.
AIMER, AIMER, AIMER
©Roland Souchon
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits