25 février 2022
5
25
/02
/février
/2022
08:14
/image%2F0992079%2F20220225%2Fob_c46445_proposition.jpg)
Si tu ne dors pas
Au creux de la ville immobile,
C’est que j’ai laissé dans ton coeur
Les mille parfums de l’amour,
Et sur ton corps
Des myriades de baisers
Qui palpitent
Comme sur les étangs
Les flocons duveteux du printemps.
Les moments de bonheur
Se délitent
Dans la brûlure de l’absence,
Et nous gisons
Sur les sables de la nuit
Pareils à des nacres veinées
D’une même blessure
De laque rose.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits