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Sur une pierre égarée
un clair d’étoile
tisse une plume
pour un oiseau blessé.
Le silence scelle les paupières d’un amour perdu
le crépuscule interroge l’ossature du silence
éperonne les marges de l’ombre
ciel en agonie, nudité du vent, mantilles d’embruns
reflets dans les prémisses de l’ombre
oser l’accord des harpes nocturnes
plonger dans la crue des chimères
entaille dans les heures opalines
qui ne parlent qu’aux roses
nuit.
Les pétales du vivre s’effeuillent sur le marbre
dalle funéraire pour une rose fanée.
Seule la tige acérée darde en faisceau
toute l’agressivité de la vie.
La douceur s’est évanouie sous une once de poussière
dans le vase l’eau s’est évaporée
le bouquet est d’épines
pour quelle couronne ?
©Nicole Hardouin.
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