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14 juin 2021 1 14 /06 /juin /2021 06:24
Tableau de Hermann von Kaulbach - 1846-1909

 

Poèmes Lauréats Concours Jeunesse SPF 2021

 

 

Le savoir est précieux pour l'enfant qui grandit,
C'est la lampe des yeux, le soleil de l'esprit.
C'est le guide puissant qui conduit sagement
Vers des ports mystérieux à l'éclat de diamant.

 

Le savoir est la perle adorée qui guirlande
Le château de l'esprit. Toi enfant, ô demande,
Dis aux grands citoyens entourant ton enclos
Que tu as cette envie de quitter le chaos.

 

Car l'école est l'éclair qui rugit dans le ciel,
Je pense. Grâce à lui, l'abeille fait le miel.
Le savoir diminue l'épaisseur de la nuit,
Et conduit doucement sans tempête et sans bruit

 

Vers un jour plus divin, et plus clair que l'été.
Le savoir fait la paix, et l'amour, la bonté.
C'est le Dieu qui sait tout, la clé universelle.
Le savoir a rendu la poésie immortelle.

 

Ô enfant malheureux dont la rue est l'école,
Qui au bruit des soupirs se déchire et s'affole.
L'école est un baiser qui fait taire les vices.
Elle a tous les pouvoirs pour chasser les caprices.

 

Elle adore et bénit, cet enfant solitaire
Qui, victime des coups dégoûtants de la terre,
Se renferme en son coin pour apprendre à tuer,
Se donnant les moyens pour se prostituer.

 

La rue tue les génies. Elle vole les anges,
Et envoie dans l'État de sublimes mélanges :
Des esprits pleins de science et remplis de péchés
D'infernaux tourbillons aux accents déréglés.

 

Des bandits, des voleurs, des brigands et des cancres,
Qui trouvent par hasard le salut par nos encres,
Des Hugo détournés, des Danton avortés,
Des océans taris, des buissons desséchés.

 

Il est bon d'envoyer tout enfant dans les lieux,
Où l'esprit va germer, et devenir curieux,
Où le temps va tresser dans sa molle cervelle
Des refrains tout jumeaux aux doux cris de l'oiselle.

 

Tout enfant est oiseau dont la science est pâture,
Le savoir est du blé. Car c'est la nourriture
Qui vous rend éternel comme un chaste soleil,
Qui mélange à la fois l'éclat blanc au vermeil,

 

Qui brillait, s'éclatant depuis des millénaires,
Et les mers, les ruisseaux, les fleuves, les rivières.
Elle est un grand couvent qui n'a pas de totem,
On apprend les secrets, les récits de Salem.

 

On y fait des jeux doux, on se fait des amis,
On discute d'Asie, de Wuhan, de Paris.
La Grèce qui n'est plus, la Rome renversée
On chérit notre corps pour soigner la pensée.

 

© Renauld d’AVRIL
Etudiant – PRIX DE LA FRANCOPHONIE 2020-2021
     

 

 

 

 

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commentaires

M
Renauld d'Avril, tu es le meilleur poète ! Tu seras plus grand que les anciens maîtres.
Répondre
J
et l'on dit que les jeunes n'ont rien à dire en poésie ou ailleurs? Ecoutons les.
Répondre

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