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Chaque apparition ressemble
à un adieu
une dernière valse
une main si légère
au bras de l’heure
inconstante
et volage…
A peine disparue
je cherche ton image
au milieu du désert
ton visage si doux
et le chant… le chant
de tes yeux verts…
Comment oublier
la source de ta voix
sans rencontrer
les douleurs de l’absence
la chaise vide
et le monde sans regard ?…
J’ai tellement froid
dans ma chair
on dirait l’Hiver
qui se jette sur moi !…
J’ai perdu ta chaleur
dans le bruit de mes pas…
Reste le souvenir
ton visage si doux
comme une cruauté
les heures sacrifiées
et le chant… le chant
de tes yeux verts…
© Victor Varjac
Antibes, 25 novembre 2012
Extrait du recueil « Les fiançailles de l’aube » aux éditions Chemins de Plume
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