22 octobre 2020
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C’est un souffle étrange
Et paisible qui s’instaure,
Ébauchant un paysage
Sur le ruban d’argent du canal,
Se transformant en miroir
Pour conter aux nuages
Des histoires d’eau.
Un silence règne
Sous une mystérieuse ambiance
Où se pressent la part des rêves.
Comme pour officier
La nature a revêtu
Son étole d’apparat,
Les ramures des saules
Qui caressent l’onde deviennent
Des calames incisant
Sur la brillance limpide,
Un poème d’amour et de paix
Adressé aux hommes
D’une terre en déviance.
©Michel Bénard.
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